Des éclaircissements de l’administration du Centre hospitalier national de Nouakchott sur un enregistrement audio d’une femme travaillant dans le domaine caritatif ont été diffusés. L’administration du Centre hospitalier national a déclaré avoir écouté un enregistrement audio diffusé aujourd’hui sur certaines plateformes de médias sociaux, d’une femme appartenant à une ONG caritative disant qu’elle a été empêchée de distribuer des paniers de nourriture aux détenus du service des fractures et des brûlures graves.
Par conséquent, l’administration de l’hôpital a décidé d’apporter les points d’éclaircissements suivants :
La femme est arrivée ce matin au Centre hospitalier national avec les conserves qu’elle comptait distribuer aux invités, et a été accueillie avec respect et responsabilité par l’agent de sécurité, qui lui a expliqué que l’administration a des règlements et des lois concernant les associations caritatives et qu’elle doit justifier de son autorisation ou de son affiliation à l’association au nom du quelle elle entend distribuer mais s’y refuse, la Direction générale, tout en saluant toute bonne action, confirme qu’elle ouvre ses portes à toutes les associations caritatives agréées par l’Autorité et pour les assister dans leurs tâches, pour aider à soulager la souffrance des patients et de leurs accompagnateurs, mais en même temps rejeter l’anarchie, le chaos, le chantage et les illusions; l’Administration générale a souvent posté sur sa page Facebook officielle et son site web son avis pour que tout organisme de bienfaisance qui détient un agrément des autorités n’a qu’à contacter le service des affaires sociales de l’Administration générale du Centre hospitalier national, et présenter son autorisation officielle pour obtenir un reçu de l’administration qui lui permet d’entrer dans les services quand il le souhaite et distribuer ce qu’il veut.
Cet avis public est destiné à :
– Premièrement, pour assurer la sécurité des patients et de leurs accompagnateurs, car l’exposition de tout patient à une intoxication alimentaire résultant de la consommation de ces canettes distribuées, l’administration en porte la responsabilité et ne peut y donner suite que par une procédure administrative contrôlée, lui permettant de connaître l’Association distributeur, son adresse et son numéro d’agrément. Nous sommes dans un État de droit, pas dans une forêt, et l’administration est responsable devant la loi de la sécurité des visiteurs.
– Deuxièmement, il existe des groupes qui pratiquent le voyeurisme et la fraude et se font passer pour des œuvres caritatives pour voler aux patients et à leurs compagnons tout ce qu’ils possèdent, et ce phénomène ne peut être combattu que par l’ordre et la discipline.
– Troisièmement, il y a des parties qui prétendent être affiliées à des œuvres caritatives et qui n’ont rien à voir avec cela, sauf photographier des patients et envoyer leurs photos pour attirer les poches d’étrangers.
En conclusion, l’administration publique salue les associations caritatives et leurs responsables, et reconnaît l’importance de leur noble mission et de leur grande contribution au service et à l’aide des populations. Il est également bien conscient de l’importance de l’ordre et de la discipline pour tous, afin d’assurer la sécurité des patients, la réputation des associations et du système hospitalier.
alwiam