Régénérer la Mauritanie, une ambition à portée de vos suffrages
Nouakchott, le 28 mai 2024
بِسْمِ ٱللَّٰهِ ٱلرَّحْمَٰنِ ٱلرَّحِيمِ
WE SALATOU WE SALAMOU ALA ACHRAFI AL MOURSALINE
Mes compatriotes, chers sœurs et frères,
Aujourd'hui, je me tiens devant vous, pour vous proposer une vision claire et audacieuse de notre devenir en commun. Si vous m’accordez votre confiance, son élan novateur nous portera de 2024 à 2029, voire un quinquennat de plus jusqu’en 2034.
Comme vous le constatez, le bulletin de vote m’assigne la position « 4 ». Aussi, je souhaite décliner ma profession de foi autour du même chiffre, que je veux symbolique.
C’est ainsi que je me risquerai à 4 diagnostics et prescrirai autant de solutions dont je superviserai, avec vous, la juste et rigoureuse application.
I. L’état des lieux d’une faillite
II. Demain surviendra le meilleur
A la suite du sombre tableau, je voudrai vous expliquer, sans langue de bois ni excès de lyrisme, les prescriptions et remèdes que je préconise, certes selon la modicité relative de nos moyens.
a. De la circulation des biens et des personnes. La construction des axes de trafic automobile, ports, gares ferroviaires et aéroports découle des priorités du moment, à savoir la fin de l’enclavement et la fluidité du commerce des matières premières et des articles de valeur ajoutée en Mauritanie. La route de l’Espoir sera réorientée en autoroute de même que les nationales Nouadhibou-Nouakchott et Nouakchott- Rosso. Une ligne de chemin de fer longera la vallée du fleuve Sénégal en interaction avec les ponts reliant les deux rives. Outre l’établissement de la chaîne du froid de et vers les confins de l’intérieur, le rail permettra le convoyage des récoltes sur le marché des vivres et réduira, dès lors, l’insécurité alimentaire et les menaces de pénurie et d’inflation. Dans la perspective d’une industrie des engrais sur le site de Bofal, le terminal maritime de Ndiago en facilitera l’exportation.
b. Du transport de l’énergie, des sites de production aux usagers. À la fois pour diminuer le taux de déperdition et optimiser le bienfait au grand nombre, l’urgence nous dicte de moderniser les équipements et d’en accélérer l’interconnexion. Au terme de mon premier mandat, plus un kilowattheure ne sera importé. Dans un souci de réalisme, nos efforts privilégieront l’autonomie des énergies renouvelables de proximité, tels que le petit solaire et l’éolien à finalité domestique. Les potentialités de l’hydrogène vert - y compris la conversion de l’ammoniac en intrant agricole à base de nitrate – soutiendront, d’abord, notre économie avant de satisfaire à la demande de l’étranger.
c. De l’alimentation, en eau, des populations de la vallée, des aires arides et des villes à forte densité d’habitants. Nous sommes à l’embouchure du fleuve Sénégal qui déverse, en période de pluviométrie élevée, 5 tonnes par seconde, dans l’océan ! Avec nos voisins et frères du Sénégal, nous voici seuls bénéficiaires d’une manne d’ailleurs sous-estimée. Du côté de la Mauritanie, nous manquent encore les outils prédictifs de la survie au milieu d’un désert en extension, à commencer par la cartographie des nappes fossiles. Alors que la sécheresse, l’exode rural, le réchauffement climatique et l’explosion de la démographie accentuent le défi du stress hydrique, s’impose à nous le besoin de centaines de barrages de retenue, opérationnels de juin à octobre notamment aux niveaux des bassins versants vers le fleuve. À l’exception de Foum Gleita, la majorité des ouvrages d’art dédiés cèdent ou débordent, à chaque saison des pluies, sous les flots tempétueux, d’où le désespoir de milliers de paysans. Au-delà des nécessités de l’agriculture intensive à laquelle le sud se prête davantage, nombre d’oasis et de localités du centre et du nord s’assèchent, nonobstant les excédents constatés ailleurs. Des canaux d’eau douce peuvent apporter la vie et préserver la biodiversité, partout en Mauritanie.
d. Le saut qualitatif en télécommunications et savoirs innovants, de l’internet individuel au data. Accomplir les préalables d’un relèvement multidimensionnel des outils de production, des services et des conditions de travail, nous oblige à rehausser la disponibilité des prestations, jusqu’à l’intérieur des zones les moins accessibles. De là, il importe de coupler l’essor des quatre réseaux sur lesquels je fonde mon projet pour la Mauritanie. Ainsi, je favoriserai l’investissement massif en fibre optique et de cuivre. Je n’omets, non plus, la vulgarisation de l’intelligence artificielle, notamment dans le domaine de la gestion dématérialisée, l’un des vecteurs de la lutte contre la corruption.
