Nous ne cessons d’attirer l’attention de l’opinion publique et des autorités sur le danger de la libre circulation des aliénés mentaux, débiles et autres perturbés du cerveau. Ces personnes variablement inconscientes constituent une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Ils vont et viennent sans être inquiétés car, en tout problème, aussi grave soit-il, causé par un de ces handicapés, la police et la gendarmerie se disent incompétentes, tout comme la Protection civile.
Des enfants en ont été victimes. Mais aussi des adultes, notamment des personnalités hautement méritantes de l’amour et du respect des musulmans. Il y a deux jours, on venait ainsi d’achever la prière nocturne dans une mosquée du quartier PK 10 de Riyad, lorsqu’un homme armé d’une barre de fer fit soudain irruption dans la maison de culte. Et de se précipiter vers l’imam encore assis. Il lui assène plusieurs coups. Les rares personnes heureusement encore présentes interviennent pour maîtriser l’agresseur. Certains veulent le tabasser, avant de l’embarquer au commissariat de police le plus proche. Quoique sérieusement choqué et saignant de la tête, l’imam les en dissuade : « Je lui pardonne, je suis informé qu’il ne jouit pas de toutes ses facultés mentales, raccompagnez-le simplement chez lui » ; avant de se faire conduire à l’hôpital pour s’y faire poser quelques points de suture, toute éventualité de fracture écartée.
Il y a quelques années, l’imam de la grande mosquée prononçait le sermon du vendredi lorsqu’un jeune homme assis au premier rang se précipita sur lui et entreprit de l’étrangler. En vain, grâce à Dieu et à l’intervention immédiate de ses plus immédiats voisins dans le rang. Une émotion cependant d’autant plus forte et communautaire que tout ceci était retransmis en direct sur les ondes de la radio nationale, comme chaque vendredi. On apprit bientôt que l’agresseur était lui aussi un fou fraîchement sorti de l’hôpital psychiatrique.
Malfaiteurs et délinquants ne sont pas du reste et n’ont jamais manqué de s’en prendre à ces honorables guides en religion. En Mai 2007, l’imam de la mosquée Qatar d’El Mina rentre chez lui, à Capitale, après la prière d’El Isha. Malheureusement pour lui, il croise en chemin deux jeunes délinquants drogués qui entendent lui soutirer son téléphone, sous la menace de leurs couteaux. Il tente de résister : le voilà mort, poignardé de toutes parts. Et les bandits de filer avec le téléphone… qui permet, deux jours plus tard, de les appréhender. Un autre type d’inconscience, assurément.
Il y a quelques mois, l’imam d’une mosquée du quartier Msid Nour d’Arafat est lui aussi attaqué à coups de couteaux, au retour d’une prière, par trois malfaiteurs. Il saigne beaucoup mais s’en tire de justesse, grâce à l’énergique intervention de passants. Ses agresseurs sont arrêtés une semaine plus tard. Plus loin dans le temps, le célèbre érudit et imam O. V. fut braqué par une bande, tard la nuit, dans sa villa de Dar Naïm, et délesté de nombreux biens, sous la menace d’armes blanches. Le lendemain, il porte plainte contre x au commissariat mais quelle n’est pas sa surprise de reconnaître un de ses agresseurs en tenue de policier ! Il informe aussitôt le commissaire qui ouvre une enquête. Récidiviste, l’agent en question est viré du corps et emprisonné avec toute la bande.
Mosy
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