Ahmed Ould Samory court depuis 43 ans derrière ses frais de mission que la Snim refuse, dit-il, de lui octroyer en dépit de multiples réclamations. Après avoir usé en vain de nombreuses correspondances, dont la dernière a été envoyé à Ahmed Salem Ould Béchir, ADG de l’époque, Ahmed Ould Samory, lassé par cette situation finira par porter plainte, le 1er juillet 2018 à l’inspection régionale du travail de Nouakchott Ouest. Finalement le contentieux va atterrir au tribunal du travail qui, en dépit de ‘’ la solidité de mon dossier’’ et de l’incapacité de la Snim à fournir des documents démontrant ma mutation à Nouakchott, par jugement n°163/2019, donna raison à la Snim. Malgré la légèreté de l’argumentaire de son avocat indiquant que les mutations ne sont pas signées par l’ADG et que les papiers à entêtes ne sont employés que pour les cadres. ‘’Nous avons montré en appel au tribunal une mutation signée par l’ADG au profit d’un chauffeur avec entête de la Snim’’, dira-t-il.
Sans fournir de documents authentiques, la SNIM, par le biais du chef de service régional du personnel adjoint et par lettre datée du 4 juillet 2018, s’est contentée, avance-t-il, de répondre à l’inspection du travail que je ne ‘’peux ne peut prétendre à aucun autre avantage lié à ma mutation à Nouakchott’’. Dans cette lettre pleine de contradictions, poursuit-il, il est fait mention que j’étais embauché à la Somima d’Akjoujt le 8 juillet 1977. Puis j’ai été muté à Nouadhibou en juin 1978 où j’ai continué à servir jusqu’en 1979. ‘’Pour des raisons de services, nous avons procédé à la mutation de l’intéressé à Nouakchott en 1979’’, écrit la Snim. ‘’Or sur instruction du directeur général, j’ai été envoyé en mission, le 10 aout 1978 de Nouadhibou à Nouakchott où je suis resté sans avoir été muté jusqu’à mon départ à la retraite. Cette contradiction n’a pas été prise en compte par le tribunal du travail. C’est une injustice que j’ai subie. Des gens ont usé du faux pour m’empêcher de bénéficier de mon droit. Chacun des administrateurs de la Snim a fui ses responsabilités. Je continuerai à défendre corps et âme mes droits’’, tonne-t-il.
saharamedias
Sans fournir de documents authentiques, la SNIM, par le biais du chef de service régional du personnel adjoint et par lettre datée du 4 juillet 2018, s’est contentée, avance-t-il, de répondre à l’inspection du travail que je ne ‘’peux ne peut prétendre à aucun autre avantage lié à ma mutation à Nouakchott’’. Dans cette lettre pleine de contradictions, poursuit-il, il est fait mention que j’étais embauché à la Somima d’Akjoujt le 8 juillet 1977. Puis j’ai été muté à Nouadhibou en juin 1978 où j’ai continué à servir jusqu’en 1979. ‘’Pour des raisons de services, nous avons procédé à la mutation de l’intéressé à Nouakchott en 1979’’, écrit la Snim. ‘’Or sur instruction du directeur général, j’ai été envoyé en mission, le 10 aout 1978 de Nouadhibou à Nouakchott où je suis resté sans avoir été muté jusqu’à mon départ à la retraite. Cette contradiction n’a pas été prise en compte par le tribunal du travail. C’est une injustice que j’ai subie. Des gens ont usé du faux pour m’empêcher de bénéficier de mon droit. Chacun des administrateurs de la Snim a fui ses responsabilités. Je continuerai à défendre corps et âme mes droits’’, tonne-t-il.
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