Pour rappel : alors que les rapports du Département d’Etat US pleuvaient chaque année indexant la situation des droits de l’homme en Mauritanie, alors que l’ex-ambassadeur courait rendre visite à Birame chez lui au sortir de prison, je fus le seul journaliste, pour ne pas dire le seul intellectuel francophone mauritanien, à m’être dressé contre les lacunes et excès de ces rapports et contre le manque de diplomatie de l’ex-ambassadeur alors qu’aucun élu de la majorité présidentielle n’a osé dire un mot publiquement.
Ce régime qui prône la résistance s’est lâchement tu, avalant des couleuvres alors qu’il n’a jamais manqué une occasion de s’attaquer à la France et à son ambassadeur pour moins de ça via le fameux porte-parole du gouvernement jamais avare en inepties. N’importe quel état dirigé par des gens ayant une sincère fierté aurait au moins, pour sauver les apparences, convoqué l’ambassadeur US pour explication mais comme dit un diction du terroir « l’esclave se trompe sur tout sauf sur son maître ».
1- http://chezvlane.blogspot.it/2015/08/rapport-terrifiant-sur-lesclavage.html?q=d%C3%A9partement+d%27%C3%A9tat
2- http://chezvlane.blogspot.it/2016/07/explosif-rapport-us-juin-2016-la.html?q=d%C3%A9partement+d%27%C3%A9tat
3- http://chezvlane.blogspot.it/2016/05/une-faute-diplomatique-la-visite-de.html?q=d%C3%A9partement+d%27%C3%A9tat
4- https://www.chezvlane.com/Abolition-Institute-la-desinformation-au-service-d-une-machine-de-guerre-en-Mauritanie_a3201.html
Je n’ai donc aucune leçon à recevoir de ceux qui voient des ennemis des maures blancs chaque fois qu’il est question de parler du sort des hratines. Je le dis car les métis sont toujours regardés comme des sortes de traîtres potentiels toujours sujets à choisir un camp contre l’autre dans une société actuellement sujette à la paranoïa incapable de nuance sur ces sujets dits « sensibles ».
J’appartiens aussi à une génération de maures qui n’ont pas connu les années de braise dont on souffert toute une génération de négro-mauritaniens. Etant trop jeunes au moment des faits pour avoir assez de sources pour y voir clair, nous avons été formatés pour une sorte de connivence passive. On nous a expliqués que des négro-mauritaniens voulaient prendre le pouvoir pour renverser le rapport de force et asservir les maures. Finalement on reste avec une sorte de brouillard quasiment reconnaissant de nous avoir sauvés.
C’est ainsi toujours d’opèrent les nationalistes de divers obédiences, les sectes, les identitaires : ils vous expliquent que vous êtes des leurs et que l’ensemble est en danger, l’ensemble doit se réunir pour se protéger contre les autres ; les autres étant toujours le danger qui porte en lui les germes de notre asservissement ou même de notre déportation voire de notre disparition.
J’appartiens donc à cette génération toujours prête à bondir pour défendre les maures, puisque c’est le sujet, maures en perpétuel danger car trop gentils, trop bons trop cons et qui se font toujours avoir. Tel est le jus avec lequel on a été biberonnés. Ce serait vrai si nous étions une minorité en danger sur nos terres or les maures blancs et noirs n’ont aucun souci à se faire tant qu’ils restent unis.
J’appartiens à cette génération qui n’a jamais connu de différence d'opportunités ni de discrimination entre maures par aucun pouvoir depuis 1960. Même sous Taya, on n’a pas connu cette atmosphère délétère entre maures avec cette curieuse naissance de mouvements hratines radicaux présentés comme soutenus par l’étranger notamment occidental alors que le régime actuel depuis 2008 leur donne, par sa discrimination négative des hratines, de quoi continuer à vociférer contre les maures blancs.
Inutile ici et maintenant encore une fois de prouver combien ce régime Azizien semble avoir une distance culturelle dans ses rapports avec les hratines. Il semble préférer les négro-mauritaniens, c’est désormais clair et tout le prouve : les premiers puissants généraux qui l’ont entouré alors que son pouvoir était encore mal installé et qu’il avait besoin d’hommes de confiance étaient négro-mauritaniens.
Ensuite il a dit publiquement, à maintes reprises à propos des hratines, qu’il était contre la discrimination positive ; celle que la Mauritanie d’hier a toujours fraternellement connue. A la place, la Mauritanie nouvelle a installé la discrimination négative dont sont épargnés les négro-mauritaniens qui bénéficient de solides ministères.
Ce constat dérange nos amis négro-mauritaniens mais ceux qui me connaissent savent combien loin de moi l’idée de vouloir les priver des quelques postes que leur communauté mérite mais il faut bien dire les choses et si les mouvements négro-mauritaniens qui parlent de raciste maure partagent souvent les idées de l’IRA, il faudrait qu’ils acceptent les faits à savoir que le régime azizien est plus proche des négro-mauritaniens que des hratines.
