Les autorités mauritaniennes menacent de fermer les chaînes de télévisions et de radios privées qui n’auront pas renouvelé leur licence de diffusion au plus tard lundi prochain. La mise en demeure leur a été notifiée ce lundi 30 juillet. La licence est renouvelée tous les cinq ans, contre la somme de 30.000.000 d’ouguiya, l’équivalent de 71 400 euros. Pour éviter la fermeture, les responsables des chaînes ont entamé, hier mardi, des négociations avec la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel en vue de trouver un compromis.
Les responsables des chaînes ont été invités à payer immédiatement chacun 15.000.000 d’ouguiya, soit 35.400 euros. Cela représente 50 pour cent du montant global.
« On a vu avec les autorités que la licence doit être payée impérativement, c'est prévu par la loi, reconnaît Cheikh el Weli, chef de la délégation de Sahel TV à la réunion avec la Hapa, la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel, organe de régulation, interrogé par RFI. Et ce qui est prévu par la loi, il faut l'exécuter ! Mais en compensation, ils nous ont dit qu'on ne paie que 50% maintenant. Pour les autres 50%, on établit un programme avec la Hapa pour un échelonnement du paiement. »
Autre chaîne de télévision visée par le renouvellement de licence, El Mourabitoune. Le rédacteur de son journal télévisé en français, Mohamed Yahya Abdel Wedoud appelle au respect du cahier des charges et à la fin de l’amateurisme qui paralyse les médias privés. « Les opérateurs qui se sont lancés dans l'aventure de la presse audiovisuelle n'étaient pas préparés à cela: ils ont commis énormément d'erreurs notamment en ce qui concerne le paiement des journalistes, quasiment tous les six mois ! En plus il n'y a pas de contrats ! Pas une seule télévision privée qui ait accordé des contrats à son personnel, pas une !», s'indigne t-il.
La Mauritanie a libéralisé son paysage audiovisuel en 2011 avec des autorisations accordées à 5 radios et 5 chaînes de télévision. Mais, seules 3 télévisions et deux radios continuent, laborieusement, d’émettre.
source RFI
Les responsables des chaînes ont été invités à payer immédiatement chacun 15.000.000 d’ouguiya, soit 35.400 euros. Cela représente 50 pour cent du montant global.
« On a vu avec les autorités que la licence doit être payée impérativement, c'est prévu par la loi, reconnaît Cheikh el Weli, chef de la délégation de Sahel TV à la réunion avec la Hapa, la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel, organe de régulation, interrogé par RFI. Et ce qui est prévu par la loi, il faut l'exécuter ! Mais en compensation, ils nous ont dit qu'on ne paie que 50% maintenant. Pour les autres 50%, on établit un programme avec la Hapa pour un échelonnement du paiement. »
Autre chaîne de télévision visée par le renouvellement de licence, El Mourabitoune. Le rédacteur de son journal télévisé en français, Mohamed Yahya Abdel Wedoud appelle au respect du cahier des charges et à la fin de l’amateurisme qui paralyse les médias privés. « Les opérateurs qui se sont lancés dans l'aventure de la presse audiovisuelle n'étaient pas préparés à cela: ils ont commis énormément d'erreurs notamment en ce qui concerne le paiement des journalistes, quasiment tous les six mois ! En plus il n'y a pas de contrats ! Pas une seule télévision privée qui ait accordé des contrats à son personnel, pas une !», s'indigne t-il.
La Mauritanie a libéralisé son paysage audiovisuel en 2011 avec des autorisations accordées à 5 radios et 5 chaînes de télévision. Mais, seules 3 télévisions et deux radios continuent, laborieusement, d’émettre.
source RFI