Human Rights Watch (HRW), une ONG de défense des humains, demande aux autorités mauritaniennes de libérer 2 blogueurs, Abderahmane ould Weddady et Cheikh ould Jiddou, arrêtés le 22 mars dernier, et de mettre fin à toutes les poursuites visant ces derniers, à travers une déclaration publiée samedi.
Ces 2 individus ont été placés en détention provisoire en fin de semaine dernière pour « dénonciation calomnieuse » visant la personne du chef de l’Etat, Mohamed ould Abdel Aziz, après la publication d’écrits annonçant la saisie d’un fonds mauritanien de 2 milliards de dollars attribué à des personnalités proches du pouvoir de Nouakchott, dans une banque des Emirats Arabes Unis (EAU-Dubaï).
La déclaration de HRW rappelle que les deux blogueurs « sont connus pour leurs écrits critiques à l’égard des dirigeants de Mauritanie » avec parfois « des allégations spécifiques portant sur des actes illégaux qu’aurait commis le président Mohamed ould Abdel Aziz.
Le jour de leur arrestation, le ministère public a déclaré qu’il enquêtait sur des personnes qui avaient sciemment diffusé des informations erronées », ajoute la déclaration de HRW.
Dans cette affaire « de toute évidence, c’est au messager que l’on s’en prend. Un pays qui se considère comme démocratique ne devrait pas mettre des gens en prison parce qu’ils ont publié des informations d’intérêt public, même si elles sont contestées et discutables », estime Mme Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen Orient et Afrique du Nord à HRW.
source lecalame.info
Ces 2 individus ont été placés en détention provisoire en fin de semaine dernière pour « dénonciation calomnieuse » visant la personne du chef de l’Etat, Mohamed ould Abdel Aziz, après la publication d’écrits annonçant la saisie d’un fonds mauritanien de 2 milliards de dollars attribué à des personnalités proches du pouvoir de Nouakchott, dans une banque des Emirats Arabes Unis (EAU-Dubaï).
La déclaration de HRW rappelle que les deux blogueurs « sont connus pour leurs écrits critiques à l’égard des dirigeants de Mauritanie » avec parfois « des allégations spécifiques portant sur des actes illégaux qu’aurait commis le président Mohamed ould Abdel Aziz.
Le jour de leur arrestation, le ministère public a déclaré qu’il enquêtait sur des personnes qui avaient sciemment diffusé des informations erronées », ajoute la déclaration de HRW.
Dans cette affaire « de toute évidence, c’est au messager que l’on s’en prend. Un pays qui se considère comme démocratique ne devrait pas mettre des gens en prison parce qu’ils ont publié des informations d’intérêt public, même si elles sont contestées et discutables », estime Mme Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen Orient et Afrique du Nord à HRW.
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