Véritables actrices aux services de l’intérêt général, les femmes surveillantes dans les milieux ruraux au Guidimakha et au Hodh el Gharbi sont un symbole de dynamisme. Elles collaborent à la mise en œuvre des stratégies de gestion environnementale et d’adaptation aux changements climatiques. Les femmes surveillantes ont un rôle essentiel dans la concrétisation des efforts du gouvernement et de ses partenaires dans les espaces ruraux. En plus de la surveillance de l’espace, elles occupent plusieurs responsabilités dans les Associations de Gestion Locale Collective (AGLC) comme la récolte, la transformation et la commercialisation des Produits Forestiers Non-Ligneux (PNFL), une filière prometteuse.
En 2001, la GIZ a développé une approche participative de décentralisation de la gestion des ressources naturelles communes susceptibles de générer des revenus pour les habitants des régions rurales. C’est à partir de cette approche que l’Etat mauritanien a transmis le droit de gestion des ressources naturelles aux communes avec le droit de déléguer la gestion de leurs espaces aux communautés formées en Associations de Gestion Locale Collective (AGLC). A ce jour, il existe 39 AGLCs, dont 25 au Guidimakha et 14 au Hodh el Gharbi, qui fonctionnent avec des organes de décision mis en place par les communautés (Assemblée Générale, Bureau Exécutif). En 2021, les associations comptaient environ 50.900 membres, dont 22.600 étaient des femmes.
Les AGLCs sont une source de création de plusieurs d’emplois dans leurs espaces : après la récolte/collecte, les ressources de la région (la balanite, le jujube, la gomme arabique, le pain de singe, le doum, le rônier) sont transformées pour obtenir des Produits Forestiers Non-Ligneux (PFNL) comme le sirop, les galettes, les bonbons, l’huile, les savons, qui, ensuite, sont commercialisés au niveau national. Les activités d’exploitation et de valorisation des ressources locales favorisent les échanges entre les habitants, catalysent la cohésion sociale entre les communautés et contribuent à lutter contre l’insécurité.
Les ressources forestières sont donc une source de revenus importante pour les populations rurales dans les régions Guidimakha et Hodh el Gharbi. Afin de garantir ces revenus, les AGLCs mettent le focus sur la surveillance et la protection des ressources (lutte contre les changements climatiques et contre la diminution du couvert végétal, bonne gestion des ressources) tout en donnant une importance particulière à l’approche genre : bon nombre de femmes se trouvent dans les organes décisionnels des associations, comme dans le bureau exécutif (y compris présidence).
En 2001, la GIZ a développé une approche participative de décentralisation de la gestion des ressources naturelles communes susceptibles de générer des revenus pour les habitants des régions rurales. C’est à partir de cette approche que l’Etat mauritanien a transmis le droit de gestion des ressources naturelles aux communes avec le droit de déléguer la gestion de leurs espaces aux communautés formées en Associations de Gestion Locale Collective (AGLC). A ce jour, il existe 39 AGLCs, dont 25 au Guidimakha et 14 au Hodh el Gharbi, qui fonctionnent avec des organes de décision mis en place par les communautés (Assemblée Générale, Bureau Exécutif). En 2021, les associations comptaient environ 50.900 membres, dont 22.600 étaient des femmes.
Les AGLCs sont une source de création de plusieurs d’emplois dans leurs espaces : après la récolte/collecte, les ressources de la région (la balanite, le jujube, la gomme arabique, le pain de singe, le doum, le rônier) sont transformées pour obtenir des Produits Forestiers Non-Ligneux (PFNL) comme le sirop, les galettes, les bonbons, l’huile, les savons, qui, ensuite, sont commercialisés au niveau national. Les activités d’exploitation et de valorisation des ressources locales favorisent les échanges entre les habitants, catalysent la cohésion sociale entre les communautés et contribuent à lutter contre l’insécurité.
Les ressources forestières sont donc une source de revenus importante pour les populations rurales dans les régions Guidimakha et Hodh el Gharbi. Afin de garantir ces revenus, les AGLCs mettent le focus sur la surveillance et la protection des ressources (lutte contre les changements climatiques et contre la diminution du couvert végétal, bonne gestion des ressources) tout en donnant une importance particulière à l’approche genre : bon nombre de femmes se trouvent dans les organes décisionnels des associations, comme dans le bureau exécutif (y compris présidence).
