Les prestataires de services de l’enseignement rappellent leur calvaire
La célébration de la Journée internationale des travailleurs en Mauritanie constitue une opportunité pour rappeler les souffrances auxquelles sont confrontées les prestataires de services de l’enseignement, a affirmé la coordination « Khatem » des enseignants prestataires, selon laquelle ses membres sont exposés à ce qu’elle a appelé "l'esclavage professionnel".
Nous sommes surpris du maintien du ministère de l'Éducation nationale, de la Formation technique et de la réforme, de la même attitude envers les prestataires, qui conduit à la perte des droits d'une partie importante de ces enseignants, indique un communiqué de la coordination.
Nous ressentons de la pitié envers le ministère de l'Education nationale, qui persiste à asservir près de 4 000 enseignants prestataires de services et à les priver des avantages liés au recrutement prévus par la loi", ajoute le communiqué précité.
La coordination a appelé aussi le ministère de l’Education à corriger le statut juridique de ses membres, conformément au décret n ° 50/19/2019, afin de leur permettre d'obtenir tous les droits obtenus par leurs homologues officiels.
Elle a appelé par ailleurs le même Département de tutelle, à accélérer la mise en œuvre de ce qui a été mentionné dans le projet de valorisation de la profession d'enseignant, dans sa partie relative aux prestataires de services.
La Coordination des prestataires de services de l’enseignement avait organisé une série de manifestations, au début de l'année scolaire en cours, exigeant l’intégration de ses membres dans la fonction publique et l’amélioration des conditions des enseignants contractuels.
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