3. Nous rebâtirons l’instruction publique et lui confierons des rôles en concordance aux enjeux de notre époque que caractérisent l’âpreté de la compétition et l’instabilité des rapports de force à l’échelle de la planète :
4. Il nous appartient de réviser le découpage administratif afin de le remettre en précurseur des objectifs de création de richesse et d’emploi, loin des particularismes, fantasmes et préjugés d’un âge révolu. Sept entités encadrent et organisent ma vision de l’aménagement du territoire, suivant les critères conjoints, de l’inclusion, l’économie et de la gouvernance :
Mes chers compatriotes, ensemble, nous pouvons transformer notre pays. Nous devons y recréer la cité de l’honneur, de la fraternité et de la justice, à l’ombre apaisante de l’égalité des chances. Aujourd’hui, je vous invite à me rejoindre, dans cette noble quête. Avec votre concours, nous réaliserons une part de l’impossible ! Après des décennies de déni et de refoulement, osons la thérapie collective de la vérité et le volontarisme de la conviction ! Nous n'en sortirons que mieux disposés au succès !
إِنْ أُرِيدُ إِلَّا الْإِصْلَاحَ مَا اسْتَطَعْتُ وَمَا تَوْفِيقِي إِلَّا بِاللَّهِ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَإِلَيْهِ أُنِيبُ
Qu’ALLAH dirige nos pas vers le succès pour tous les mauritaniens
ESSELAMOU ALEÏKOUM WE RAHMATOULLAHI WE BARAKATOUHOU
Nouakchott, le 28 mai 2024
بِسْمِ ٱللَّٰهِ ٱلرَّحْمَٰنِ ٱلرَّحِيمِ
WE SALATOU WE SALAMOU ALA ACHRAFI AL MOURSALINE
Mes compatriotes, chers sœurs et frères,
Aujourd'hui, je me tiens devant vous, pour vous proposer une vision claire et audacieuse de notre devenir en commun. Si vous m’accordez votre confiance, son élan novateur nous portera de 2024 à 2029, voire un quinquennat de plus jusqu’en 2034.
Comme vous le constatez, le bulletin de vote m’assigne la position « 4 ». Aussi, je souhaite décliner ma profession de foi autour du même chiffre, que je veux symbolique.
C’est ainsi que je me risquerai à 4 diagnostics et prescrirai autant de solutions dont je superviserai, avec vous, la juste et rigoureuse application.
I. L’état des lieux d’une faillite
- A cause de la désertion explicite de sa mission, l’État abdique face à des pouvoirs d’une obsolescence pathétique. Les forces exténuées du passé nous tirent en arrière dans notre marche vers la modernité et nous dressent, les uns contre les autres. Le face à face quelquefois sanglant entre les différentes composantes stratifiées de la communauté soninké du Guidimakha et les derniers affrontements tribaux dans la région du Trarza illustrent la retentissante démonstration d’une déconfiture.
- Nous figurons sur la liste des pays les moins nantis du monde. Les chiffres, d’une éloquence tragique, témoignent sans appel : 30 % de la population sous le seuil de pauvreté, un chômage des jeunes excessif et un taux d’accès aux services universels de base (santé, eau, électricité, école) parmi les plus bas, comme en attestent les indicateurs récurrents. À titre d’exemple, 83 % des femmes de la ruralité parcourent environ 30 km avant d’accéder à un hôpital. Or, notre sous-sol recèle tant de métaux précieux (fer, cuivre, or, uranium, phosphates…), nos côtes regorgent de ressources halieutiques. En dépit de la durée de l’ensoleillement et de l’ampleur d’exposition au vent, notre territoire souffre, pourtant, d’un déficit d’énergie à moindre coût. Pire, malgré l’importante réserve d’eau et la qualité des sols, beaucoup de nos terres arables restent en jachère.
- Notre système éducatif démontre l’acuité du paradoxe : Sa composante primaire distribue de l’exclusion tandis que son niveau supérieur fabrique, à outrance, le chômage et la frustration. Entre les deux, s’installe, au sein de la population, une dynamique de développement séparé qu’aggrave l’étanchéité du cloisonnement linguistique, elle-même source d’incompréhension et de discorde.
- L’aménagement du territoire ne correspond à aucune rationalité de planification. Le découpage administratif en vigueur ignore les impératifs de l’économie et entretient, plutôt, l’anachronisme de considérations centrifuges où s’abîme ce qui subsiste de cohésion de la société et de foi en l’avenir.
II. Demain surviendra le meilleur
A la suite du sombre tableau, je voudrai vous expliquer, sans langue de bois ni excès de lyrisme, les prescriptions et remèdes que je préconise, certes selon la modicité relative de nos moyens.
