Un jihadiste lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s'est fait exploser dimanche et un autre a été tué par les forces de l'ordre lors d'une opération antiterroriste en Tunisie, a annoncé la Garde nationale.
Il s'agit de "deux éléments terroristes dangereux" dont l'un, "probablement étranger", était un dirigeant de la Phalange Okba Ibn Nafaa, en lien avec Aqmi, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Garde nationale (gendarmerie), Khalifa Chibani.
Un assaut a été lancé plus tôt dans la journée contre une maison à Sidi Bouzid (centre), après "des semaines" de surveillance, a-t-il dit.
Selon M. Chibani, "les unités de la Garde nationale avaient capté des contacts entre la phalange Okba Ibn Nafaa et des personnes à l'intérieur de la ville de Sidi Bouzid."
Pendant l'assaut, l'un des jihadistes "a été touché (par balle) et s'est fait exploser", a-t-il poursuivi.
L'autre portait également une ceinture d'explosifs mais a été abattu avant de pouvoir l'actionner, après un échange de tirs avec les forces de sécurité.
Selon un correspondant de l'AFP sur place, la police scientifique est arrivée sur les lieux en fin d'après-midi.
Le groupe "planifiait des opérations terroristes pendant le ramadan", mois de jeûne sacré musulman qui commence fin mai, a indiqué Chibani.
Trois personnes soupçonnées de liens avec le groupe ont été arrêtées et les recherches d'autres éventuels complices se poursuivent.
Depuis sa révolution en 2011, la Tunisie fait face à l'essor d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats, de policiers, de touristes mais aussi des civils.
Les autorités affirment avoir fait "des pas très importants dans la guerre contre le terrorisme" mais appellent toujours à la vigilance, et des démantèlements de cellules jihadistes sont régulièrement annoncés.
La Phalange Okba Ibn Nafaa, active dans les montagnes du centre-ouest tunisien, à la frontière avec l'Algérie, a revendiqué plusieurs attaques meurtrières contre les forces armées tunisiennes.
La Tunisie a aussi été le théâtre en 2015 et 2016 d'attentats majeurs revendiqués par le groupe Etat islamique (EI), comme celui qui a tué 38 touristes à Sousse (est) en juin 2015.
source (©AFP / 30 avril 2017 19h20)
Il s'agit de "deux éléments terroristes dangereux" dont l'un, "probablement étranger", était un dirigeant de la Phalange Okba Ibn Nafaa, en lien avec Aqmi, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Garde nationale (gendarmerie), Khalifa Chibani.
Un assaut a été lancé plus tôt dans la journée contre une maison à Sidi Bouzid (centre), après "des semaines" de surveillance, a-t-il dit.
Selon M. Chibani, "les unités de la Garde nationale avaient capté des contacts entre la phalange Okba Ibn Nafaa et des personnes à l'intérieur de la ville de Sidi Bouzid."
Pendant l'assaut, l'un des jihadistes "a été touché (par balle) et s'est fait exploser", a-t-il poursuivi.
L'autre portait également une ceinture d'explosifs mais a été abattu avant de pouvoir l'actionner, après un échange de tirs avec les forces de sécurité.
Selon un correspondant de l'AFP sur place, la police scientifique est arrivée sur les lieux en fin d'après-midi.
Le groupe "planifiait des opérations terroristes pendant le ramadan", mois de jeûne sacré musulman qui commence fin mai, a indiqué Chibani.
Trois personnes soupçonnées de liens avec le groupe ont été arrêtées et les recherches d'autres éventuels complices se poursuivent.
Depuis sa révolution en 2011, la Tunisie fait face à l'essor d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats, de policiers, de touristes mais aussi des civils.
Les autorités affirment avoir fait "des pas très importants dans la guerre contre le terrorisme" mais appellent toujours à la vigilance, et des démantèlements de cellules jihadistes sont régulièrement annoncés.
La Phalange Okba Ibn Nafaa, active dans les montagnes du centre-ouest tunisien, à la frontière avec l'Algérie, a revendiqué plusieurs attaques meurtrières contre les forces armées tunisiennes.
La Tunisie a aussi été le théâtre en 2015 et 2016 d'attentats majeurs revendiqués par le groupe Etat islamique (EI), comme celui qui a tué 38 touristes à Sousse (est) en juin 2015.
source (©AFP / 30 avril 2017 19h20)