Le président de la Commission d’organisation des compétitions interclubs et de la licence des clubs au sein de la Confédération africaine de football (Caf), dans un entretien accordé à Marca, quotidien sportif espagnol, a soutenu que la périodicité actuelle du Mondial n’est pas dans l’intérêt du continent noir.Le 21 mai dernier, la Fédération internationale de football association (Fifa) a autorisé la réalisation d’une étude de faisabilité portant sur l’organisation biennale de la Coupe du monde.
Avant même la publication des conclusions de l’étude, Ahmed Yahya, 2e vice-président de la Confédération africaine de football (Caf), considère que « la Coupe du monde devrait être jouée plus régulièrement » car « les compétitions sont un moteur de développement ».
Selon le président de la Fédération de Football de la République Islamique de Mauritanie (FFRIM), « plus vous jouez au plus haut niveau, plus vous apprenez et plus vous vous améliorez rapidement. Plus nous avons de possibilités de participer, plus les pays, y compris leurs gouvernements, peuvent soutenir un projet de football de développement ».
Pour toutes ces raisons, le dirigeant africain affirme que « quatre ans, c’est trop long ». Ahmed Yahya, qui a conduit son pays à la première Coupe d’Afrique des nations de son histoire en 2019, a déclaré que les acteurs du football doivent « réaliser que le monde a changé et s’est accéléré de manière incroyable depuis 1930 », année de l’organisation du premier Mondial.
Enfin, à en croire le responsable des tournois africains, si en Europe certains disent que « rien ne doit changer », c’est parce que le Vieux continent a tout à sa disposition. « Les meilleurs joueurs jouent devant eux tous les week-ends. Leurs équipes nationales s’imposent au niveau mondial. Ils sont riches et puissants. Donc pour eux tout est parfait. Mais ils ne doivent pas discriminer le reste du monde, à commencer par l’Afrique. La solidarité consiste également à se mettre à la place des autres et à voir le monde de leur point de vue », a plaidé Ahmed Yahya.
journaldebrazza
Avant même la publication des conclusions de l’étude, Ahmed Yahya, 2e vice-président de la Confédération africaine de football (Caf), considère que « la Coupe du monde devrait être jouée plus régulièrement » car « les compétitions sont un moteur de développement ».
Selon le président de la Fédération de Football de la République Islamique de Mauritanie (FFRIM), « plus vous jouez au plus haut niveau, plus vous apprenez et plus vous vous améliorez rapidement. Plus nous avons de possibilités de participer, plus les pays, y compris leurs gouvernements, peuvent soutenir un projet de football de développement ».
Pour toutes ces raisons, le dirigeant africain affirme que « quatre ans, c’est trop long ». Ahmed Yahya, qui a conduit son pays à la première Coupe d’Afrique des nations de son histoire en 2019, a déclaré que les acteurs du football doivent « réaliser que le monde a changé et s’est accéléré de manière incroyable depuis 1930 », année de l’organisation du premier Mondial.
Enfin, à en croire le responsable des tournois africains, si en Europe certains disent que « rien ne doit changer », c’est parce que le Vieux continent a tout à sa disposition. « Les meilleurs joueurs jouent devant eux tous les week-ends. Leurs équipes nationales s’imposent au niveau mondial. Ils sont riches et puissants. Donc pour eux tout est parfait. Mais ils ne doivent pas discriminer le reste du monde, à commencer par l’Afrique. La solidarité consiste également à se mettre à la place des autres et à voir le monde de leur point de vue », a plaidé Ahmed Yahya.
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