L'ancien premier ministre mauritanien, Monsieur Sidi Mohamed Ould Boubacar est le premier invité de l'émission Rencontre Spéciale en direct sur le plateau de la télévision El Mauritaniya, ce mercredi 16 Octobre en fin d'après-midi.
Au cours de cette émission et dans ses réponses au journaliste, Monsieur Sidi Mohamed Ould Boubacar a listé les principaux problèmes dont souffrent le citoyen. Selon l’ancien candidat à la présidentielle du samedi 22 juin dernier, les secteurs de l’enseignement, de la santé, de l’emploi connaissent des problèmes graves et un remède sérieux demeure nécessaire.
Les problèmes de l’enseignement résultent dans le faible budget alloué au secteur, le pléthore dans les classes, la dégradation des infrastructures et les maigres salaires attribués aux instituteurs et professeurs, précisa Ould Boubacar dans une partie de ses réponses. Pour Ould Boubacar, si l’enseignement public connait une crise grave, le privé vit une pagaille sans précèdent et de ce fait il faut une restructuration de l’enseignement.
Selon l'ancien PM le fait d'empêcher les étudiants mauritaniens âgés de 25 ans de s’inscrire dans les universités de Nouakchott est le fruit de la politique de l’improvisation engagée durant les dix dernières années. Il a aussi souligné les problèmes dans le domaine de la santé, de la formation professionnelle et de l’emploi.
Du point de vue de ce cadre qui avait occupé durant les années passées plusieurs et importants postes au sommet de l’Etat, il faut de larges concertations avec les autres les parties. Des discussions et des échanges de visions et d’idées pourront contribuer au dénouement des problèmes qui entravent le développement des secteurs vitaux du pays. Sans des études approfondies et sérieuses aucun projet ne pourra aboutir, a-t-il dit.
Il a rappelé que la fermeture de la SONIMEX et de l’ENER a contribué au renforcement des rangs des chômeurs. Il a noté que la bonne gestion des ressources et la transparence dans les dépenses permettront de se situer et de recruter les jeunes.
Face aux souffrances des couches défavorisées, des populations rurales, des paysans et des éleveurs, il faut des plans d’action urgents et adéquats de la part de l’Etat.
Au courant de l’émission, il a été question des opposants en exil tels que Mohamed Ould Bouamattou, Mohamed Ould Debagh, Ould Limam Chafi en plus des journalistes et syndicalistes,…….
Il qualifia sa rencontre avec le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazwani d’une décision positive. Ce fait mérite d’être entretenu, dira Ould Boubacar. « J’ai exposé au Chef de l’Etat ma vision des faits et mes propositions afin d'apporter des solutions appropriées aux problèmes posés dans tous les domaines », a-t-il évoqué.
J’ai parlé de l’importance de la réforme du système de l’économie, d’une restructuration de l’organisation des élections, d’un dialogue inclusif, du diagnostic réel des différents problèmes que connaissent les secteurs, dit-t-il.
Selon ses propos, l’ensemble des mesures allant dans les sens du renforcement de la démocratie, de la liberté, de la transparence, du dialogue doivent être encouragées.
"Tant que l’économie n’est pas bonne, il ne faut pas s’attendre à des résultats positifs" précise Ould Boubacar.
Nous rappelons qu'au début de l'émission, il a salué l'ouverture de la télévision nationale à l'opposition et il a souhaité à que cette décision soit réelle. En ses termes, c'est un pas vers la culture de l'information et le renforcement de la démocratie.
tawary
Au cours de cette émission et dans ses réponses au journaliste, Monsieur Sidi Mohamed Ould Boubacar a listé les principaux problèmes dont souffrent le citoyen. Selon l’ancien candidat à la présidentielle du samedi 22 juin dernier, les secteurs de l’enseignement, de la santé, de l’emploi connaissent des problèmes graves et un remède sérieux demeure nécessaire.
Les problèmes de l’enseignement résultent dans le faible budget alloué au secteur, le pléthore dans les classes, la dégradation des infrastructures et les maigres salaires attribués aux instituteurs et professeurs, précisa Ould Boubacar dans une partie de ses réponses. Pour Ould Boubacar, si l’enseignement public connait une crise grave, le privé vit une pagaille sans précèdent et de ce fait il faut une restructuration de l’enseignement.
Selon l'ancien PM le fait d'empêcher les étudiants mauritaniens âgés de 25 ans de s’inscrire dans les universités de Nouakchott est le fruit de la politique de l’improvisation engagée durant les dix dernières années. Il a aussi souligné les problèmes dans le domaine de la santé, de la formation professionnelle et de l’emploi.
Du point de vue de ce cadre qui avait occupé durant les années passées plusieurs et importants postes au sommet de l’Etat, il faut de larges concertations avec les autres les parties. Des discussions et des échanges de visions et d’idées pourront contribuer au dénouement des problèmes qui entravent le développement des secteurs vitaux du pays. Sans des études approfondies et sérieuses aucun projet ne pourra aboutir, a-t-il dit.
Il a rappelé que la fermeture de la SONIMEX et de l’ENER a contribué au renforcement des rangs des chômeurs. Il a noté que la bonne gestion des ressources et la transparence dans les dépenses permettront de se situer et de recruter les jeunes.
Face aux souffrances des couches défavorisées, des populations rurales, des paysans et des éleveurs, il faut des plans d’action urgents et adéquats de la part de l’Etat.
Au courant de l’émission, il a été question des opposants en exil tels que Mohamed Ould Bouamattou, Mohamed Ould Debagh, Ould Limam Chafi en plus des journalistes et syndicalistes,…….
Il qualifia sa rencontre avec le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazwani d’une décision positive. Ce fait mérite d’être entretenu, dira Ould Boubacar. « J’ai exposé au Chef de l’Etat ma vision des faits et mes propositions afin d'apporter des solutions appropriées aux problèmes posés dans tous les domaines », a-t-il évoqué.
J’ai parlé de l’importance de la réforme du système de l’économie, d’une restructuration de l’organisation des élections, d’un dialogue inclusif, du diagnostic réel des différents problèmes que connaissent les secteurs, dit-t-il.
Selon ses propos, l’ensemble des mesures allant dans les sens du renforcement de la démocratie, de la liberté, de la transparence, du dialogue doivent être encouragées.
"Tant que l’économie n’est pas bonne, il ne faut pas s’attendre à des résultats positifs" précise Ould Boubacar.
Nous rappelons qu'au début de l'émission, il a salué l'ouverture de la télévision nationale à l'opposition et il a souhaité à que cette décision soit réelle. En ses termes, c'est un pas vers la culture de l'information et le renforcement de la démocratie.
tawary