Cette récurrence des délestages dans la capitale économique mauritanienne est constatée depuis le début de ce mois d’août.
Ces délestages répétés et de longue durée ont conduit à la hausse des prix de la glace, utilisée notamment dans la conservation du poulpe à bord des pirogues, ont expliqué les différentes sources contactées par APA depuis Nouakchott, la capitale mauritanienne.
Le prix de la tonne de glace a été multiplié par trois, ont-elles confié, soulignant toutefois que certains promoteurs ont opté pour l’importation de la glace de Nouakchott : ce qui est tout aussi coûteux.
Face aux délestages, les propriétaires d’usines de conservation des stocks de poissons font habituellement recours aux groupes électrogènes.
Le gasoil auquel ils font recours ne procure pas une grande puissance de congélation aux usines utilisatrices qui ont du mal à satisfaire les besoins des clients. C’est la raison pour laquelle les pêcheurs artisanaux de Nouadhibou s’inquiètent pour leurs captures qui risquent de pourrir, faute de conservation.
MOO/odl/cat/APA source