M. Aziz a avancé ce chiffre dans un mot prononcé, mercredi à Nouakchott, à l’ouverture de la cérémonie de lancement de la Semaine nationale de la santé de la reproduction, organisée cette année sous le thème « Tous unis pour la réduction des décès des mères et des nouveau-nés ».
La célébration d’une telle semaine a pour but de sensibiliser autour de la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Dans une allocution à la même occasion, le ministre de la Santé mauritanien, Kane Boubacar, a souligné que la Mauritanie est confrontée à une double problématique dans le domaine de la santé maternelle, néonatale et infantile du fait d’une forte natalité et d’une mortalité maternelle, néonatale et infantile très élevée.
Cela, a-t-il expliqué, demande de la part du gouvernement des engagements forts et des actions parfaites visant l’amélioration de la couverture des interventions destinées à réduire la mortalité et facilitant l’accessibilité aux soins de qualité.
Le ministre a rappelé que le Programme de développement sanitaire révisé 2017-2020 prend en compte, par une approche plus globale et plus cohérente, cette dimension comme action prioritaire pour l’atteinte des objectifs de développement durable.
Il a également cité dans ce contexte l’adoption de la loi sur la santé de reproduction, la Stratégie de la santé de la reproduction 2016-2020, le Plan de repositionnement de la planification familiale 2014-2018, la consolidation et l’extension du forfait obstétrical, la création du Centre hospitalier de la mère et de l’enfant et la formation et le renforcement des capacités en ressources humaines de la santé.