Le candidat à la présidentielle de juin 2019 en Mauritanie, Sidi Mohamed Ould Boubacar a convié les journalistes à un dîner-presse organisé durant la soirée du samedi 6 avril 2019 à l’hôtel Mauricentre de Nouakchott. Entouré de son staff, dont Imam Cheikh, chargé de sa communication, l’ancien Premier Ministre de Ould Taya (1992-1995) et du Comité militaire pour la Justice et la Démocratie (CMJD) entre 2005 et 2007, a justifié sa longue absence du pays, pour avouer sa méconnaissance actuelle de la situation des médias en Mauritanie. « Je suis là à votre écoute, pour apprendre de vous les difficultés auxquels font face les journalistes et les médias dans ce pays, ainsi que des propositions que je pourrais intégrer dans mon programme de campagne » a-t-il déclaré à l’entame de la rencontre.
Avaient assisté à la rencontre, plusieurs directeurs de publication, des reporters et correspondants de presse.
Plusieurs intervenants lui ont brossé la désastreuse situation dans laquelle patauge la profession en Mauritanie et cela, depuis l’avènement du pouvoir de Mohamed Abdel Aziz, citant la « médiocrisation » volontaire du métier de journaliste par l’actuel président de la République et les cercles qui lui sont proches, dans le but d’ôter toute crédibilité à la presse dans ce pays. Ils ont évoqué la pagaille entretenue, l’avènement du journaliste-griot aboyeur au détriment des dignes représentants de la profession, qui ont été ostracisés et leurs entreprises poussés à la faillite. Ce déballage public des maux dont souffre les journalistes s’est poursuivi jusque-tard dans la soirée.
A la fin des témoignages, le candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar a déploré la situation dans laquelle patauge les médias en Mauritanie, promettant une fois élu à la Magistrature Suprême, de redorer le blason de cette profession qui constitue selon lui, l’axe primordial de toute démocratie.
C.A
source lauthentic.info
Avaient assisté à la rencontre, plusieurs directeurs de publication, des reporters et correspondants de presse.
Plusieurs intervenants lui ont brossé la désastreuse situation dans laquelle patauge la profession en Mauritanie et cela, depuis l’avènement du pouvoir de Mohamed Abdel Aziz, citant la « médiocrisation » volontaire du métier de journaliste par l’actuel président de la République et les cercles qui lui sont proches, dans le but d’ôter toute crédibilité à la presse dans ce pays. Ils ont évoqué la pagaille entretenue, l’avènement du journaliste-griot aboyeur au détriment des dignes représentants de la profession, qui ont été ostracisés et leurs entreprises poussés à la faillite. Ce déballage public des maux dont souffre les journalistes s’est poursuivi jusque-tard dans la soirée.
A la fin des témoignages, le candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar a déploré la situation dans laquelle patauge les médias en Mauritanie, promettant une fois élu à la Magistrature Suprême, de redorer le blason de cette profession qui constitue selon lui, l’axe primordial de toute démocratie.
C.A
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