L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré qu’il lui était interdit de parler en Mauritanie “à cause du régime au pouvoir depuis trois ans”.
Ould Abdel Aziz a souligné, lors d’une conférence dimanche dans la ville française de Bordeaux, que la Mauritanie a connu une baisse significative des libertés au cours de la période récente.
Concernant les prochaines élections, l’ancien président a déclaré que le gouvernement se précipitait pour l’organiser “à la lumière de l’exclusion de certains partis politiques et de l’absence d’achèvement du processus de renouvellement des cartes d’identité”.
Ould Abdel Aziz a ajouté que cette situation conduirait à l’exclusion et à la contrefaçon, ce qui est une “affaire dangereuse”, comme il l’a dit.
L’ancien président a décrit la levée des subventions aux carburants comme une “mesure injuste et injustifiée”, ajoutant : “Nous avons déjà fait face à une crise similaire et le citoyen a été protégé”, a-t-il dit.
L’ancien président s’était rendu en France, il y a une semaine, pour subir des examens médicaux, après la levée des procédures de contrôle judiciaire.
Points chauds / futureafrique