Des travailleurs de la société nationale industrielle et minière (SNIM) ont salué les dernières décisions prises par le conseil d’administration de la société consacrant des augmentations de salaires et l’octroi, des gratifications et l’augmentation de l’aide sociale, des décisions disent-ils « surprenantes car ayant été prises sans recours à des grèves ».
Dans un entretien avec Sahara Medias le délégué syndical de l’union des travailleurs de Mauritanie, Hamada O. Bilal a dit qu’il a été surpris par ces décisions « intervenues cependant au moment opportun ».
Ces décisions, a dit le délégué de l’UTM, ont surpris les travailleurs, car elles ont été prises sans problèmes et sans un mouvement de grève, une situation à laquelle les travailleurs n’étaient pas habitués, puisque tout avantage n’était obtenu qu’après de multiples conflits et de multiples problèmes.
Des appels à multiplier les efforts pour augmenter la production se sont élevés au sein des travailleurs, une manière de témoigner la reconnaissance à la société.
Pour le délégué des travailleurs de la confédération des travailleurs de Mauritanie, Abdi O. El Moustaph ces décisions prouvent que la direction s’est intéressée aux revendications des travailleurs, a œuvré à leur satisfaction et les a défendu devant le conseil d’administration.
Il a appelé les travailleurs à préserver le climat serein au sein de la société afin de favoriser la multiplication de la production.
Il a demandé aux travailleurs de la société de commémorer ces avantages en mai prochain afin de ne pas oublier les situations qu’ils ont traversé auparavant.
Pour sa part le coordinateur régional de la confédération générale des travailleurs de Mauritanie, Ahmed ould Beyli a qualifié les décisions de la société « d’historiques » avant d’ajouter qu’elles sont le fruit d’un semblant de dialogue entre la direction de la société et les délégués du personnel, au cours duquel des recommandations ont été faites et il semble que le directeur général les a fait parvenir de la meilleur manière.
Ould Beyli qui faisait partie des délégués du personnel ayant dirigé la dernière grève, estime que leurs revendications ont été satisfaites au cours de la dernière réunion du conseil d’administration qu’il s’agisse de l’augmentation des salaires, les gratifications ou encore l’augmentation de la couverture sociale, dont l’enveloppe a été portée à 750 millions d’ouguiya.
Il a cependant appelé à la nécessité d’instaurer un partenariat basé sur le respect entre les travailleurs et la société, un partenariat qui permettra à tous de dépasser les obstacles qui pourraient se dresser devant le travail.
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