Une campagne de sensibilisation aux violences basées sur le genre (VBG) et à la santé reproductive, organisée par Médecins du Monde en partenariat avec plusieurs secteurs gouvernementaux (ministères de la Santé, de l'Emploi, de la Culture et des Affaires sociales), et financée par l'Union européenne, a débuté ce mardi à Dar-Naiim à Nouakchott.
Cette campagne, qui se poursuivra jusqu'au 2 juin, lancée sous le slogan (Pourquoi cela?), vise à faire prendre conscience de façon précoce aux jeunes l'importance d'un comportement respectueux envers les autres, en particulier les filles et les femmes qui souffrent encore d'abus.
Durant deux semaines, la troisième phase de cette campagne organisée sous le visera principalement les écoles de Nouakchott, de Kiffa, et de Sélibabi ciblant les plus jeunes pour les sensibiliser à leur droit au respect et à l’intégrité de leur personne.
Dans une allocution qu’elle a prononcée à cette occasion, la représentante du ministère de la santé, Mme Mariam kébé, a indiqué que la pandémie de covid-19 a aggravé le problème des violences basées sur le genre en permettant de confiner les victimes avec leurs agresseurs et entravant le recours aux structures sanitaires.
Elle a fait noter que les violences basées sur le genre apparaissent comme des points prioritaires dans le PNDS 2021-2030 et la SCAPP 2016-2030, notamment en matière de renforcement des capacités des décideurs, des prestataires et des communautés pour une meilleure prise en compte de la lutte contre les inégalités du genre et les pratiques néfastes.
Pour sa part, Mme Anne-Françoise Paradis, chargée d’affaires à la Délégation européenne, a précisé que cette campagne menée en appui au programme national de Développement sanitaire du ministère de la Santé a permis, au travers de nombreux évènements tels que des concerts, des expositions photos ou campagnes d’affichage, de sensibiliser les populations mauritaniennes, en particulier des jeunes dès leurs enfance aux VBG et à la santé des femmes.
Cette campagne a permis, ajoute- t-elle, de mieux connaitre les Unités Spécialisées de prise en charge des femmes victimes de violences (USPEC) mises en place à Nouakchott, à Sélibabi, à Kiffa et bientôt à Kaédi. Et ce, grâce au soutien de l’Union européenne à travers ses membres notamment l’Agence espagnole de coopération et l’Agence française de Développement.
Au terme de son intervention elle a réaffirmé la détermination de l’Union européenne à contribuer à l’accès égal des femmes et des filles aux services de santé, de l’éducation et à leur autonomisation économique.
En support à cette campagne de sensibilisation, un livre pour enfants intitulé «Toutou est-elle têtue?» a été édité. Ce livre raconte le parcours de vie d’une petite fille Toutou, entourée et soutenue par sa famille, qui fait face à des situations délicates et qui ose dire non quand elle juge la situation inacceptable ou irrespectueuse.
AMI
Cette campagne, qui se poursuivra jusqu'au 2 juin, lancée sous le slogan (Pourquoi cela?), vise à faire prendre conscience de façon précoce aux jeunes l'importance d'un comportement respectueux envers les autres, en particulier les filles et les femmes qui souffrent encore d'abus.
Durant deux semaines, la troisième phase de cette campagne organisée sous le visera principalement les écoles de Nouakchott, de Kiffa, et de Sélibabi ciblant les plus jeunes pour les sensibiliser à leur droit au respect et à l’intégrité de leur personne.
Dans une allocution qu’elle a prononcée à cette occasion, la représentante du ministère de la santé, Mme Mariam kébé, a indiqué que la pandémie de covid-19 a aggravé le problème des violences basées sur le genre en permettant de confiner les victimes avec leurs agresseurs et entravant le recours aux structures sanitaires.
Elle a fait noter que les violences basées sur le genre apparaissent comme des points prioritaires dans le PNDS 2021-2030 et la SCAPP 2016-2030, notamment en matière de renforcement des capacités des décideurs, des prestataires et des communautés pour une meilleure prise en compte de la lutte contre les inégalités du genre et les pratiques néfastes.
Pour sa part, Mme Anne-Françoise Paradis, chargée d’affaires à la Délégation européenne, a précisé que cette campagne menée en appui au programme national de Développement sanitaire du ministère de la Santé a permis, au travers de nombreux évènements tels que des concerts, des expositions photos ou campagnes d’affichage, de sensibiliser les populations mauritaniennes, en particulier des jeunes dès leurs enfance aux VBG et à la santé des femmes.
Cette campagne a permis, ajoute- t-elle, de mieux connaitre les Unités Spécialisées de prise en charge des femmes victimes de violences (USPEC) mises en place à Nouakchott, à Sélibabi, à Kiffa et bientôt à Kaédi. Et ce, grâce au soutien de l’Union européenne à travers ses membres notamment l’Agence espagnole de coopération et l’Agence française de Développement.
Au terme de son intervention elle a réaffirmé la détermination de l’Union européenne à contribuer à l’accès égal des femmes et des filles aux services de santé, de l’éducation et à leur autonomisation économique.
En support à cette campagne de sensibilisation, un livre pour enfants intitulé «Toutou est-elle têtue?» a été édité. Ce livre raconte le parcours de vie d’une petite fille Toutou, entourée et soutenue par sa famille, qui fait face à des situations délicates et qui ose dire non quand elle juge la situation inacceptable ou irrespectueuse.
AMI