Le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), M. Ahmed Salem Ould Bouhoubeyni, a remis la présidence du Réseau arabe des institutions nationales des droits de l’homme, dont il assumait la présidence, à Mme Moushira Khattab, présidente du Conseil national des droits de l’homme en Égypte.
C’était au cours de l’ouverture hier, dimanche, des activités de la conférence du Conseil national des droits de l’homme au Caire, organisée en coopération avec le Réseau arabe des institutions nationales des droits de l’homme, sous le thème « Institutions nationales des droits de l’homme créées conformément aux Principes de Paris » : Rôles et défis, visions et aspirations.”
La conférence a réuni des ministres, des présidents et des représentants d’institutions nationales de droits de l’homme dans les pays arabes, des organisations internationales et régionales, des représentants du Programme des Nations Unies pour le développement, de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme.
Au cours de l’échange de mots pour la circonstance, le Réseau arabe des institutions nationales des droits de l’homme, conduit par M. Ahmed Salem Ould Bouhoubeyni, a salué le réseau et la période pendant laquelle il en a pris la direction.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Ahmed Salem Ould Bouhoubeyni, président de la Commission nationale des droits de l’homme, a déclaré : « Aujourd’hui, nous avons besoin d’institutions nationales qui remplissent leur rôle en matière de droits de l’homme tel qu’énoncé dans les lois de leurs pays, et nous avons besoin de gouvernements qui comprennent les institutions nationales des droits de l’homme et leur donnent le droit absolu de jouer pleinement leur rôle.
Il a précisé que nos institutions nationales de droits de l’homme sont chargées de jouer un rôle, et il ne fait aucun doute que de nombreux défis se dressent sur leur chemin, tout comme il ne fait aucun doute qu’elles ont besoin de visions, et elles ont le droit de travailler pour atteindre leurs objectifs ambitieux.
Le président de la CNDH a déclaré que nos pays sont un terreau fertile pour la germination de toutes sortes de violations, d’autant plus que leurs peuples ignorent leurs droits et ne sont pas assez mûrs pour les revendiquer, et que leurs partis restent faibles et ont un besoin urgent d’encadrement, de formation et d’implication pour être aptes à influer sur la situation.
Il a ajouté: “Notre réseau représente des organismes publics liés au pouvoir, et ils sont tenus de ne pas couper ce lien avec lui, ce qui les différencie des organisations non gouvernementales, mais en même temps, ils sont tenus d’avoir un minimum d’indépendance qui les différencie des organismes gouvernementaux et les rend capables de jouer un rôle de conseiller et d’observateur.
AMI