Le rôle des femmes dans la protection de l’environnement
Vu que la plupart des hommes émigrent vers les grandes villes, les femmes sont plus présentes sur le terrain dans les milieux ruraux et sont donc plus dépendantes des ressources naturelles locales. Elles sont de ce fait les principales actrices des activités de cueillettes et de transformation des PFNLs.
En outre, on trouve une implication forte et indispensable de jeunes femmes dans le domaine de la surveillance. Les habitants soulignent que l’augmentation du braconnage, les feux de brousse et l’exploitation illégale des forêts, menacent les ressources naturelles du pays et donc celles des collectivités locales qui en dépendent. Pour faire face à cette menace, un système de contrôle a été mis en place. Ce dispositif qui vise un contrôle régulier de l’utilisation des ressources par les populations des AGLCs à travers la mise en œuvre de la convention locale est aujourd’hui opérationnel, grâce à l’appui de la GIZ (projet CoRNT Co-ménagement des Ressources Naturelles Terrestres) et de ses partenaires. Plusieurs femmes participent à la surveillance des espaces contre les malfrats. Ces dames protègent la forêt contre les coupes abusives d’arbres, font des déclarations pour signaliser les abus et aident à rechercher ou bien poursuivre les auteurs de délits. Leur travail consiste également à formuler des rapports de situation et à proposer ou appliquer des stratégies de préservation des ressources.
Le système de contrôle procure de nombreux avantages à l’environnement et aussi aux femmes ainsi qu’à leurs familles. Les surveillantes sont conscientes de leur participation à la préservation de l’environnement et de l’impact positif observé sur les espaces résultat du fruit de leurs efforts. « Je veille au respect de la réglementation et je préviens les infractions en surveillant le territoire. En plus, ce travail me permet de bien protéger nos ressources et avoir des revenus », explique Coumba S., surveillante et mère de six enfants, lors de l’interview.
Vu que la plupart des hommes émigrent vers les grandes villes, les femmes sont plus présentes sur le terrain dans les milieux ruraux et sont donc plus dépendantes des ressources naturelles locales. Elles sont de ce fait les principales actrices des activités de cueillettes et de transformation des PFNLs.
En outre, on trouve une implication forte et indispensable de jeunes femmes dans le domaine de la surveillance. Les habitants soulignent que l’augmentation du braconnage, les feux de brousse et l’exploitation illégale des forêts, menacent les ressources naturelles du pays et donc celles des collectivités locales qui en dépendent. Pour faire face à cette menace, un système de contrôle a été mis en place. Ce dispositif qui vise un contrôle régulier de l’utilisation des ressources par les populations des AGLCs à travers la mise en œuvre de la convention locale est aujourd’hui opérationnel, grâce à l’appui de la GIZ (projet CoRNT Co-ménagement des Ressources Naturelles Terrestres) et de ses partenaires. Plusieurs femmes participent à la surveillance des espaces contre les malfrats. Ces dames protègent la forêt contre les coupes abusives d’arbres, font des déclarations pour signaliser les abus et aident à rechercher ou bien poursuivre les auteurs de délits. Leur travail consiste également à formuler des rapports de situation et à proposer ou appliquer des stratégies de préservation des ressources.
Le système de contrôle procure de nombreux avantages à l’environnement et aussi aux femmes ainsi qu’à leurs familles. Les surveillantes sont conscientes de leur participation à la préservation de l’environnement et de l’impact positif observé sur les espaces résultat du fruit de leurs efforts. « Je veille au respect de la réglementation et je préviens les infractions en surveillant le territoire. En plus, ce travail me permet de bien protéger nos ressources et avoir des revenus », explique Coumba S., surveillante et mère de six enfants, lors de l’interview.
Le futur est entre les mains des AGLCs
Pour un avenir meilleur visant l’autonomisation des AGLC, des efforts ont été consentis pour multiplier le partenariat entre AGLC et autres acteurs. Ainsi, en collaboration avec la chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM), les AGLC disposent désormais d’une marque ombrelle «Khayrat Mauritanie» qui commence à être connu sur le territoire mauritanien grâce à la participation des AGLC à différents événements régionaux et nationaux (journées portes ouvertes des AGLC organisées par le Conseil Régional de Guidimakha en novembre 2021, au festival des villes anciennes à Wadan, édition 2021…).
