Début ce vendredi à Nouakchott d’une série d’ateliers de formation pour les travailleurs du marché au poisson ;
Des ateliers qui vont bénéficier aux propriétaires des usines, les fédérations des poissonniers en prévision des améliorations attendues des infrastructures de base financées par la banque mondiale qui devraient améliorer le rendement de cette infrastructure, notamment après la construction du port de Tanit, 60 kilomètres au nord de Nouakchott.
La banque mondiale finance une extension de ce marché à travers certaines améliorations dont les plus importantes sont entre autres un mur de sécurité autour du marché, une extension électrique de moyenne tension, l’électrification des ruelles et les installations publiques, en plus de la construction de bâtiments administratifs et sécuritaires au niveau des 5 accès de l’infrastructure.
La deuxième phase du projet prévoit la construction de canaux d’assainissement, d’une station pour le traitement, une extension du réseau de distribution de l’eau potable, la construction d’un réseau pour la distribution de l’eau de mer pour les besoins de l’industrialisation, la construction de voies internes, la construction de hangars pour la commercialisation des produits de mer et le financement de l’achat de petits frigos pour les vendeuses de poisson.
Ces améliorations sont destinées à préparer ce marché traditionnel à recevoir les quantités de poissons pêchées et débarquées dans le port de Tanit qui ne dispose pas encore d’infrastructures indispensables pour le traitement, le stockage et la conservation des produits pêchés.
Les organisateurs de ces ateliers qui affirment que ces aménagements vont booster l’activité du marché ont demandé à tous les acteurs concernés de veiller sur sa propreté, de respecter les aires de stationnement réservées aux véhicules légers et utilitaires et de respecter les issues d’accès et de sorties.
Le secteur de la pêche occupe une place prépondérante dans l’économie mauritanienne pour avoir rapporté à l’état l’année dernière 1,2 milliards de dollars.
Le secteur de la pêche artisanale connait depuis plus d’une semaine des perturbations perpétrées par les opérateurs du secteur et les propriétaires des embarcations après la décision des autorités d’expulser des pêcheurs étrangers et de les empêcher d’accéder aux eaux territoriales mauritaniennes en vertu d’une stratégie gouvernementale destinée à « mauritaniser » le secteur de la pêche et à consolider sa contribution à la lutte contre le chômage.
Les grévistes prétextent le déficit en main d’œuvre qualifiée pour justifier leur mouvement de grève, ajoutant que la main d’œuvre nationale existe mais qu’elle ne représente que 5% des besoins du marché.
source saharamedias.net