La Mauritanie rejoindra l’Organisation des pays exportateurs du gaz l’année prochaine

La vingt-cinquième session du conseil des ministres du forum des pays exportateurs de gaz (GECF), tenue mardi à Malabo (Guinée Équatoriale), a approuvé l’adhésion de la Mauritanie à l’organisation, en tant que membre observateur.

L’adhésion de notre pays à ce forum, qui regroupe 19 pays représentant 72 % des réserves mondiales totales de gaz, confirme l’important potentiel et les perspectives prometteuses que possède la Mauritanie dans le domaine gazier.

Elle est également la marque d’une vision intégrée élaborée par le gouvernement pour assurer l’exploitation rationnelle et responsable des ressources gazières, dans le cadre du rôle que peut jouer la Mauritanie à la lumière de la nouvelle transition énergétique.

Grâce à sa vision énergétique, le gouvernement mauritanien vise l’accès universel à une énergie réduite en carbone, fiable et à faible coût.

Le pays se prépare à commencer à produire du gaz à partir du champ de “tortue Ahmeim” avec le Sénégal d’ici la fin du premier trimestre de l’année prochaine.

La Mauritanie était représentée à la session par le secrétaire général du ministère, M. Ahmed Salem Ould Bouhada et le directeur des hydrocarbures, M. Moustapha Bechir.

Ce forum fournit un cadre d’échange d’expériences et d’informations entre les pays membres et cherche à construire un mécanisme pour un dialogue plus significatif entre les producteurs et les consommateurs de gaz dans l’intérêt de la stabilité et de la sécurité de l’offre et de la demande sur les marchés mondiaux du gaz naturel.

Conformément aux statuts du GECF, le Forum vise à soutenir les droits souverains de ses membres sur leurs ressources en gaz naturel et leurs capacités à développer, préserver et utiliser ces ressources au profit de leurs peuples, par l’échange d’expériences.

Le Forum est composé de 11 pays membres, en l’occurrence l’Algérie, la Bolivie, l’Égypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago et le Venezuela, ainsi que de sept pays observateurs, à savoir l’Angola, Azerbaïdjan, Irak, Malaisie, Norvège, Pérou et Émirats arabes unis.

AMI