Longtemps j’ai eu du mal à comprendre ce qui se passe actuellement avec la Mauritanie Nouvelle jusqu’à ce que je réalise que ce régime est d’extrême droite dans tous les domaines : deux mandats de crise identitaire, de tensions raciales, d’indexation des étrangers, de populisme, de fanatisme, de discours uniquement fondé sur la sécurité, d’histoire révisée pour seul bilan une société divisée. Rien n’a envier au programme d’une Marine Le Pen si elle prenait le pouvoir.
Je ne suis pas un opposant, je ne crois pas que quiconque puisse changer les choses de l’extérieur ni de la rue, je suis contre les orientations de l’Ira et leur discours extrémiste que j’ai toujours combattu mais je ne peux pas me taire face à ce qui se passe à propos des maures noirs. Les voilà piégés entre un régime qui les marginalise et des mouvances radicales hratines qui parlent en leur nom.
C’est à tous les mauritaniens éclairés de l’intérieur du pouvoir de faire en sorte que les extrémismes n’aient jamais de preuve de cette discrimination des maures noirs comme si ce régime voulait leur faire payer toutes les orientations de l’IRA. Sans ce sursaut de l’intérieur du pouvoir, la société maure ne sera plus la même, elle finira une société néo-féodale de maures blancs qui marginalisent et dominent des maures noirs à tous les niveaux. Cela s’appelle du racisme. On n'y était plus grâce à la pacification et les premiers pas de la Nation, on n'y est pas encore retourné, mais on y va de façon décomplexée et quiconque en parle est indexé comme un journaliste français qui oserait sur une chaîne publique française critiquer le sionisme en France. Tout de suite il serait taxé d'antisémitisme primaire et lynché médiatiquement.
Ce régime qui prône la résistance s’est lâchement tu, avalant des couleuvres alors qu’il n’a jamais manqué une occasion de s’attaquer à la France et à son ambassadeur pour moins de ça via le fameux porte-parole du gouvernement jamais avare en inepties. N’importe quel état dirigé par des gens ayant une sincère fierté aurait au moins, pour sauver les apparences, convoqué l’ambassadeur US pour explication mais comme dit un diction du terroir « l’esclave se trompe sur tout sauf sur son maître ».
1- http://chezvlane.blogspot.it/2015/08/rapport-terrifiant-sur-lesclavage.html?q=d%C3%A9partement+d%27%C3%A9tat
2- http://chezvlane.blogspot.it/2016/07/explosif-rapport-us-juin-2016-la.html?q=d%C3%A9partement+d%27%C3%A9tat
3- http://chezvlane.blogspot.it/2016/05/une-faute-diplomatique-la-visite-de.html?q=d%C3%A9partement+d%27%C3%A9tat
4- https://www.chezvlane.com/Abolition-Institute-la-desinformation-au-service-d-une-machine-de-guerre-en-Mauritanie_a3201.html
Je n’ai donc aucune leçon à recevoir de ceux qui voient des ennemis des maures blancs chaque fois qu’il est question de parler du sort des hratines. Je le dis car les métis sont toujours regardés comme des sortes de traîtres potentiels toujours sujets à choisir un camp contre l’autre dans une société actuellement sujette à la paranoïa incapable de nuance sur ces sujets dits « sensibles ».
J’appartiens aussi à une génération de maures qui n’ont pas connu les années de braise dont on souffert toute une génération de négro-mauritaniens. Etant trop jeunes au moment des faits pour avoir assez de sources pour y voir clair, nous avons été formatés pour une sorte de connivence passive. On nous a expliqués que des négro-mauritaniens voulaient prendre le pouvoir pour renverser le rapport de force et asservir les maures. Finalement on reste avec une sorte de brouillard quasiment reconnaissant de nous avoir sauvés.
C’est ainsi toujours d’opèrent les nationalistes de divers obédiences, les sectes, les identitaires : ils vous expliquent que vous êtes des leurs et que l’ensemble est en danger, l’ensemble doit se réunir pour se protéger contre les autres ; les autres étant toujours le danger qui porte en lui les germes de notre asservissement ou même de notre déportation voire de notre disparition.
J’appartiens donc à cette génération toujours prête à bondir pour défendre les maures, puisque c’est le sujet, maures en perpétuel danger car trop gentils, trop bons trop cons et qui se font toujours avoir. Tel est le jus avec lequel on a été biberonnés. Ce serait vrai si nous étions une minorité en danger sur nos terres or les maures blancs et noirs n’ont aucun souci à se faire tant qu’ils restent unis.