- Parce que j’ai foi en l’État fort de la République, dont le monopole de la violence rencontre sa limite par l’arbitrage souverain de la loi, je placerai mon mandat sous le sceau de la citoyenneté participative et des libertés fondamentales, publiques individuelles, collectives et démocratiques car l’émergence du Mauritanien nouveau m’inspire. Pour concrétiser l’équidistance de la République par rapport aux différentes composantes de notre peuple et ne pas laisser de place à une quelconque exception identitaire, les langues autochtones parlées dans notre pays seront toutes officialisées. Je substituerai la solidarité nationale, générale, anonyme et généreuse, à l’emprise de la chefferie traditionnelle et des clans d’affaires qui maintiennent l’électeur dans le filet du clientélisme, l’empêchant de jouir de ses droits et libertés : nos honorables traditions s’épanouiront dans le cadre socio-culturel et l’entreprenariat du monde de la finance participera pleinement à la croissance de notre économie. Je m’engage, surtout, à enraciner l’indépendance de la magistrature afin que son fonctionnement soit à la mesure de sa vocation. Il faut radicalement et définitivement mettre fin aux discriminations et inégalités sociales. L’impunité ne passera plus, j’en fais le serment.
- En vue d’éradiquer les manifestations critiques de la misère, je mettrai, mes compatriotes, au travail. Tous à la tâche, tel est mon credo ! Pour poursuivre la symbolique du « 4 », je bâtirai, sur la totalité de notre espace, quatre réseaux indispensables à l’entreprise de reconstruction. Leur mise en place déclenchera l’ouverture de grands chantiers. Des milliers de Mauritaniens, pendant plusieurs années, y trouveront la dignité du revenu et un motif de fierté collective notamment en privilégiant l’emploi de la jeunesse sans discrimination de genre. Il s’agit :
a. De la circulation des biens et des personnes. La construction des axes de trafic automobile, ports, gares ferroviaires et aéroports découle des priorités du moment, à savoir la fin de l’enclavement et la fluidité du commerce des matières premières et des articles de valeur ajoutée en Mauritanie. La route de l’Espoir sera réorientée en autoroute de même que les nationales Nouadhibou-Nouakchott et Nouakchott- Rosso. Une ligne de chemin de fer longera la vallée du fleuve Sénégal en interaction avec les ponts reliant les deux rives. Outre l’établissement de la chaîne du froid de et vers les confins de l’intérieur, le rail permettra le convoyage des récoltes sur le marché des vivres et réduira, dès lors, l’insécurité alimentaire et les menaces de pénurie et d’inflation. Dans la perspective d’une industrie des engrais sur le site de Bofal, le terminal maritime de Ndiago en facilitera l’exportation.
b. Du transport de l’énergie, des sites de production aux usagers. À la fois pour diminuer le taux de déperdition et optimiser le bienfait au grand nombre, l’urgence nous dicte de moderniser les équipements et d’en accélérer l’interconnexion. Au terme de mon premier mandat, plus un kilowattheure ne sera importé. Dans un souci de réalisme, nos efforts privilégieront l’autonomie des énergies renouvelables de proximité, tels que le petit solaire et l’éolien à finalité domestique. Les potentialités de l’hydrogène vert - y compris la conversion de l’ammoniac en intrant agricole à base de nitrate – soutiendront, d’abord, notre économie avant de satisfaire à la demande de l’étranger.
c. De l’alimentation, en eau, des populations de la vallée, des aires arides et des villes à forte densité d’habitants. Nous sommes à l’embouchure du fleuve Sénégal qui déverse, en période de pluviométrie élevée, 5 tonnes par seconde, dans l’océan ! Avec nos voisins et frères du Sénégal, nous voici seuls bénéficiaires d’une manne d’ailleurs sous-estimée. Du côté de la Mauritanie, nous manquent encore les outils prédictifs de la survie au milieu d’un désert en extension, à commencer par la cartographie des nappes fossiles. Alors que la sécheresse, l’exode rural, le réchauffement climatique et l’explosion de la démographie accentuent le défi du stress hydrique, s’impose à nous le besoin de centaines de barrages de retenue, opérationnels de juin à octobre notamment aux niveaux des bassins versants vers le fleuve. À l’exception de Foum Gleita, la majorité des ouvrages d’art dédiés cèdent ou débordent, à chaque saison des pluies, sous les flots tempétueux, d’où le désespoir de milliers de paysans. Au-delà des nécessités de l’agriculture intensive à laquelle le sud se prête davantage, nombre d’oasis et de localités du centre et du nord s’assèchent, nonobstant les excédents constatés ailleurs. Des canaux d’eau douce peuvent apporter la vie et préserver la biodiversité, partout en Mauritanie.
d. Le saut qualitatif en télécommunications et savoirs innovants, de l’internet individuel au data. Accomplir les préalables d’un relèvement multidimensionnel des outils de production, des services et des conditions de travail, nous oblige à rehausser la disponibilité des prestations, jusqu’à l’intérieur des zones les moins accessibles. De là, il importe de coupler l’essor des quatre réseaux sur lesquels je fonde mon projet pour la Mauritanie. Ainsi, je favoriserai l’investissement massif en fibre optique et de cuivre. Je n’omets, non plus, la vulgarisation de l’intelligence artificielle, notamment dans le domaine de la gestion dématérialisée, l’un des vecteurs de la lutte contre la corruption.
