Comment abordez-vous la compétition ?
Corentin Martins : “On n’a pas de préférence, on va prendre les équipes en face de nous avec plaisir en essayant de faire le maximum pour gagner le plus de match possible.”
Comment expliquez-vous la qualification de la Mauritanie pour sa première CAN ?
Corentin Martins : “La victoire lors de notre premier match au Botswana a été importante. Lors de la double confrontation avec l’Angola, on a su réagir à domicile pour l’emporter et nous ouvrir la voie vers une qualification, ce qu’on a fait en battant à nouveau le Botswana. Ce match-là a été difficile à préparer, les gens nous voyaient déjà qualifiés avant même d’avoir joué. Il y a eu beaucoup de bonheur pour le peuple mauritanien à la fin.”
Vous avez réussi à placer la Mauritanie au rang des nations qui comptent en Afrique de l’Ouest.
Corentin Martins : “On fait partie des 24 meilleures équipes qualifiées pour la CAN mais il faut que cela dure. Confirmer est plus difficile et il faut continuer de progresser.”
La réussite des Mourabitounes est-ce aussi celle du de développement du football local ?
Corentin Martins : “Dans l’avenir, la Mauritanie aura des équipes de qualité car le travail effectué par le président et le DTN porte ses fruits. A mon arrivée, il y a quatre ans, il y avait un championnat de première division. Cela fait deux ans, à présent, qu’on a des championnats de première et deuxième divisions. Sans parler des U19, U17, U15, des équipes féminines. C’est extraordinaire. On débute l’année prochaine un championnat U13. Peu de pays en Afrique ont ses possibilités là. Ces championnats de jeunes alimenteront les sélections nationales, voire la sélection A.”
Est-ce que les talents mauritaniens s’exportent mieux ?
Corentin Martins : “C’était difficile mais ça va mieux. La Mauritanie était mal classée au classement FIFA et peu représentée sur les compétitions internationales. Deux qualifications au CHAN et une pour la CAN changent la donne. Il y a quatre ans, seuls six joueurs de l’équipe A jouaient à l’étranger pour 17 joueurs locaux. Aujourd’hui, c’est l’inverse avec seulement 6 joueurs locaux. La sélection est vraiment devenue une vitrine.”