Le ministère de la Santé a indiqué que le guide national de prise en charge du paludisme, suivant recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé, autorise l’utilisation de ce médicament dans certains cas où il n’y a pas de déficit enzymatique résultant de certaines maladies.
Cette mise en garde intervient suite à la circulation d’informations concordantes sur la distribution par le programme antipaludique, relevant du département, de quantités du médicament ”Primaquine”, dont l’utilisation pourraient engendrer des problèmes chez certaines catégories de patients.
Le ministère a indiqué, mardi, dans un communiqué, que le médicament en question est distribué uniquement aux personnes infectées par le Plasmodium actif pendant une période de deux semaines aux fins de contrôler la maladie et mettre fin à ses restes dormants dans le corps, notant que les femmes enceintes prennent des doses préventives du ‘’Fansidar’’, qui est différent de la substance pharmaceutique objet de la clarification.
Le ministère a affirmé, dans ce communiqué, que le médicament est utilisé pour les mêmes traitements dans les pays voisins et que les quantités destinées à l’intérieur seront très peu utilisées, étant donné que l’accent, dans ces zones, est mis sur le traitement.
AMI