3. Nous rebâtirons l’instruction publique et lui confierons des rôles en concordance aux enjeux de notre époque que caractérisent l’âpreté de la compétition et l’instabilité des rapports de force à l’échelle de la planète :
- Cultiver l'esprit critique, la lucidité et la connaissance d’un monde en constante évolution et de plus en plus frénétique ;
- Préparer l’enfant et le jeune à l’acquisition d’un savoir qualifiant puis d’un métier qui allie décence du revenu et potentiel de mobilité sociale ;
- Restaurer le creuset de la nation où reprend forme la concorde et se consolide l’unité.
- Adopter une politique et des choix linguistiques assurant aux Mauritaniens la possibilité de communiquer entre eux et entre eux et les populations de la sous-région. Le principe du multilinguisme effectif à la sortie des études primaires devra permettre d’atteindre cet objectif. Pour cela, il est nécessaire de promouvoir l’apprentissage des langues nationales pour privilégier l’acquisition par les enfants de l’école primaire, à travers les langues maternelles, des connaissances fondamentales.
4. Il nous appartient de réviser le découpage administratif afin de le remettre en précurseur des objectifs de création de richesse et d’emploi, loin des particularismes, fantasmes et préjugés d’un âge révolu. Sept entités encadrent et organisent ma vision de l’aménagement du territoire, suivant les critères conjoints, de l’inclusion, l’économie et de la gouvernance :
- La région bleue couvre la côte, à l’exception de Nouakchott. Elle consacrera le primat du transport maritime, des pêcheries de mer, des industries liées, des chantiers navals, de l’océanographie et du tourisme de littoral ;
- La région verte s’étend sur la vallée du Fleuve du Guidimakha au Trarza. Elle redeviendra le grenier de la Mauritanie et assurera son autosuffisance en produits agricoles ;
- La région minière englobe le nord ultra-désertique. Elle développera les activités extractives et de transformation dans le respect des normes de protection de l’environnement ;
- La région des grands plateaux ceint les montagnes de l’Adrar, du Tagant et de l’Assaba. Elle se spécialisera en tourisme, artisanat et cultures de contre-saison ;
- La région du pastoralisme, sur les riches steppes des 2 Hodhs, assurera l’approvisionnement en viande, lait et dérivés. Elle accueillera l’enseignement et l’expérimentation vétérinaire, les usines d’embouche et d’engrais naturel, les fermes d’élevage et les manufactures de cuir.
- La région prioritaire de développement économique et social (région nouvellement individualisée, victime du tracé contre nature de la route de l’espoir qui a contourné les zones à forte densité de population), regroupant les moughataa de Male, Barkéol, Mounghel et Mbout communément d’abord dénommé le triangle de la pauvreté puis de l’espoir.
- La région capitale, Nouakchott, centre du pouvoir d’Etat, tire profit d’un port de marchandise, de débarcadères de pêche artisanale et d’une aérogare internationale. Y réside, le tiers de la population de la Mauritanie. Congestionnée et d’urbanisation horizontale, elle doit se doter des équipements et commodités indispensable à une ville d’une telle taille. Son attractivité de vitrine du pays appelle un surcroît d’assainissement, et d’adduction d'eau, une alimentation fiable en courant, des surfaces de reboisement, des équipements sportifs et de loisirs, des lieux d’expression artistique, bref une qualité de vie moins aléatoire.
Mes chers compatriotes, ensemble, nous pouvons transformer notre pays. Nous devons y recréer la cité de l’honneur, de la fraternité et de la justice, à l’ombre apaisante de l’égalité des chances. Aujourd’hui, je vous invite à me rejoindre, dans cette noble quête. Avec votre concours, nous réaliserons une part de l’impossible ! Après des décennies de déni et de refoulement, osons la thérapie collective de la vérité et le volontarisme de la conviction ! Nous n'en sortirons que mieux disposés au succès !
إِنْ أُرِيدُ إِلَّا الْإِصْلَاحَ مَا اسْتَطَعْتُ وَمَا تَوْفِيقِي إِلَّا بِاللَّهِ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَإِلَيْهِ أُنِيبُ
Qu’ALLAH dirige nos pas vers le succès pour tous les mauritaniens
ESSELAMOU ALEÏKOUM WE RAHMATOULLAHI WE BARAKATOUHOU