La société nationale industrielle et minière de la Mauritanie (SNIM) a annoncé avoir enregistré un chiffre record de ses ventes qui ont dépassé 13,34 millions de tonnes pour la première fois de son histoire, dépassant le précédent record qui était de 13,27 millions de tonnes en 2016.
Cette annonce a été faite lors de deux réunions tenues à Nouadhibou et Zouerate avec les délégués du personnel de la société, le premier présidé par le directeur de la production Mohamed O. Mohamed Abdallahi et le second présidé par le directeur du siège d’exploitation Mohamed O. Mohamed Melaïnine.
Les responsables de la société, lors de ces deux réunions, ont annoncé des gratifications en faveur du personnel ce mois, identiques à ceux décidés en décembre de l’année dernière avec une augmentation de 20% du salaire de base, des gratifications qui seront payées en même temps que les indemnités du mois de novembre sur le salaire de ce mois.
Le communiqué de presse publié par la société, précise que les deux directeurs avaient exprimé aux travailleurs, lors des deux réunions, le regret de la direction de l’entreprise de ne pas avoir pu atteindre l’objectif de production que la société s’était engagée à atteindre en 2022, et qui avait été fixée à 13,5 millions de tonnes, bien que l’activité ait augmenté en 2022 de 5% par rapport à 2021.
Les deux directeurs ont félicité tous les travailleurs pour leur esprit de responsabilité et de sérieux dont ils ont fait preuve tout au long de l’année écoulée avant d’évoquer les différents défis auxquels la société a fait face en 2022.
Ils ont qualifié « d’exorbitants » les coûts des consommables au moment où ceux du fer brut ont connu un recul sensible, ajoutant que les experts s’attendent à une année difficile en 2023 pour les sociétés exportatrices de fer avec la persistance de la baisse des prix et l’augmentation des coûts des consommables, des conséquences de certains facteurs dont la situation épidémiologique en Chine et la guerre en Ukraine.
Les deux directeurs ont attiré l’attention des travailleurs sur cette conjoncture qui appelle à la conjugaison des efforts afin d’augmenter la production et réduire les coûts et la mobilisation sur l’objectif celui d’atteindre 14 millions de tonnes l’année prochaine.
« Un objectif à la portée » ont-ils notamment déclaré eu égard aux derniers investissements aussi bien au niveau des ressources humaines qu’au niveau des équipements.
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