Le sélectionneur national , Corentin Martins se livre à bâtons rompus pour la première fois depuis sa nomination aux commandes des Mourabitoune à la presse mauritanienne.Pour sa première grande sortie,le technicien français a opté en exclusivité pour RimSport.net.Sans détours,Martins aborde bien de sujets de l’heure.
Les Mourabitoune entament depuis lundi un premier stage ,en direction du CHAN2018.Quel est l’état d’esprit du groupe ?Quels enseignements peut-on en tirer ?
C’est un premier stage d’une série. Nous Comptons en organiser deux à trois. Pour cette fois-ci, j’ai fais venir six nouveaux joueurs par rapport au groupe qui avait disputé les qualifications de la CHAN 2016 afin de mieux les connaître et leur donner l’opportunité de prouver leur talent. Nous avons décidé d’ouvrir et d’élargir le groupe afin de mieux disposer d’un effectif large. Lors du prochain stage, d’autres joueurs pourraient intégrer la sélection. Nous suivons tous les joueurs à travers les rencontres de championnat. Et ceux qui sont susceptibles d’apporter un plus au groupe pour les éliminatoires seront appelés.
En perspective de ce stage se profile la rencontre amicale face au Bénin et la confrontation aller face au Libéria. Comment entrevoyez-vous ces deux rencontres ?
Par ailleurs, ce n’est pas sur que nous rencontrons le Bénin. Toutefois, ce qui est certain c’est que nous aurons un match amical avant les éliminatoires. Ce qui nous permettra de tester certaines choses et de prendre confiance. Nous pourrons aussi corriger certaines erreurs. Il importe de livrer deux à trois rencontres amicales avant l’échéance de qualification.
Néanmoins, le plus important pour nous est la double confrontation face au Libéria où nous souhaitons faire un bon résultat, à l’issue des deux manches.
Les Mourabitoune A ont livré le mois dernier à pas de charge deux rencontres amicales face au Bénin et le Congo. Quel bilan dressez-vous après ces deux sorties ?
C’est un très bon bilan. D’autant que nous avions rencontré deux sélections classées 66 ème et le 78 ème mondiale avant ces matches. Nous les avons battus. C’est bien sur le plan comptable et pour la confiance. Nous avions des craintes surtout par rapport à la deuxième confrontation face au Congo. Car, les joueurs n’avaient pas dans leur ensemble l’habitude de disputer deux matches en l’espace de trois jours .Ils m’ont néanmoins agréablement surpris. Ils ont livré un bien meilleur match face au Congo que contre le Bénin. En plus, avec six titulaires en moins. Donc, c’est très intéressant. Nous avons un groupe qui s’étoffe montrant à merveille au fil des matches de la qualité.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à prolonger avec les Mourabitoune ?
Les raisons ? J’ai toujours dit que je prenais du plaisir ici en Mauritanie, avec les joueurs. J’aurai voulu bien entendu voulu que nous nous qualifiions à la CAN 2017 et au CHAN 2016 .Malgré cela, nous avons montré de très bonnes choses, lors des éliminatoires. Mais,C’était très difficile de décrocher la qualification. Nonobstant, j’ai l’impression que les Mourabitoune ont progressé même si nous n’avons pas pu rééditer l’exploit d’il y a deux ans de cela. Je le répète, c’est difficile. Tout le monde veut le faire.Ensuite, il y avait une volonté commune de part et d’autres de poursuivre l’aventure et de relever le challenge.
Enfin, Je me sens bien en Mauritanie avec tout le monde aussi bien avec les dirigeants au premier rang desquels le président de la FFRIM, Ahmed Ould Yahya avec qui j’entretiens de très bons rapports que les joueurs. Donc, il n’y a pas de raison de ne pas vouloir prolonger avec la Mauritanie.
Dans quel état d’esprit se trouve aujourd’hui Corentin Martins à la tête des Mourabitoune ?
Dans un très bon état d’esprit. J’ai cette volonté de bien vouloir faire progresser les joueurs aussi bien individuellement que collectivement pour bien arriver à l’objectif que nous nous fixons :la qualification.
A-t-elle un style, cette équipe des Mourabitoune ?
C’est aux observateurs d’en décrire. Quant à moi, j’essaie de faire progresser les joueurs collectivement. J’essaie de les initier à cette philosophie : celle de créer du jeu. Et quand il y a un mouvement, il importe d’attaquer et de défendre. Je prône une attaque rapide ou placée ou d’en faire les deux quand l’occasion se présente.
Quelles sont vos ambitions avec les Mourabitoune ?
J’ai envie de faire progresser cette sélection. C’est pourquoi, j’essaie d’inculquer aux joueurs de l’ambition. Je ne cesse de leur répéter qu’il faudrait être ambitieux, vouloir gagner même si on a en face l’Argentine ou le Brésil. Peu importe !!!Ce qui est important est de rentrer dans les matches avec beaucoup d’ambitions, de respecter à la lettre les lignes de conduite, les consignes, de créer du jeu et marquer au bout du compte des buts.
Comment aborderez-vous les éliminatoires de la CAN 2019 ?Quel est cette fois ci l’objectif visé ?
