Le ministre des pêches et de l’économie maritime, M. Yahya Ould Abd Dayem, a indiqué que la supervision par le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, jeudi à Nouadhibou, du lancement des travaux de construction du quai des garde-côtes mauritaniens s’inscrit dans le cadre du parachèvement du système national des infrastructures maritimes, soulignant que ces réalisations viennent concrétiser, avec d’autres, le programme des réformes globales réalisé au niveau du secteur des pêches et de l’économie maritimes et lancé au début du premier mandat du Président de la République en 2009.
Il a ajouté que le début de la dernière décennie a été l’occasion pour l’avènement d’une nouvelle ère pour le secteur des pêches et de l’économie maritime qui a souffert pendant longtemps, a-t-il dit, d’une négligence flagrante, de la mauvaise gestion et d’un manque de planification malgré les ressources dont il dispose et les possibilités qu’il offre pour la création d’opportunités d’emploi.
Il a souligné que les réformes en cours ont été couronnées de succès grâce à une planification rigoureuse et une stratégie de gestion responsable pour un développement durable du secteur des pêches et de l’économie maritime 2015- 2019, stratégie qui a accordé un intérêt particulier au secteur, permis la durabilité des ressources maritimes et mis en place un système équitable et transparent pour le partage des revenus de ces ressources entre acteurs économiques et trésor public, permettant ainsi à la valeurs des exportations de pêche de passer au cours de la dernière décennie de 350 millions de dollars américains à plus d’un milliard de dollars et aux entrées directes du trésor public de doubler.
Il a aussi noté que le secteur a créé 60 000 opportunités d’emploi directes au lieu de 36 000 auparavant.
S’agissant du débarquement dans nos ports des captures de pêche, qui est considéré comme le plus important indicateur d’intégration du secteur dans le tissu économique national, le ministre a précisé que ces captures ont atteint 700 000 tonnes au lieu de 100 000 tonnes seulement en 2009.
Le ministre a ensuite parlé de la création des garde-côtes en 2012, soulignant que ce corps est investi de la mission de superviser les activités civiles de l’Etat en mer ainsi que du suivi, du contrôle et de la supervision civile des activités de pêche, de recherche et de sauvetage en mer dans les eaux soumises à la législation mauritanienne. Pour cette raison, a-t-il dit, les garde-côtes sont partie intégrante du système national de sécurité et leurs compétences comportent la protection de l’environnement en milieu marin et la lutte contre la migration clandestine par voie maritime ainsi que contre toutes les formes d’infractions, d’actes terroristes en mer, la sécurité des infrastructures portuaires et des infrastructures situées au large, l’application des loi et de la réglementation en vigueur, l’application des conventions internationales maritimes et l’assistance en matière de navigation.
Il a affirmé que les garde-côtes assument actuellement leur responsabilité en matière de contrôle dans toute la zone exclusive de la Mauritanie et tout le long de nos côtes s’étendant sur 750 kilomètres grâce à un système de contrôle complet comportant notamment 7 stations de radars de Nouadhibou à N’Diago équipés des moyens nécessaires et soutenus par deux bateaux équipés en haute mer : Arguin et Aoukar ainsi que par deux bateaux côtiers : Yacoub Ould Rajel et Lemreya 1, en plus de dizaines de vedettes rapides.
Le système comporte en outre un système de détection par satellite que notre pays a été le premier à utiliser dans la sous- région.
En plus de cela, il existe aussi des équipements développés pour le contrôle de la côte et le sauvetage en mer.
AMI
Il a ajouté que le début de la dernière décennie a été l’occasion pour l’avènement d’une nouvelle ère pour le secteur des pêches et de l’économie maritime qui a souffert pendant longtemps, a-t-il dit, d’une négligence flagrante, de la mauvaise gestion et d’un manque de planification malgré les ressources dont il dispose et les possibilités qu’il offre pour la création d’opportunités d’emploi.
Il a souligné que les réformes en cours ont été couronnées de succès grâce à une planification rigoureuse et une stratégie de gestion responsable pour un développement durable du secteur des pêches et de l’économie maritime 2015- 2019, stratégie qui a accordé un intérêt particulier au secteur, permis la durabilité des ressources maritimes et mis en place un système équitable et transparent pour le partage des revenus de ces ressources entre acteurs économiques et trésor public, permettant ainsi à la valeurs des exportations de pêche de passer au cours de la dernière décennie de 350 millions de dollars américains à plus d’un milliard de dollars et aux entrées directes du trésor public de doubler.
Il a aussi noté que le secteur a créé 60 000 opportunités d’emploi directes au lieu de 36 000 auparavant.
S’agissant du débarquement dans nos ports des captures de pêche, qui est considéré comme le plus important indicateur d’intégration du secteur dans le tissu économique national, le ministre a précisé que ces captures ont atteint 700 000 tonnes au lieu de 100 000 tonnes seulement en 2009.
Le ministre a ensuite parlé de la création des garde-côtes en 2012, soulignant que ce corps est investi de la mission de superviser les activités civiles de l’Etat en mer ainsi que du suivi, du contrôle et de la supervision civile des activités de pêche, de recherche et de sauvetage en mer dans les eaux soumises à la législation mauritanienne. Pour cette raison, a-t-il dit, les garde-côtes sont partie intégrante du système national de sécurité et leurs compétences comportent la protection de l’environnement en milieu marin et la lutte contre la migration clandestine par voie maritime ainsi que contre toutes les formes d’infractions, d’actes terroristes en mer, la sécurité des infrastructures portuaires et des infrastructures situées au large, l’application des loi et de la réglementation en vigueur, l’application des conventions internationales maritimes et l’assistance en matière de navigation.
Il a affirmé que les garde-côtes assument actuellement leur responsabilité en matière de contrôle dans toute la zone exclusive de la Mauritanie et tout le long de nos côtes s’étendant sur 750 kilomètres grâce à un système de contrôle complet comportant notamment 7 stations de radars de Nouadhibou à N’Diago équipés des moyens nécessaires et soutenus par deux bateaux équipés en haute mer : Arguin et Aoukar ainsi que par deux bateaux côtiers : Yacoub Ould Rajel et Lemreya 1, en plus de dizaines de vedettes rapides.
Le système comporte en outre un système de détection par satellite que notre pays a été le premier à utiliser dans la sous- région.
En plus de cela, il existe aussi des équipements développés pour le contrôle de la côte et le sauvetage en mer.
AMI