La neuvième réunion des Chefs des Bureaux centraux nationaux (B.C.N.) INTERPOL d’Afrique de l’Ouest, organisée en coopération entre la direction générale de la Sûreté nationale, représentée par le Bureau central national (B.C.N.) INTERPOL, et l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), représentée par le Bureau régional d’Interpol pour l’Afrique de l’Ouest, basé à Abidjan (Côte d’Ivoire), a débuté lundi matin à l’hôtel Azalay de Nouakchott.
La première réunion de ce type sur la sécurité en dehors du siège d’Abidjan rassemblera les Bureaux centraux nationaux (B.C.N.) d’Interpol de 16 pays d’Afrique de l’Ouest.
La réunion de trois jours à Nouakchott a pour but d’explorer les possibilités de coopération en matière de sécurité entre les Bureaux nationaux d’Interpol, le Bureau régional d’Interpol pour l’Afrique de l’Ouest et l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL).
La rencontre abordera également les activités du Bureau régional d’Interpol pour l’Afrique de l’Ouest, l’expérience des Bureaux centraux nationaux d’Interpol et les perspectives d’avenir de la coopération policière régionale et internationale en matière de lutte contre la criminalité transnationale.
Le directeur général adjoint de la Sûreté nationale, le Commissaire Mohamed Vall Ould Taleb, a souligné l’importance pour la Mauritanie d’abriter cette rencontre annuelle des chefs des Bureaux INTERPOL d’Afrique de l’Ouest afin d’explorer les possibilités de coopération fructueuse entre les Bureaux concernés et l’Organisation Internationale de Police Criminelle (INTERPOL).
Il a salué le rôle central d’Interpol dans la lutte mondiale contre la criminalité et sa position en tant que plus grande et plus importante organisation de coopération policière au monde, notant que la coopération policière internationale est essentielle dans la lutte commune contre la criminalité transfrontalière, assurant du soutien de la Mauritanie à la vision d’Interpol à cet égard.
Il a indiqué que la stratégie sécuritaire de la Mauritanie est axée sur la prévention des risques et la protection contre les menaces en accordant une priorité particulière au travail de renseignement, ainsi que sur le renforcement de la sécurité des frontières, le contrôle de la migration et la modernisation continue de son système de sécurité en mettant l’accent sur la formation et l’entraînement, le renforcement des capacités opérationnelles des forces armées et de sécurité et la création d’un État civil moderne.
Consciente de l’importance de la coopération avec ses partenaires dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, la Mauritanie entretient une coopération étroite à tous les niveaux bilatéral, régional et international avec de nombreux pays frères et amis ainsi qu’avec les organisations et instances concernées, et souhaite renforcer sa coopération sécuritaire avec tous vers des horizons plus larges au service de la sécurité et de la stabilité mondiales, a-t-il dit.
Pour leur part, le directeur général adjoint d’Interpol pour l’Afrique de l’Ouest, M. Garba Baba Omar, le Chef du Bureau régional d’Interpol en Côte d’Ivoire, M. Paul Ouedraogo, et le directeur régional adjoint, M. Theos Badj, ont, tous, souligné l’importance de cette toute première réunion en dehors du pays siège, en insistant sur l’importance de la coopération régionale et internationale en matière de sécurité et de l’intégration entre les secteurs concernés dans les pays membres.
Ils ont également salué le rôle pionnier joué par la sécurité mauritanienne sur la scène régionale et internationale, et ont remercié les autorités mauritaniennes pour leur coopération constructive et leur contribution remarquable au succès de cette rencontre, faisant observer que le niveau de participation reflète l’intérêt des pays concernés et leur volonté de participer activement et de manière continue pour faire face aux défis communs en matière de sécurité.
La réunion s’est déroulée en présence du commissaire régional Yahoufdhou Ould Amar, directeur de la police judiciaire à la direction générale de la Sûreté nationale, et d’un certain nombre d’officiers de police.
AMI