Des milliers de Palestiniens se sont rassemblés mercredi au pied de l'immense statue de Nelson Mandela à Ramallah, en Cisjordanie occupée, en soutien au millier de détenus en grève de la faim dans les prisons israéliennes.
"Liberté! Liberté!", ont-ils scandé sous une nuée de drapeaux palestiniens et d'autres frappés de l'emblématique image de Marwan Barghouthi, le leader de la grève surnommé le Mandela palestinien, mains menottées brandies en l'air dans son habit marron de prisonnier.
Marwan Barghouthi a été condamné à la perpétuité par Israël pour son rôle dans la seconde Intifada.
Depuis 17 jours, un millier de détenus palestiniens refusent de s'alimenter pour réclamer des visites familiales et médicales et des conditions de détention plus dignes.
Les Palestiniens affirment que 1.500 détenus refusent de se nourrir. Israël assure pour sa part que 300 d'entre eux ont accepté de mettre fin à leur mouvement et que le nombre de grévistes est de 920.
Depuis le 17 avril, leurs proches "sans aucune nouvelle" vivent "dans l'inquiétude permanente", indique à l'AFP Mahmoud al-Ziadeh, dont le fils Majd est en prison depuis 15 ans.
Hind Afena, elle, n'a plus revu ses fils Ahmed et Salah depuis qu'ils sont respectivement entrés en prison il y a six mois et un an. L'administration pénitentiaire israélienne lui refuse toute visite "pour des raisons de sécurité", dit-elle.
Ces refus que les Palestiniens estiment non-justifiés sont l'une des raisons de la grève.
Les soutiens des grévistes ont annoncé que 50 nouveaux prisonniers rejoindraient le mouvement jeudi, dont d'importants cadres des différents mouvements politiques comme Ahmed Saadat, le chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), la gauche historique.
Déterminés
"Israël ne peut pas nous faire taire, nous isoler ou nous briser (...) Cette grève de la faim vise à contrer les politiques d'occupation israéliennes injustes qui se poursuivent et s'accélèrent contre les prisonniers et leurs proches", a expliqué M. Barghouthi dans une nouvelle lettre sortie de prison.
"Nous sommes déterminés à mener ce combat quel qu'en soit le prix", affirme ce haut cadre du parti Fatah du président Mahmoud Abbas, dont plusieurs capitales étrangères et le Parlement européen réclament la libération, estimant qu'il pourrait jouer un rôle dans les efforts de paix avec Israël.
C'est pour ce processus moribond que M. Abbas devait plaider une nouvelle fois à l'occasion de sa première rencontre ce mercredi avec son homologue Donald Trump à la Maison Blanche.
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina a appelé la communauté internationale à saisir cette "véritable opportunité de construire la paix".
M. Abbas s'est envolé pour Washington en laissant derrière lui des Territoires palestiniens profondément divisés. A Gaza, il est régulièrement accusé dans des manifestations de vouloir couper les vivres des Gazaouis.
Une manifestation à l'appel du Fatah comme celle organisée en Cisjordanie en solidarité avec les grévistes de la faim, a d'ailleurs été annulée à Gaza tandis que, selon l'ONG des droits de l'Homme al-Mizan, "de nombreux cadres et membres du Fatah ont été convoqués par les forces de sécurité" du Hamas.
source (©AFP / 03 mai 2017 19h03)
"Liberté! Liberté!", ont-ils scandé sous une nuée de drapeaux palestiniens et d'autres frappés de l'emblématique image de Marwan Barghouthi, le leader de la grève surnommé le Mandela palestinien, mains menottées brandies en l'air dans son habit marron de prisonnier.
Marwan Barghouthi a été condamné à la perpétuité par Israël pour son rôle dans la seconde Intifada.
Depuis 17 jours, un millier de détenus palestiniens refusent de s'alimenter pour réclamer des visites familiales et médicales et des conditions de détention plus dignes.
Les Palestiniens affirment que 1.500 détenus refusent de se nourrir. Israël assure pour sa part que 300 d'entre eux ont accepté de mettre fin à leur mouvement et que le nombre de grévistes est de 920.
Depuis le 17 avril, leurs proches "sans aucune nouvelle" vivent "dans l'inquiétude permanente", indique à l'AFP Mahmoud al-Ziadeh, dont le fils Majd est en prison depuis 15 ans.
Hind Afena, elle, n'a plus revu ses fils Ahmed et Salah depuis qu'ils sont respectivement entrés en prison il y a six mois et un an. L'administration pénitentiaire israélienne lui refuse toute visite "pour des raisons de sécurité", dit-elle.
Ces refus que les Palestiniens estiment non-justifiés sont l'une des raisons de la grève.
Les soutiens des grévistes ont annoncé que 50 nouveaux prisonniers rejoindraient le mouvement jeudi, dont d'importants cadres des différents mouvements politiques comme Ahmed Saadat, le chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), la gauche historique.
Déterminés
"Israël ne peut pas nous faire taire, nous isoler ou nous briser (...) Cette grève de la faim vise à contrer les politiques d'occupation israéliennes injustes qui se poursuivent et s'accélèrent contre les prisonniers et leurs proches", a expliqué M. Barghouthi dans une nouvelle lettre sortie de prison.
"Nous sommes déterminés à mener ce combat quel qu'en soit le prix", affirme ce haut cadre du parti Fatah du président Mahmoud Abbas, dont plusieurs capitales étrangères et le Parlement européen réclament la libération, estimant qu'il pourrait jouer un rôle dans les efforts de paix avec Israël.
C'est pour ce processus moribond que M. Abbas devait plaider une nouvelle fois à l'occasion de sa première rencontre ce mercredi avec son homologue Donald Trump à la Maison Blanche.
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina a appelé la communauté internationale à saisir cette "véritable opportunité de construire la paix".
M. Abbas s'est envolé pour Washington en laissant derrière lui des Territoires palestiniens profondément divisés. A Gaza, il est régulièrement accusé dans des manifestations de vouloir couper les vivres des Gazaouis.
Une manifestation à l'appel du Fatah comme celle organisée en Cisjordanie en solidarité avec les grévistes de la faim, a d'ailleurs été annulée à Gaza tandis que, selon l'ONG des droits de l'Homme al-Mizan, "de nombreux cadres et membres du Fatah ont été convoqués par les forces de sécurité" du Hamas.
source (©AFP / 03 mai 2017 19h03)