« Nous trouvons notre compte dans cette méthode puisque nous nous partageons le coût du thé estimé à 500 ouguiya (750 FCFA ) », souligne Aicha Vall Mint Sidi, secrétaire dans un établissement public.

« Et puis, ajoute-t-elle, beaucoup d’employés optent désormais pour la prise du thé du matin au lieu de travail étant donné que sa consommation à la maison fait perdre beaucoup de temps ».

Outre les plantons, ce sont des buvettes ouvertes par des privés mauritaniens et ayant signé un contrat avec certaines administrations qui fournissent le thé aux travailleurs. Ces derniers payent via leur comptabilité qui défalque le dû sur leur salaire.

Pour les hauts responsables, les charges financières liées au thé sont généralement budgétisées par leurs employeurs. Partant de là, ils peuvent consommer à volonté du thé, en servir à leurs visiteurs ou aux participants à leurs réunions de travail.