Un certain nombre de députés proches du président de la République, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwany, ont décidé d’entreprendre des démarches au sein du Parlement, en vue de promulguer de nouvelles lois particuliéres qui permettent de traduire l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz devant la commission d’enquête parlementaire
Cette commission parlementaire est formée par la majorité de ceux qui soutenaient l’homme précédemment et qui dénoncent aujourd’hui les violations financières et administratives ,pendant sa période de règne, comme les dénonçaient auparavent, ses opposants.
Les amendements, qui doivent être présentés au Parlement , au début de la semaine prochaine, visent à modifier le reglement interieur de l’Assemblée nationale et stipulent la possibilité de recourir à la force publique pour amener les témoins à se présenter devant la commission parlementaire
Une procédure qui ouvre la voie à l’envoi d’une force de la police ou de la gendarmerie, pour amener l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz devant la commission, dans le cadre des efforts visant à l’humilier pour le détruire politiquement.
En fait, une répetition d’ un scénario précédent que Ould Abdel Aziz avait utilisé à l’endroit de certains symboles de la commission et des membres de la famille de l’ancien président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Scénario qui a été largement critiqué, à l’époque, par les partis d’opposition et les leaders de la classe politique et juridique en Mauritanie.
Certains députés suggèrent également la possibilité de réduire les pouvoirs du président de l’Assemblée nationale, Cheikh Ould Baya, en raison du différend qui l’oppose à certains membres de la commission parlementaire sur le mécanisme de conduite des travaux au sein du Parlement. Le tout sur fond de considérations régionales, au sein du camp majoritaire soutenant le président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwany, après sept mois de sa prise des rênes du pouvoir.
Source : http://zahraa.mr/node/23621
Traduit par adrar info