Le Conseil constitutionnel mauritanien a déclaré que le rejet du dossier de candidature de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz était fondé sur l’application stricte des textes juridiques fixant les critères de réception des dossiers de candidature, que ne remplissait pas le dossier de candidature de l’intéressé.
Dans une lettre adressée aux avocats de Mohamed Ould Abdel Aziz, le Conseil constitutionnel a ajouté qu’il n’avait pas délivré de récépissé au candidat parce qu’il ne remplissait pas les conditions nécessaires, conformément à la loi no : 021/2009 et au décret n° 2012-278.
Il a précisé que le dossier de l’ancien président ne remplissait pas les conditions car ne comportant pas les dispositions prévues par la loi, et que par conséquent il n’était pas recevable.
L’article 5 de la loi stipule qu’aucun candidat ne peut se présenter à la présidence de la République sans l’aval de100 conseillers municipaux, dont au moins cinq maires, issus de la majorité des wilayas.
Ould Abdel Aziz avait présenté sa candidature peu de temps avant la fin du délai fixé pour le dépôt des candidatures mais son nom n’était apparu ni sur la liste provisoire ni sur la liste définitive publiée par le conseil constitutionnel.
Après la fin du temps imparti aux recours, le conseil constitutionnel, dans une lettre adressée aux avocats de l’ancien président a justifié sa décision définitive.
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