Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de l’Association internationale de développement (IDA)* d’un montant de 376 millions de dollars dont 60 millions de dollars pour la Mauritanie, afin de renforcer le capital humain et d’améliorer les résultats de la région en matière de développement humain. Il s’agit du quatrième financement additionnel au titre du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD, selon l’acronyme anglais), une initiative régionale de grande ampleur mise sur pied en réponse à l’appel lancé en 2014 par les présidents du Niger, du Burkina Faso, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, du Mali et de la Mauritanie. Ce nouveau soutien porte l’investissement total de la Banque mondiale en faveur du SWEDD à 680 millions de dollars, auxquels s’ajoutent 10 millions d’euros supplémentaires investis par l’Agence française de développement (AFD) au titre d’un financement parallèle.
La phase 2 du projet permettra d’intensifier les activités en cours en Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie et au Tchad et de les étendre à deux nouveaux pays : le Cameroun (75 millions de dollars) et la Guinée (60 millions de dollars).
En Mauritanie, ce financement additionnel vise à élargir un projet ayant fait ses preuves et pleinement aligné sur la Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP) « La Mauritanie a joué un rôle de premier plan au cours de la première phase du SWEDD, notamment grâce à l’implication des chefs religieux aux niveaux local et régional, pour promouvoir la scolarisation des filles, leur insertion dans l’activité économique et assurer la maternité sans risques à partir de l’âge adulte », a déclaré Laurent Msellati, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Mauritanie. « Alors que le projet prend de l’ampleur, le nouveau montant de 60 millions de dollars accordé au pays permettra de poursuivre les activités au niveau communautaire, tout en appuyant la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement, avec un accent sur l’autonomisation des femmes dans la cadre du programme visant à promouvoir l’inclusion sociale dans le pays. »
De manière générale, le projet continuera à investir dans des activités qui ciblent les adolescentes et leurs communautés afin d’améliorer les compétences psychosociales et les connaissances des jeunes filles en matière de santé sexuelle et reproductive, de les maintenir à l’école et d’élargir leurs perspectives économiques. Il s’agira également de créer un environnement favorable à l’autonomisation sociale et économique des filles en conjuguant les lois et normes réglementaires, religieuses et coutumières, et notamment en insistant sur la prévention et une meilleure réponse aux violences à l’égard des femmes. Les investissements permettront également de faciliter l’accès à des médicaments essentiels, y compris en ce qui concerne la délivrance de moyens de contraception au niveau communautaire, et de renforcer la capacité des sages-femmes à intervenir auprès des femmes et des adolescentes dans les zones rurales.
L’un des volets importants du SWEDD 2 est l’accent mis sur le renforcement des cadres juridiques qui soutiennent les droits des femmes à la santé et à l’éducation. Les activités financées par le projet ont été définies au niveau national et régional à la suite de consultations entre parlementaires, juges et avocats, dans les pays couverts par le projet SWEDD et au-delà. Elles portent sur le renforcement de la législation et des capacités de l’appareil judiciaire, ainsi que sur la promotion de la diffusion et de l’application de la législation existante dans les communautés où des pratiques néfastes sont très répandues.
Le SWEDD 2 soutiendra également l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) — la branche Santé de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) — dans son action en faveur d’un dialogue régional sur l’amélioration des perspectives dans les zones rurales, ainsi que dans l’organisation d’ateliers régionaux pour faciliter le partage des connaissances. Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) reste un partenaire important pour la coordination de l’assistance technique et l’appui à la mise en œuvre du projet, notamment à travers le recours à des partenaires spécialisés et en ce qui concerne la conduite de la campagne régionale de communication et de promotion des changements de comportements sociaux.
Par ailleurs, le projet s’est enrichi, avec l’Union africaine (UA), d’un nouveau partenaire stratégique. Rassemblant 55 États, l’UA est la plus grande organisation intergouvernementale du continent et, à ce titre, elle constitue une enceinte de premier plan en faveur des transformations sociales et économiques. Ce partenariat viendra consolider la capacité de l’UA à servir de cadre à la codification de réformes politiques et juridiques, à faciliter l’échange entre pairs et à communiquer les progrès réalisés dans les domaines liés à la promotion de l’autonomisation des femmes sur le continent.
