Les instituteurs du Guidimakha ont dénoncé, ce samedi 27 mai, au cours d’un rassemblement organisé à Sélibabi, le non-respect de la DREN des engagements pris par le ministère de l’Éducation pour la surveillance des épreuves du concours d’entrée en première année du secondaire cette année, rapporte une source.
Le chef service des examens au niveau de la direction régionale de l’Éducation nationale à Sélibabi a demandé aux enseignants retenus pour la surveillance des épreuves du concours d’entrée en première année du secondaire prévu les 4 et 5 juin prochain de regagner les centres, où, ils doivent surveiller en attendant l’acheminement des épreuves par les inspecteurs. "Cette nouvelle mesure d'ailleurs frauduleuse est pour limiter les frais de transport", selon le récit de notre source qui rapporte l’information.
La majorité des instituteurs retenus pour la surveillance servent à Sélibabi et les frais de transport pour les principales villes du Guidimakha telles que Ould Yengé,Hassi Cheger, Dafor, Diaguily,Ghabou, ....s’élèvent à 12000UM-A aller-retour sans compter les autres frais ; alors que la prime de surveillance est de 10000UM-A.
Selon nos informations, d’habitude c’est les DREN en collaboration avec les inspections qui acheminent dans les centres d'examen ouverts à l'intérieur les commissions de surveillance, les forces de sécurité, les fournitures et les épreuves, 24 heures avant la tenue de l’examen.
D’ailleurs se sont les mêmes véhicules qui repassent récupérer les commissions avec les paquets de copies des candidats.
Les protestataires ont aussi protesté contre les "multiples dysfonctionnements’’ notés dans le secteur de l’éducation surtout en privant le directeur d’école de la prime de craie du fait que la plupart d’entre eux sont les classes.
A cet effet, les manifestants avaient remis au Dren du Guidimakha, au début du mois courant, une lettre dans laquelle, ils demandent au gouvernement de procéder à l’harmonisation du système éducatif, précise un enseignant qui a préféré garder l’anonymat.
Il a appelé à la "solidarité" les enseignants pour amener les responsables de la DREN à respecter les enseignants et appliquer les directives de la direction des examens pour ceux qui surveillent hors de la capitale régionale.
’’Si on veut avoir un développement social, économique et culturel, il faut avoir un développement du savoir, donc un développement de l’école’’, a-t-il martelé avant d’ajouter que les dépenses de l’école relèvent de la souveraineté nationale.
’’Ceux qui pensent que cette lutte ne concerne que les enseignants se trompent, car c’est une lutte de la Mauritanie. Il n’y aura pas de développement, encore mois d’émergence, si nous n’avons pas un système éducatif de qualité’’, a de son côté souligné un autre instituteur qui s’est confié à notre rédaction.
D’autre part, nous avons tenté à maintes reprises de joindre les responsables de la direction de l’enseignement de Sélibabi pour recueillir leurs versions, mais en vain.
source tawary.com
Le chef service des examens au niveau de la direction régionale de l’Éducation nationale à Sélibabi a demandé aux enseignants retenus pour la surveillance des épreuves du concours d’entrée en première année du secondaire prévu les 4 et 5 juin prochain de regagner les centres, où, ils doivent surveiller en attendant l’acheminement des épreuves par les inspecteurs. "Cette nouvelle mesure d'ailleurs frauduleuse est pour limiter les frais de transport", selon le récit de notre source qui rapporte l’information.
La majorité des instituteurs retenus pour la surveillance servent à Sélibabi et les frais de transport pour les principales villes du Guidimakha telles que Ould Yengé,Hassi Cheger, Dafor, Diaguily,Ghabou, ....s’élèvent à 12000UM-A aller-retour sans compter les autres frais ; alors que la prime de surveillance est de 10000UM-A.
Selon nos informations, d’habitude c’est les DREN en collaboration avec les inspections qui acheminent dans les centres d'examen ouverts à l'intérieur les commissions de surveillance, les forces de sécurité, les fournitures et les épreuves, 24 heures avant la tenue de l’examen.
D’ailleurs se sont les mêmes véhicules qui repassent récupérer les commissions avec les paquets de copies des candidats.
Les protestataires ont aussi protesté contre les "multiples dysfonctionnements’’ notés dans le secteur de l’éducation surtout en privant le directeur d’école de la prime de craie du fait que la plupart d’entre eux sont les classes.
A cet effet, les manifestants avaient remis au Dren du Guidimakha, au début du mois courant, une lettre dans laquelle, ils demandent au gouvernement de procéder à l’harmonisation du système éducatif, précise un enseignant qui a préféré garder l’anonymat.
Il a appelé à la "solidarité" les enseignants pour amener les responsables de la DREN à respecter les enseignants et appliquer les directives de la direction des examens pour ceux qui surveillent hors de la capitale régionale.
’’Si on veut avoir un développement social, économique et culturel, il faut avoir un développement du savoir, donc un développement de l’école’’, a-t-il martelé avant d’ajouter que les dépenses de l’école relèvent de la souveraineté nationale.
’’Ceux qui pensent que cette lutte ne concerne que les enseignants se trompent, car c’est une lutte de la Mauritanie. Il n’y aura pas de développement, encore mois d’émergence, si nous n’avons pas un système éducatif de qualité’’, a de son côté souligné un autre instituteur qui s’est confié à notre rédaction.
D’autre part, nous avons tenté à maintes reprises de joindre les responsables de la direction de l’enseignement de Sélibabi pour recueillir leurs versions, mais en vain.
source tawary.com