Un premier match face au Botswana,en juin.C’est une équipe très difficile à jouer. J’ai déjà visionné trois à quatre de leurs vidéos. C’est une équipe très généreuse qui se bat quand elle perd à chaque fois la balle. Elle prend très peu de buts.ça ne sera pas si simple. Encore une fois, il va falloir que nous nous préparions au maximum avec plus de concentration.
Ce qui me tient à cœur le plus, c’est de décrocher une qualification pour la seconde fois au CHAN.L’autre objectif : c’est d’arriver à se qualifier pour la première fois à une phase finale de CAN même si nous évoluerons dans un groupe pas si facile.
Vous aviez sillonné la France en mission de prospection.Ya til de réelles chances de convaincre les joueurs que vous aviez ciblé notamment Kamara, Thiam, Samba à intégrer la sélection nationale ?
Bien sûr !!!Nous sommes toujours à la recherche, à l’affut de nouveaux joueurs .En France, la plupart des joueurs sont d’origine sénégalaise ou sénégalo mauritanien. Ils attendent toujours l’appel de la France à défaut du Sénégal. Mais je garde espoir. Il faudrait que l’on continue à travailler, à faire de bons résultats en sélection, cela leur donnera envie à venir .J’ai rencontre plusieurs joueurs. Et puis nous continuions les contacts. Avec les bons résultats des Mourabitoune, j’en suis sûr qu’ils diront oui un jour, et viendront défendre les couleurs mauritaniennes.
Dominique Da Sylva a-t-il une chance de réintégrer les Mourabitoune ?
Franchement, c’est une question que l’on me pose à chaque fois. DaSylva, je ne le connais pas. Je ne peux pas le juger.
Et puis,je fonctionne avec un groupe depuis deux ans. Ce groupe qui respecte les règles de conduite me donne entière satisfaction. Il n’y a pas de raisons que je change. Toutefois, je ne ferme la porte à personne. Tout joueur susceptible d’apporter un plus à la sélection pourrait être appelé. Encore une fois, je ne ferme la porte à personne. Adama Ba est revenu au bout d’une année d’absence avec plus d’hargne. Pour gagner des matches, il y a un fonctionnement et des codes de conduite à respecter. Dominique, je le croise à chaque fois dans les tribunes. Il n’y a aucun problème entre nous.
Mot particulier ?
En tant que sélectionneur et joueurs, nous souhaitons que le public réponde présent, se mettre derrière son équipe, pousse davantage sa sélection à donner le meilleur d’elle-même pour que nous puissions gagner les matches et nous qualifier.Une sélection a besoin de son public.
Propos recueillis par THIAM Mamadou
source rimsports.net
Les Mourabitoune entament depuis lundi un premier stage ,en direction du CHAN2018.Quel est l’état d’esprit du groupe ?Quels enseignements peut-on en tirer ?
C’est un premier stage d’une série. Nous Comptons en organiser deux à trois. Pour cette fois-ci, j’ai fais venir six nouveaux joueurs par rapport au groupe qui avait disputé les qualifications de la CHAN 2016 afin de mieux les connaître et leur donner l’opportunité de prouver leur talent. Nous avons décidé d’ouvrir et d’élargir le groupe afin de mieux disposer d’un effectif large. Lors du prochain stage, d’autres joueurs pourraient intégrer la sélection. Nous suivons tous les joueurs à travers les rencontres de championnat. Et ceux qui sont susceptibles d’apporter un plus au groupe pour les éliminatoires seront appelés.
En perspective de ce stage se profile la rencontre amicale face au Bénin et la confrontation aller face au Libéria. Comment entrevoyez-vous ces deux rencontres ?
Par ailleurs, ce n’est pas sur que nous rencontrons le Bénin. Toutefois, ce qui est certain c’est que nous aurons un match amical avant les éliminatoires. Ce qui nous permettra de tester certaines choses et de prendre confiance. Nous pourrons aussi corriger certaines erreurs. Il importe de livrer deux à trois rencontres amicales avant l’échéance de qualification.
Néanmoins, le plus important pour nous est la double confrontation face au Libéria où nous souhaitons faire un bon résultat, à l’issue des deux manches.
Les Mourabitoune A ont livré le mois dernier à pas de charge deux rencontres amicales face au Bénin et le Congo. Quel bilan dressez-vous après ces deux sorties ?
C’est un très bon bilan. D’autant que nous avions rencontré deux sélections classées 66 ème et le 78 ème mondiale avant ces matches. Nous les avons battus. C’est bien sur le plan comptable et pour la confiance. Nous avions des craintes surtout par rapport à la deuxième confrontation face au Congo. Car, les joueurs n’avaient pas dans leur ensemble l’habitude de disputer deux matches en l’espace de trois jours .Ils m’ont néanmoins agréablement surpris. Ils ont livré un bien meilleur match face au Congo que contre le Bénin. En plus, avec six titulaires en moins. Donc, c’est très intéressant. Nous avons un groupe qui s’étoffe montrant à merveille au fil des matches de la qualité.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à prolonger avec les Mourabitoune ?
