La rentrée scolaire en Inchiri s’est déroulée cette année sans accroc et en temps normal. Après une campagne de sensibilisation qui a impliqué les autorités, la direction régionale de l’enseignement, les associations de parents d’élèves et la société civile, élèves et enseignants étaient présents dès le premier jour de la rentrée, même si le nombre de classes et celui des enseignants n’était pas suffisant.
Selon M. Ahmed Salem Ould Baba Ahmed, directeur régional adjoint de l’enseignement, 3 503 du fondamental et 1 416 du secondaire qui ont pris le chemin des deux lycées publics et des 20 écoles dont 17 sont publiques et 3 sont privées. La proportion des filles est voisine de celle des garçons, les premières sont au nombre de 1673 contre 1830 garçons et, dans le secondaire, 649 filles et 767 garçons.
Dans le fondamental, ce sont 69 enseignants dans le primaire et 23 professeurs dans le secondaire qui prodiguent les cours.
Provisoirement, les élèves du lycée d’Akjoujt, qui est en reconstruction, suivent leurs cours dans l’école 2 et l’école 6 en attendant l’achèvement des travaux du lycée qui portent sur la construction de 24 salles de classe, un laboratoire, un bloc technique et des annexes sont financés par l’Agence Tadamoun. Ces travaux seront achevés dans six mois selon M. Ahmed Salem Ould Baba Ahmed.
Si l’état général des établissements scolaire est acceptable hormis quelques portes et fenêtres qui doivent être remplacées et un nombre insuffisant de table-bancs, c’est surtout le problème de déficit d’enseignants en français au niveau du primaire et de professeurs dans les classes supérieures du secondaire en particuliers ceux des matières scientifiques pour les classes des terminales.Actuellement le cycle secondaire dans la wilaya manque de 27 professeurs.
Pour palier cette insuffisance, il a été fait provisoirement appel aux professeurs volontaires pour faire des heures supplémentaires compensées financièrement par la Dren en attendant le redéploiement des prestataires de l’éducation nationale et la réaffectation de personnel même si les enseignants n’acceptent pas de gaité de cœur leur affectation en Inchiri en raison de leur exclusion du droit à la prime d’éloignement, étant considérés proches de Nouakchott.
Elèves et personnel d’encadrement attendent impatiemment qu’une solution définitive soit trouvée au problème du déficit du nombre des enseignants et professeurs. Le succès de l’année scolaire en sera fortement tributaire.
Enseignement privé à Akjoujt : Une action complémentaire de l’école publique
Les établissements scolaires privés restent encore très limités dans la capitale de l’Inchiri en raison de la faiblesse des investissements privés orientés vers ce secteur et de l’insuffisance des ressources humaines disponibles. Certains Akjoujtois ont entrepris des initiatives pour ouvrir des écoles privées pour jouer le rôle indispensable de complément de l’enseignement public dans la formation des générations montantes et la résorption du chômage. Mais ces initiatives demeurent encore fort timides.
Le directeur des « écoles Bilal », M. Mohamed Yahya Ould El Khales, souligne qu’en dépit
des efforts fournis par des fils de la wilaya, l’appoint du privé à l’action éducative reste très faible.
Néanmoins, les personnels d’encadrement et le corps enseignants des rares établissements scolaires privés à Akjoujt s’investissent pleinement pour contribuer efficacement à l’action éducative en fournissant des prestations de qualité.
La décision des pouvoirs publics d’associer les différents acteurs du secteur de l’éducation, malgré son caractère improvisé, a permis d’assurer une réelle réussite de l’ouverture de la présente année scolaire et les dispositions prises se sont répercutées positivement sur les élèves, le personnel d’encadrement et le corps enseignant tant au niveau des établissements publics que des établissements privés.
Evoquant l’enseignement privé, M. Mohamed Yahya Ould El Khales a affirmé que les écoles privées d’Akjoujt prodiguent un enseignement de qualité comme en atteste le niveau d’admission au cycle secondaire de leurs élèves, et qui a atteint l’année dernière 80%.
Le directeur des « écoles Bilal » fait remarquer que le secteur de l’enseignement fait face à un certain nombre d’obstacles, en particulier l’insuffisance des infrastructures, le déficit en enseignants et professeurs et la faiblesse de revenus de certaines familles qui n’ont pas les moyens financiers pour inscrire les enfants dans les écoles privées. De même, a-t-il ajouté, la décision d’imposition des écoles privées réduit considérablement les possibilités de celles-ci et limite leur capacité à réinvestir pour leur extension.