Des pistes de collaborations entre les transformatrices des AGLC et celles du Parc National du Diawling sont en cours d’expérimentation. Ainsi, les deux entités se retrouveront à Sélibabi, en prélude à la journée internationale des droits de la femme, organisée chaque année par le MASEF-Sélibaby (Ministère des Affaires Sociales de l’Enfance et de la Famille), pour exposer leurs produits et échanger avec d’autres acteurs. Des visites d’échanges sont prévues dans un sens comme l’autre pour bénéficier de retours d’expériences réussies. Toutes ces activités se font avec l’accompagnement de la structure faitière des AGLC du Guidmikha mise en place en 2021 à Sélibabi.
Dans un futur proche, cette structure permettra de renforcer la capacité des membres, à travers des échanges d'idées et d'expériences entre les AGLCs, d’améliorer la cohésion sociale, et de limiter les conflits entre les gestionnaires des ressources naturelles. Sur le plan économique elle permettra de booster le commerce dans les associations en valorisant les PFNLs et en les rendant plus visibles. Sur le domaine environnemental elle contribuera à la régénération du couvert végétale et à la lutte contre les changements climatiques. La structure faitière répondra donc à la forte demande d’autonomisation et renforcera les points communs entre les AGLC. Ainsi, ce potentiel représente une bonne opportunité d’augmenter l’emplois ainsi que les revenus des membres des associations, particulièrement les femmes.
Afin de renforcer la structure, vous pouvez soutenir les associations en achetant leurs produits locaux auprès de Mr Amadou Mbow au 46.96.58.51 ou auprès du président de la structure faîtière Mr Mouhamed Ould El Mamy au 44.85.78.26. Ce faisant, vous améliorer votre bien-être, mais vous agissez aussi pour l’environnement et pour l’économie locale.
Univers de marque Khayrat Mauritanie ; huile de balanites aegyptiaca à usage alimentaire et médicinal, savon : Favoriser les produits locaux, c’est de l’éco responsabilité.
Pour un avenir meilleur visant l’autonomisation des AGLC, des efforts ont été consentis pour multiplier le partenariat entre AGLC et autres acteurs. Ainsi, en collaboration avec la chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM), les AGLC disposent désormais d’une marque ombrelle «Khayrat Mauritanie» qui commence à être connu sur le territoire mauritanien grâce à la participation des AGLC à différents événements régionaux et nationaux (journées portes ouvertes des AGLC organisées par le Conseil Régional de Guidimakha en novembre 2021, au festival des villes anciennes à Wadan, édition 2021…).
Des pistes de collaborations entre les transformatrices des AGLC et celles du Parc National du Diawling sont en cours d’expérimentation. Ainsi, les deux entités se retrouveront à Sélibabi, en prélude à la journée internationale des droits de la femme, organisée chaque année par le MASEF-Sélibaby (Ministère des Affaires Sociales de l’Enfance et de la Famille), pour exposer leurs produits et échanger avec d’autres acteurs. Des visites d’échanges sont prévues dans un sens comme l’autre pour bénéficier de retours d’expériences réussies. Toutes ces activités se font avec l’accompagnement de la structure faitière des AGLC du Guidmikha mise en place en 2021 à Sélibabi.
Dans un futur proche, cette structure permettra de renforcer la capacité des membres, à travers des échanges d'idées et d'expériences entre les AGLCs, d’améliorer la cohésion sociale, et de limiter les conflits entre les gestionnaires des ressources naturelles. Sur le plan économique elle permettra de booster le commerce dans les associations en valorisant les PFNLs et en les rendant plus visibles. Sur le domaine environnemental elle contribuera à la régénération du couvert végétale et à la lutte contre les changements climatiques. La structure faitière répondra donc à la forte demande d’autonomisation et renforcera les points communs entre les AGLC. Ainsi, ce potentiel représente une bonne opportunité d’augmenter l’emplois ainsi que les revenus des membres des associations, particulièrement les femmes.
Afin de renforcer la structure, vous pouvez soutenir les associations en achetant leurs produits locaux auprès de Mr Amadou Mbow au 46.96.58.51 ou auprès du président de la structure faîtière Mr Mouhamed Ould El Mamy au 44.85.78.26. Ce faisant, vous améliorer votre bien-être, mais vous agissez aussi pour l’environnement et pour l’économie locale.
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