La Fondation Habib ould Mahfoudh, nom du fondateur du célèbre hebdomadaire mauritanien « Le Calame » décédé en octobre 2001, a décerné les prix aux lauréats du concours du meilleur article de l’année 2018, dans le prolongement de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, à l’occasion d’une cérémonie organisée au cours de la nuit du samedi au dimanche, dans un hôtel de Nouakchott.
Le jury de ce concours était composé de professeurs d’arabe, de français et de journalistes.
Le premier prix est allé à Diagana Khalilou, journaliste du «Quotidien de Nouakchott» pour un article sur « les filles placées ».
Il s’agit d’un article qui aborde l’épineuse question des travailleuses appelées «bonnes » dont les droits sont toujours bafoués, qui sont victimes de plusieurs formes de mauvais traitements.
Professeur de français à l’origine, doué pour la poésie, Habib Ould Mahfoudh est devenu journaliste à la fin des années 1980, dans la foulée des événements qui ont agité la Mauritanie et à la faveur du
mouvement de démocratisation libérant la parole et l’écriture de ceux qui s’attachaient à dénoncer les multiples injustices perpétrées par un régime d’exception poussé vers le multipartisme après le sommet de la Baules et la première guerre du Golfe.
Ould Mahfoudh tenait une célèbre chronique, avec un style très particulier, appelée « Mauritanides » -nom emprunté à une chaîne de montagnes qui traverse tout le territoire national.
souce lecalame.info
Le jury de ce concours était composé de professeurs d’arabe, de français et de journalistes.
Le premier prix est allé à Diagana Khalilou, journaliste du «Quotidien de Nouakchott» pour un article sur « les filles placées ».
Il s’agit d’un article qui aborde l’épineuse question des travailleuses appelées «bonnes » dont les droits sont toujours bafoués, qui sont victimes de plusieurs formes de mauvais traitements.
Professeur de français à l’origine, doué pour la poésie, Habib Ould Mahfoudh est devenu journaliste à la fin des années 1980, dans la foulée des événements qui ont agité la Mauritanie et à la faveur du
mouvement de démocratisation libérant la parole et l’écriture de ceux qui s’attachaient à dénoncer les multiples injustices perpétrées par un régime d’exception poussé vers le multipartisme après le sommet de la Baules et la première guerre du Golfe.
Ould Mahfoudh tenait une célèbre chronique, avec un style très particulier, appelée « Mauritanides » -nom emprunté à une chaîne de montagnes qui traverse tout le territoire national.
souce lecalame.info