Les raisons ? J’ai toujours dit que je prenais du plaisir ici en Mauritanie, avec les joueurs. J’aurai voulu bien entendu voulu que nous nous qualifiions à la CAN 2017 et au CHAN 2016 .Malgré cela, nous avons montré de très bonnes choses, lors des éliminatoires. Mais,C’était très difficile de décrocher la qualification. Nonobstant, j’ai l’impression que les Mourabitoune ont progressé même si nous n’avons pas pu rééditer l’exploit d’il y a deux ans de cela. Je le répète, c’est difficile. Tout le monde veut le faire.Ensuite, il y avait une volonté commune de part et d’autres de poursuivre l’aventure et de relever le challenge.
Enfin, Je me sens bien en Mauritanie avec tout le monde aussi bien avec les dirigeants au premier rang desquels le président de la FFRIM, Ahmed Ould Yahya avec qui j’entretiens de très bons rapports que les joueurs. Donc, il n’y a pas de raison de ne pas vouloir prolonger avec la Mauritanie.
Dans quel état d’esprit se trouve aujourd’hui Corentin Martins à la tête des Mourabitoune ?
Dans un très bon état d’esprit. J’ai cette volonté de bien vouloir faire progresser les joueurs aussi bien individuellement que collectivement pour bien arriver à l’objectif que nous nous fixons :la qualification.
A-t-elle un style, cette équipe des Mourabitoune ?
C’est aux observateurs d’en décrire. Quant à moi, j’essaie de faire progresser les joueurs collectivement. J’essaie de les initier à cette philosophie : celle de créer du jeu. Et quand il y a un mouvement, il importe d’attaquer et de défendre. Je prône une attaque rapide ou placée ou d’en faire les deux quand l’occasion se présente.
Quelles sont vos ambitions avec les Mourabitoune ?
J’ai envie de faire progresser cette sélection. C’est pourquoi, j’essaie d’inculquer aux joueurs de l’ambition. Je ne cesse de leur répéter qu’il faudrait être ambitieux, vouloir gagner même si on a en face l’Argentine ou le Brésil. Peu importe !!!Ce qui est important est de rentrer dans les matches avec beaucoup d’ambitions, de respecter à la lettre les lignes de conduite, les consignes, de créer du jeu et marquer au bout du compte des buts.
Comment aborderez-vous les éliminatoires de la CAN 2019 ?Quel est cette fois ci l’objectif visé ?
Un premier match face au Botswana,en juin.C’est une équipe très difficile à jouer. J’ai déjà visionné trois à quatre de leurs vidéos. C’est une équipe très généreuse qui se bat quand elle perd à chaque fois la balle. Elle prend très peu de buts.ça ne sera pas si simple. Encore une fois, il va falloir que nous nous préparions au maximum avec plus de concentration.
Ce qui me tient à cœur le plus, c’est de décrocher une qualification pour la seconde fois au CHAN.L’autre objectif : c’est d’arriver à se qualifier pour la première fois à une phase finale de CAN même si nous évoluerons dans un groupe pas si facile.
Vous aviez sillonné la France en mission de prospection.Ya til de réelles chances de convaincre les joueurs que vous aviez ciblé notamment Kamara, Thiam, Samba à intégrer la sélection nationale ?
Bien sûr !!!Nous sommes toujours à la recherche, à l’affut de nouveaux joueurs .En France, la plupart des joueurs sont d’origine sénégalaise ou sénégalo mauritanien. Ils attendent toujours l’appel de la France à défaut du Sénégal. Mais je garde espoir. Il faudrait que l’on continue à travailler, à faire de bons résultats en sélection, cela leur donnera envie à venir .J’ai rencontre plusieurs joueurs. Et puis nous continuions les contacts. Avec les bons résultats des Mourabitoune, j’en suis sûr qu’ils diront oui un jour, et viendront défendre les couleurs mauritaniennes.
Dominique Da Sylva a-t-il une chance de réintégrer les Mourabitoune ?
Franchement, c’est une question que l’on me pose à chaque fois. DaSylva, je ne le connais pas. Je ne peux pas le juger.
Et puis,je fonctionne avec un groupe depuis deux ans. Ce groupe qui respecte les règles de conduite me donne entière satisfaction. Il n’y a pas de raisons que je change. Toutefois, je ne ferme la porte à personne. Tout joueur susceptible d’apporter un plus à la sélection pourrait être appelé. Encore une fois, je ne ferme la porte à personne. Adama Ba est revenu au bout d’une année d’absence avec plus d’hargne. Pour gagner des matches, il y a un fonctionnement et des codes de conduite à respecter. Dominique, je le croise à chaque fois dans les tribunes. Il n’y a aucun problème entre nous.
Mot particulier ?
En tant que sélectionneur et joueurs, nous souhaitons que le public réponde présent, se mettre derrière son équipe, pousse davantage sa sélection à donner le meilleur d’elle-même pour que nous puissions gagner les matches et nous qualifier.Une sélection a besoin de son public.
Propos recueillis par THIAM Mamadou
source rimsports.net