J’appartiens à cette génération qui n’a jamais connu de différence d'opportunités ni de discrimination entre maures par aucun pouvoir depuis 1960. Même sous Taya, on n’a pas connu cette atmosphère délétère entre maures avec cette curieuse naissance de mouvements hratines radicaux présentés comme soutenus par l’étranger notamment occidental alors que le régime actuel depuis 2008 leur donne, par sa discrimination négative des hratines, de quoi continuer à vociférer contre les maures blancs.
Inutile ici et maintenant encore une fois de prouver combien ce régime Azizien semble avoir une distance culturelle dans ses rapports avec les hratines. Il semble préférer les négro-mauritaniens, c’est désormais clair et tout le prouve : les premiers puissants généraux qui l’ont entouré alors que son pouvoir était encore mal installé et qu’il avait besoin d’hommes de confiance étaient négro-mauritaniens.
Ensuite il a dit publiquement, à maintes reprises à propos des hratines, qu’il était contre la discrimination positive ; celle que la Mauritanie d’hier a toujours fraternellement connue. A la place, la Mauritanie nouvelle a installé la discrimination négative dont sont épargnés les négro-mauritaniens qui bénéficient de solides ministères.
Ce constat dérange nos amis négro-mauritaniens mais ceux qui me connaissent savent combien loin de moi l’idée de vouloir les priver des quelques postes que leur communauté mérite mais il faut bien dire les choses et si les mouvements négro-mauritaniens qui parlent de raciste maure partagent souvent les idées de l’IRA, il faudrait qu’ils acceptent les faits à savoir que le régime azizien est plus proche des négro-mauritaniens que des hratines.
Longtemps j’ai eu du mal à comprendre ce qui se passe actuellement avec la Mauritanie Nouvelle jusqu’à ce que je réalise que ce régime est d’extrême droite dans tous les domaines : deux mandats de crise identitaire, de tensions raciales, d’indexation des étrangers, de populisme, de fanatisme, de discours uniquement fondé sur la sécurité, d’histoire révisée pour seul bilan une société divisée. Rien n’a envier au programme d’une Marine Le Pen si elle prenait le pouvoir.
Je ne suis pas un opposant, je ne crois pas que quiconque puisse changer les choses de l’extérieur ni de la rue, je suis contre les orientations de l’Ira et leur discours extrémiste que j’ai toujours combattu mais je ne peux pas me taire face à ce qui se passe à propos des maures noirs. Les voilà piégés entre un régime qui les marginalise et des mouvances radicales hratines qui parlent en leur nom.
C’est à tous les mauritaniens éclairés de l’intérieur du pouvoir de faire en sorte que les extrémismes n’aient jamais de preuve de cette discrimination des maures noirs comme si ce régime voulait leur faire payer toutes les orientations de l’IRA. Sans ce sursaut de l’intérieur du pouvoir, la société maure ne sera plus la même, elle finira une société néo-féodale de maures blancs qui marginalisent et dominent des maures noirs à tous les niveaux. Cela s’appelle du racisme. On n'y était plus grâce à la pacification et les premiers pas de la Nation, on n'y est pas encore retourné, mais on y va de façon décomplexée et quiconque en parle est indexé comme un journaliste français qui oserait sur une chaîne publique française critiquer le sionisme en France. Tout de suite il serait taxé d'antisémitisme primaire et lynché médiatiquement.
Quelqu’un doit bien pouvoir raisonner Aziz pendant qu’il en est encore temps. Bien évidemment cette marginalisation peut durer éternellement et personne n’y pourra rien ni New York, ni Genève mais est-ce souhaitable ?
On peut comprendre qu’Aziz soit victime de sa mentalité d’un maure d’un certain âge qui a grandi plus près des négro-mauritaniens que des hratines et qui maintenant au sommet du pouvoir préfère la politique discrète de certains en temps de crise par exemple les forgerons après l’affaire Mkheitir : pas un bruit…
Une délégation reçue par Aziz avec des postes à la clé et pas des moindres au gouvernement et dans l’armée mais est-ce une raison de faire payer à tous les maures noirs si quelques-uns ont décidé de s’organiser pour défendre les droits des hratines en tant que communauté à part entière face à un régime manifestement d’extrême droite ? Ce n'est pas leur faute et c'est tout à fait banal dans un pays d'avoir des extrémistes de tous bords. Qui peut dire que les maures blancs et les négro-mauritaniens sont à l'abri des mouvances radicales ? A ceci près que sous Aziz, le discours raciste maure, négro-mauritanien et hratine a eu toute la liberté médiatique de s'exprimer et un Birame a même pu se présenter à l'élection présidentielle avec les parrainages de l'UPR...
