Les institutions de presse independantes en Mauritanie vivent depuis deux semaines un blocus imposé par le ministère de l’Intérieur, après que la commission interministerielle de lutte contre le corona a refusé d’accoprder une exception aux équipes de presse, de circuler ,pendant les heures de couvre-feu, ou d’autoriser des journalistes indépendants à traverser les frontières fermées entre les villes et les wilayas de l’interieur.
Le Comité ministériel a , pourtant, donné une liberté absolue aux équipes affiliées aux médias officiels, afin de couvrir les activités du gouvernement en particulier, et de donner une bonne image du rôle qu’il joue, en l’imposant comme la seule entité habilitée à relayer des informations, à couvrir les activités et à suivre les conditions de la population. Et ce, malgré la libération de la presse – en théorie -et son independance d’une tutelle en supprimant le ministère de l’Information.
Tous les organes chargés de gérer le dossier de sécurité à l’intérieur du pays, rejettent l’octroi d’une autorisation de circuler aux institutions de presse privées,surtout les sites Web.
Ces médias privées s’ attendent donc , à une directive du président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwany qui les libérerait de l’emprise de l’urgence actuelle, aux fins de permettre à leurs journalistes ou à certains d’entre eux au moins, de suivre la réalité, d’évaluer les efforts , de surveiller les interférences , transmettre les souffrances des populations et contribuer à la sensibilisation et offrir un service dont le pays a besoin à un moment exceptionnel de son histoire
Source : http://zahraa.mr/node/23490
Traduit par adrar.info