Un accord de coopération a été signé, lundi, à Nouakchott pour appuyer la lutte contre le trafic illicite de migrants et la gestion de l'immigration irrégulière en Mauritanie.
L’accord a été signé, côté mauritanien, par le général de division Mesgharou Ould Sidi, directeur général de la sureté nationale, et du côté espagnol, le directeur général de la Police espagnole, M. Fransisco Parado, et du côté de l’UE par son ambassadeur à Nouakchott, SEM.Gwillyn Jones.
Il marque le début du projet de création d'un partenariat opérationnel conjoint pour appuyer la lutte contre le trafic illicite de migrants et la gestion de l'immigration irrégulière en Mauritanie, (POC), mise en œuvre par la coopération espagnole (FIIAPP), de l’ordre de 4,5 millions Euros.
Dans son mot pour l’occasion, le directeur général de la sureté a précisé que l'objectif visé, à travers ce partenariat, est d'appuyer les efforts de la lutte contre le trafic illicite de migrants et la gestion de la migration irrégulière en Mauritanie.
Il a ajouté que la migration irrégulière constitue un défi majeur, non seulement pour la Mauritanie, pays de transit par excellence, mais, également pour les pays de destination.
« Eu égard à sa position géographique, sa relative proximité du continent européen, l'étendue de son territoire, son environnement régional sévèrement impacté par l’insécurité endémique, les changements climatiques, les crises économiques multiformes, la Mauritanie a mené une politique volontariste dans le domaine de la répression des trafics de migrants et de la traite des êtres humains », a-t-il poursuivi.
Il a noté que la promulgation par la Mauritanie des lois reformées et actualisées en 2020 contre ces deux fléaux illustre la volonté politique des pouvoirs publics de faire face à ce type de criminalité.
Évoquant l’aspect institutionnel, le directeur général a rappelé la redéfinition des missions des services de lutte contre toute forme de délinquance, la place accordée à la protection des droits des victimes dans les textes de loi et la création d'un office central de répression du trafic illicite de migrants et de la traite des êtres humains .
M. Ould Sidi a enfin précisé que l'implication de l'union européenne dans cette lutte ne manquera pas de renforcer les acquis obtenus à travers cette coopération et améliorera les capacités de l’équipe conjointe d'investigations judiciaires et apportera un appui en moyens matériels et en formations pour renforcer les capacités internes des acteurs impliqués dans la lutte contre le trafic illicite des migrants et la traite des êtres humains.
Pour sa part, l’ambassadeur de l’UE à Nouakchott, SEM.Gwillyn Jones, a souligné que les projets touchant au domaine de la migration sont souvent sensibles, que ce soit dans les pays d'accueil, de transit ou d'origine.
Il a ajouté que la mise en œuvre de ce partenariat opérationnel conjoint, porte haut et fort le message et garantie que les activités du projet visent avant tout la protection de personnes vulnérables au trafic et à la traite.
Il s'agit, dit-il, pour nous de rappeler que les droits des migrants, leur traitement digne et respectueux, sont au centre de nos préoccupations conjointes.
Au sujet du trafic d'êtres humains, l’ambassadeur l’a qualifié d’activité criminelle contre laquelle il y a lieu de se mobiliser tous ensemble.
L’ambassadeur a, enfin, déclaré que l'Union européenne continuera à appuyer les activités relatives à la promotion de la migration légale, et notamment à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Gestion de la Migration.
Pour sa part, la secrétaire générale de la coopération espagnole, Mme N’Manquilada Zamora, a précisé que l’accord permettra à la police dans les deux pays de coordonner leurs actions et de faire front commun face au phénomène de la migration illégale, qui constitue un défi majeur pour tous les pays du monde.
Enfin, elle a noté que l’accord ouvrira la voie au renforcement de la coopération dans les domaines de la recherche, de la coopération et d’échange d’informations en matière de lutte contre la migration illégale. AMI
L’accord a été signé, côté mauritanien, par le général de division Mesgharou Ould Sidi, directeur général de la sureté nationale, et du côté espagnol, le directeur général de la Police espagnole, M. Fransisco Parado, et du côté de l’UE par son ambassadeur à Nouakchott, SEM.Gwillyn Jones.
Il marque le début du projet de création d'un partenariat opérationnel conjoint pour appuyer la lutte contre le trafic illicite de migrants et la gestion de l'immigration irrégulière en Mauritanie, (POC), mise en œuvre par la coopération espagnole (FIIAPP), de l’ordre de 4,5 millions Euros.
Dans son mot pour l’occasion, le directeur général de la sureté a précisé que l'objectif visé, à travers ce partenariat, est d'appuyer les efforts de la lutte contre le trafic illicite de migrants et la gestion de la migration irrégulière en Mauritanie.
Il a ajouté que la migration irrégulière constitue un défi majeur, non seulement pour la Mauritanie, pays de transit par excellence, mais, également pour les pays de destination.
« Eu égard à sa position géographique, sa relative proximité du continent européen, l'étendue de son territoire, son environnement régional sévèrement impacté par l’insécurité endémique, les changements climatiques, les crises économiques multiformes, la Mauritanie a mené une politique volontariste dans le domaine de la répression des trafics de migrants et de la traite des êtres humains », a-t-il poursuivi.
Il a noté que la promulgation par la Mauritanie des lois reformées et actualisées en 2020 contre ces deux fléaux illustre la volonté politique des pouvoirs publics de faire face à ce type de criminalité.
Évoquant l’aspect institutionnel, le directeur général a rappelé la redéfinition des missions des services de lutte contre toute forme de délinquance, la place accordée à la protection des droits des victimes dans les textes de loi et la création d'un office central de répression du trafic illicite de migrants et de la traite des êtres humains .
M. Ould Sidi a enfin précisé que l'implication de l'union européenne dans cette lutte ne manquera pas de renforcer les acquis obtenus à travers cette coopération et améliorera les capacités de l’équipe conjointe d'investigations judiciaires et apportera un appui en moyens matériels et en formations pour renforcer les capacités internes des acteurs impliqués dans la lutte contre le trafic illicite des migrants et la traite des êtres humains.
Pour sa part, l’ambassadeur de l’UE à Nouakchott, SEM.Gwillyn Jones, a souligné que les projets touchant au domaine de la migration sont souvent sensibles, que ce soit dans les pays d'accueil, de transit ou d'origine.
Il a ajouté que la mise en œuvre de ce partenariat opérationnel conjoint, porte haut et fort le message et garantie que les activités du projet visent avant tout la protection de personnes vulnérables au trafic et à la traite.
Il s'agit, dit-il, pour nous de rappeler que les droits des migrants, leur traitement digne et respectueux, sont au centre de nos préoccupations conjointes.
Au sujet du trafic d'êtres humains, l’ambassadeur l’a qualifié d’activité criminelle contre laquelle il y a lieu de se mobiliser tous ensemble.
L’ambassadeur a, enfin, déclaré que l'Union européenne continuera à appuyer les activités relatives à la promotion de la migration légale, et notamment à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Gestion de la Migration.
Pour sa part, la secrétaire générale de la coopération espagnole, Mme N’Manquilada Zamora, a précisé que l’accord permettra à la police dans les deux pays de coordonner leurs actions et de faire front commun face au phénomène de la migration illégale, qui constitue un défi majeur pour tous les pays du monde.
Enfin, elle a noté que l’accord ouvrira la voie au renforcement de la coopération dans les domaines de la recherche, de la coopération et d’échange d’informations en matière de lutte contre la migration illégale. AMI