AMI
Selon M. Ahmed Salem Ould Baba Ahmed, directeur régional adjoint de l’enseignement, 3 503 du fondamental et 1 416 du secondaire qui ont pris le chemin des deux lycées publics et des 20 écoles dont 17 sont publiques et 3 sont privées. La proportion des filles est voisine de celle des garçons, les premières sont au nombre de 1673 contre 1830 garçons et, dans le secondaire, 649 filles et 767 garçons.
Dans le fondamental, ce sont 69 enseignants dans le primaire et 23 professeurs dans le secondaire qui prodiguent les cours.
Provisoirement, les élèves du lycée d’Akjoujt, qui est en reconstruction, suivent leurs cours dans l’école 2 et l’école 6 en attendant l’achèvement des travaux du lycée qui portent sur la construction de 24 salles de classe, un laboratoire, un bloc technique et des annexes sont financés par l’Agence Tadamoun. Ces travaux seront achevés dans six mois selon M. Ahmed Salem Ould Baba Ahmed.
Si l’état général des établissements scolaire est acceptable hormis quelques portes et fenêtres qui doivent être remplacées et un nombre insuffisant de table-bancs, c’est surtout le problème de déficit d’enseignants en français au niveau du primaire et de professeurs dans les classes supérieures du secondaire en particuliers ceux des matières scientifiques pour les classes des terminales.Actuellement le cycle secondaire dans la wilaya manque de 27 professeurs.
Pour palier cette insuffisance, il a été fait provisoirement appel aux professeurs volontaires pour faire des heures supplémentaires compensées financièrement par la Dren en attendant le redéploiement des prestataires de l’éducation nationale et la réaffectation de personnel même si les enseignants n’acceptent pas de gaité de cœur leur affectation en Inchiri en raison de leur exclusion du droit à la prime d’éloignement, étant considérés proches de Nouakchott.
Elèves et personnel d’encadrement attendent impatiemment qu’une solution définitive soit trouvée au problème du déficit du nombre des enseignants et professeurs. Le succès de l’année scolaire en sera fortement tributaire.
Enseignement privé à Akjoujt : Une action complémentaire de l’école publique
Les établissements scolaires privés restent encore très limités dans la capitale de l’Inchiri en raison de la faiblesse des investissements privés orientés vers ce secteur et de l’insuffisance des ressources humaines disponibles. Certains Akjoujtois ont entrepris des initiatives pour ouvrir des écoles privées pour jouer le rôle indispensable de complément de l’enseignement public dans la formation des générations montantes et la résorption du chômage. Mais ces initiatives demeurent encore fort timides.
Le directeur des « écoles Bilal », M. Mohamed Yahya Ould El Khales, souligne qu’en dépit
des efforts fournis par des fils de la wilaya, l’appoint du privé à l’action éducative reste très faible.
Néanmoins, les personnels d’encadrement et le corps enseignants des rares établissements scolaires privés à Akjoujt s’investissent pleinement pour contribuer efficacement à l’action éducative en fournissant des prestations de qualité.
La décision des pouvoirs publics d’associer les différents acteurs du secteur de l’éducation, malgré son caractère improvisé, a permis d’assurer une réelle réussite de l’ouverture de la présente année scolaire et les dispositions prises se sont répercutées positivement sur les élèves, le personnel d’encadrement et le corps enseignant tant au niveau des établissements publics que des établissements privés.
Evoquant l’enseignement privé, M. Mohamed Yahya Ould El Khales a affirmé que les écoles privées d’Akjoujt prodiguent un enseignement de qualité comme en atteste le niveau d’admission au cycle secondaire de leurs élèves, et qui a atteint l’année dernière 80%.
Le directeur des « écoles Bilal » fait remarquer que le secteur de l’enseignement fait face à un certain nombre d’obstacles, en particulier l’insuffisance des infrastructures, le déficit en enseignants et professeurs et la faiblesse de revenus de certaines familles qui n’ont pas les moyens financiers pour inscrire les enfants dans les écoles privées. De même, a-t-il ajouté, la décision d’imposition des écoles privées réduit considérablement les possibilités de celles-ci et limite leur capacité à réinvestir pour leur extension.
AMI