Le mardi 28 novembre 2017, les forces de répression mauritaniennes ont procédé violemment à l’arrestation des veuves et orphelins venus ce jour à Kaédi manifester leur colère face à l’indifférence et le mépris affichés par le système beydane face à leur douleur. La population de Kaédi a assisté à des scènes de violence et d’humiliations inouïes commises contre des femmes qui ont été déshabillées en public, traînées sur le sol, battues et torturées devant leurs enfants orphelins qui les accompagnaient. Depuis mardi 28 novembre , ces veuves et orphelins qui étaient venus réclamer justice pour leur époux et pères sont séquestrés par la police d'occupation du Système Bidhan.
En plus d’être venu narguer la communauté noire mauritanienne en célébrant sa fête d’indépendance à Kaédi (capitale de la région du Gorgol dont est originaire la plupart des militaires noirs pendus le 28 novembre 1990), le système beydane a encore poussé plus loin l’ignominie en intimidant, arrêtant et torturant des veuves, des orphelins de ces martyrs dont le seul tort est d’avoir refusé de participer à cette mascarade et de réclamer la justice sur ces crimes.
Les Forces de libération africaines de Mauritanie condamnent fermement ces actes barbares et humiliants commis contre des femmes. Un comportement habituel du système beydane qui continue à utiliser la menace, la torture la répression pour museler tous ceux qui s'opposent à sa politique raciste et anti-noirs.
Les Forces de libération africaines de Mauritanie exigent la libération immédiate de ces veuves et orphelins et tiennent responsables Mohamed Ould Abdel Aziz et son régime de toute atteinte à leur intégrité physique.
Les Forces de libération africaines de Mauritanie soutiennent la lutte et les revendications des familles de ces Martyrs et réitèrent leur exigence de vérité et de justice sur tous les crimes de génocide qui couvrent la période 1987 – 1990.
Fait à Paris, le 30 novembre 2017
Le département communication des Flam
source lecalame.info