De qui se moque-t-on ? Que se passe-t-il dans ce pays où l’on sent la Mauritanie d’hier plurielle et paisible livrée aux apprentis sorciers de la Mauritanie nouvelle ? Une chose est sûre : ils ont les moyens de leur projet et rien en face qui puisse les ralentir ou les raisonner. Encore une génération ou deux et ce pays sera tout autre, nous serons bientôt tous des étrangers face aux générations futures qui ne parleront peut-être plus hassania mais seulement arabe ; le hassania ne sera plus la langue que d’une génération de hratines nés après la discrimination, condamnés à être sous-éduqués et n’ayant plus personne au sommet de l’état et dans l’administration comme exemple de leur potentiel naturel.
Conditionnés à être fatalistes et complexés, ils finiront même pas croire que leurs gênes sont la cause de leurs incapacités et le pouvoir cynique pourra dire qu’il veut bien leur donner des responsabilités mais ils n’ont pas le niveau alors que lorsqu’il y en avait de compétents, de surdiplômés, ils furent marginalisés.
Je lance ce cri du cœur avant de me taire à ce sujet car je n'ai pas vocation à militer pour rien ni à affronter un pouvoir tout puissant. Je lance ce cri du coeur juste pour ne pas me sentir complice par le silence face à ce qui passe sous nos yeux. Ce qui arrive à la société maure est triste, la discrimination des maures noirs est devenue flagrante aux hautes responsabilités, c’est une honte et voilà qu’ils savent qu’on fait passer les négro-mauritaniens devant eux comme ultime manifestation de ce mépris d’état…
Ironie du sort, en matière d'unité nationale, la Mauritanie Nouvelle est moins constructive que la pacification qui a uni les mauritaniens autour d'un état juste. Aujourd’hui nous assistons impuissants à la dépacification à savoir détricoter l'héritage pacifié en commun pour retourner au tribalisme et à l’injustice féodale... De quoi rougir...
VLANE
On peut comprendre qu’Aziz soit victime de sa mentalité d’un maure d’un certain âge qui a grandi plus près des négro-mauritaniens que des hratines et qui maintenant au sommet du pouvoir préfère la politique discrète de certains en temps de crise par exemple les forgerons après l’affaire Mkheitir : pas un bruit…
Une délégation reçue par Aziz avec des postes à la clé et pas des moindres au gouvernement et dans l’armée mais est-ce une raison de faire payer à tous les maures noirs si quelques-uns ont décidé de s’organiser pour défendre les droits des hratines en tant que communauté à part entière face à un régime manifestement d’extrême droite ? Ce n'est pas leur faute et c'est tout à fait banal dans un pays d'avoir des extrémistes de tous bords. Qui peut dire que les maures blancs et les négro-mauritaniens sont à l'abri des mouvances radicales ? A ceci près que sous Aziz, le discours raciste maure, négro-mauritanien et hratine a eu toute la liberté médiatique de s'exprimer et un Birame a même pu se présenter à l'élection présidentielle avec les parrainages de l'UPR...
De qui se moque-t-on ? Que se passe-t-il dans ce pays où l’on sent la Mauritanie d’hier plurielle et paisible livrée aux apprentis sorciers de la Mauritanie nouvelle ? Une chose est sûre : ils ont les moyens de leur projet et rien en face qui puisse les ralentir ou les raisonner. Encore une génération ou deux et ce pays sera tout autre, nous serons bientôt tous des étrangers face aux générations futures qui ne parleront peut-être plus hassania mais seulement arabe ; le hassania ne sera plus la langue que d’une génération de hratines nés après la discrimination, condamnés à être sous-éduqués et n’ayant plus personne au sommet de l’état et dans l’administration comme exemple de leur potentiel naturel.
Conditionnés à être fatalistes et complexés, ils finiront même pas croire que leurs gênes sont la cause de leurs incapacités et le pouvoir cynique pourra dire qu’il veut bien leur donner des responsabilités mais ils n’ont pas le niveau alors que lorsqu’il y en avait de compétents, de surdiplômés, ils furent marginalisés.
Je lance ce cri du cœur avant de me taire à ce sujet car je n'ai pas vocation à militer pour rien ni à affronter un pouvoir tout puissant. Je lance ce cri du coeur juste pour ne pas me sentir complice par le silence face à ce qui passe sous nos yeux. Ce qui arrive à la société maure est triste, la discrimination des maures noirs est devenue flagrante aux hautes responsabilités, c’est une honte et voilà qu’ils savent qu’on fait passer les négro-mauritaniens devant eux comme ultime manifestation de ce mépris d’état…
Ironie du sort, en matière d'unité nationale, la Mauritanie Nouvelle est moins constructive que la pacification qui a uni les mauritaniens autour d'un état juste. Aujourd’hui nous assistons impuissants à la dépacification à savoir détricoter l'héritage pacifié en commun pour retourner au tribalisme et à l’injustice féodale... De quoi rougir...
VLANE