Cette situation, caractérisée par des pertes récurrentes, subies depuis plusieurs années par le jeune Moussa Kane, propriétaire d’un important jardin, dans un contexte de menace chronique d’insécurité alimentaire, qui s’explique par la période de soudure, a enflammé et fait les choux gras de toutes les plateformes des Réseaux Sociaux, ce lundi.
Les faits dénoncés par le député viennent alimenter un vieux débat, dans un pays dont la législation pénale protège le bétail au détriment de l’agriculture, dans le cadre du règlement de conflits très fréquents.
Une réalité juridique et historique à laquelle il faut ajouter le comportement clivant, de l’administration locale, accentuant les frustrations et la colère des populations.
Cette fois, l’événement se produit à quelques semaines d’une élection présidentielle.
Cela expliquerait en partie la réaction des autorités centrales pour mettre un peu d’ordre dans l’ immense pagaille des troupeaux de chameaux venus de plusieurs centaines de kilomètres pour détruire les moyens de survie des populations.
Actuellement, dans le village de Sylla (Kaedi), plus de 15 chameaux occupent illégalement les champs des habitants du village et détruisent toutes les cultures.
Les populations du village de Sylla ont informé le chef de brigade de la gendarmerie de Kaedi, mais ce dernier refuse catégoriquement de venir constater les dégâts.
En revanche, dès qu'un chameau meurt, même naturellement, la gendarmerie de Kaedi arrive rapidement et les propriétaires des bêtes affluent, les villages sont quadrillés et les populations se voient obligées par les autorités locales de rembourser le prix.
Mais quand les bêtes viennent détruire, ni le gouverneur, ni le préfet, ni le chef de brigade de la gendarmerie ne réagissent pour condamner le berger et les propriétaires.
C'est cette injustice qui engendre des frustrations et des sentiments incontrôlables qui un jour peuvent mettre notre pays en feu et saboter sa stabilité.
Des autorités irresponsables, voilà ce que nous avons.
Je condamne fermement cette occupation et ce racisme d'État encouragé par les autorités de notre pays.
Khally Diallo
Le député du Peuple
Les faits dénoncés par le député viennent alimenter un vieux débat, dans un pays dont la législation pénale protège le bétail au détriment de l’agriculture, dans le cadre du règlement de conflits très fréquents.
Une réalité juridique et historique à laquelle il faut ajouter le comportement clivant, de l’administration locale, accentuant les frustrations et la colère des populations.
Cette fois, l’événement se produit à quelques semaines d’une élection présidentielle.
Cela expliquerait en partie la réaction des autorités centrales pour mettre un peu d’ordre dans l’ immense pagaille des troupeaux de chameaux venus de plusieurs centaines de kilomètres pour détruire les moyens de survie des populations.
Actuellement, dans le village de Sylla (Kaedi), plus de 15 chameaux occupent illégalement les champs des habitants du village et détruisent toutes les cultures.
Les populations du village de Sylla ont informé le chef de brigade de la gendarmerie de Kaedi, mais ce dernier refuse catégoriquement de venir constater les dégâts.
En revanche, dès qu'un chameau meurt, même naturellement, la gendarmerie de Kaedi arrive rapidement et les propriétaires des bêtes affluent, les villages sont quadrillés et les populations se voient obligées par les autorités locales de rembourser le prix.
Mais quand les bêtes viennent détruire, ni le gouverneur, ni le préfet, ni le chef de brigade de la gendarmerie ne réagissent pour condamner le berger et les propriétaires.
C'est cette injustice qui engendre des frustrations et des sentiments incontrôlables qui un jour peuvent mettre notre pays en feu et saboter sa stabilité.
Des autorités irresponsables, voilà ce que nous avons.
Je condamne fermement cette occupation et ce racisme d'État encouragé par les autorités de notre pays.
Khally Diallo
Le député du Peuple