Le projet SWEDD s’inscrit dans la ligne de l’Agenda 2063 de l’UA, ainsi que des stratégies nationales des différents pays bénéficiaires. Il contribue également à la stratégie d’aide à l’intégration et à la coopération régionales du Groupe de la Banque mondiale, qui met l’accent sur le développement du capital humain et s’attache en particulier à favoriser l’émancipation économique des femmes.
* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
financialafrik.com
La phase 2 du projet permettra d’intensifier les activités en cours en Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie et au Tchad et de les étendre à deux nouveaux pays : le Cameroun (75 millions de dollars) et la Guinée (60 millions de dollars).
En Mauritanie, ce financement additionnel vise à élargir un projet ayant fait ses preuves et pleinement aligné sur la Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP) « La Mauritanie a joué un rôle de premier plan au cours de la première phase du SWEDD, notamment grâce à l’implication des chefs religieux aux niveaux local et régional, pour promouvoir la scolarisation des filles, leur insertion dans l’activité économique et assurer la maternité sans risques à partir de l’âge adulte », a déclaré Laurent Msellati, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Mauritanie. « Alors que le projet prend de l’ampleur, le nouveau montant de 60 millions de dollars accordé au pays permettra de poursuivre les activités au niveau communautaire, tout en appuyant la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement, avec un accent sur l’autonomisation des femmes dans la cadre du programme visant à promouvoir l’inclusion sociale dans le pays. »
De manière générale, le projet continuera à investir dans des activités qui ciblent les adolescentes et leurs communautés afin d’améliorer les compétences psychosociales et les connaissances des jeunes filles en matière de santé sexuelle et reproductive, de les maintenir à l’école et d’élargir leurs perspectives économiques. Il s’agira également de créer un environnement favorable à l’autonomisation sociale et économique des filles en conjuguant les lois et normes réglementaires, religieuses et coutumières, et notamment en insistant sur la prévention et une meilleure réponse aux violences à l’égard des femmes. Les investissements permettront également de faciliter l’accès à des médicaments essentiels, y compris en ce qui concerne la délivrance de moyens de contraception au niveau communautaire, et de renforcer la capacité des sages-femmes à intervenir auprès des femmes et des adolescentes dans les zones rurales.
L’un des volets importants du SWEDD 2 est l’accent mis sur le renforcement des cadres juridiques qui soutiennent les droits des femmes à la santé et à l’éducation. Les activités financées par le projet ont été définies au niveau national et régional à la suite de consultations entre parlementaires, juges et avocats, dans les pays couverts par le projet SWEDD et au-delà. Elles portent sur le renforcement de la législation et des capacités de l’appareil judiciaire, ainsi que sur la promotion de la diffusion et de l’application de la législation existante dans les communautés où des pratiques néfastes sont très répandues.
Le SWEDD 2 soutiendra également l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) — la branche Santé de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) — dans son action en faveur d’un dialogue régional sur l’amélioration des perspectives dans les zones rurales, ainsi que dans l’organisation d’ateliers régionaux pour faciliter le partage des connaissances. Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) reste un partenaire important pour la coordination de l’assistance technique et l’appui à la mise en œuvre du projet, notamment à travers le recours à des partenaires spécialisés et en ce qui concerne la conduite de la campagne régionale de communication et de promotion des changements de comportements sociaux.
Par ailleurs, le projet s’est enrichi, avec l’Union africaine (UA), d’un nouveau partenaire stratégique. Rassemblant 55 États, l’UA est la plus grande organisation intergouvernementale du continent et, à ce titre, elle constitue une enceinte de premier plan en faveur des transformations sociales et économiques. Ce partenariat viendra consolider la capacité de l’UA à servir de cadre à la codification de réformes politiques et juridiques, à faciliter l’échange entre pairs et à communiquer les progrès réalisés dans les domaines liés à la promotion de l’autonomisation des femmes sur le continent.
Le projet SWEDD s’inscrit dans la ligne de l’Agenda 2063 de l’UA, ainsi que des stratégies nationales des différents pays bénéficiaires. Il contribue également à la stratégie d’aide à l’intégration et à la coopération régionales du Groupe de la Banque mondiale, qui met l’accent sur le développement du capital humain et s’attache en particulier à favoriser l’émancipation économique des femmes.
* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
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