C’est un peu trop léger de s’attaquer à la famille Mouknass, notamment à la ministre conseillère, Naha, à la base d’un document portant sur une affaire commerciale, datant de 2007. Date à laquelle Mint Mouknass n’était pas aux affaires et n’occupait aucune charge publique. L’attaque devient encore plus légère et s’apparenterait plus à une cabale quelque peu teintée de méchanceté, non dépourvue de haine, si on ne daigne pas faire un effort journalistique digne d’une investigation professionnelle, faisant la lumière sur les tenants et aboutissants de ce prêt. Mais alors, peut-être qu’on aimerait bien salir le nom d’une famille mauritanienne, délibérément, en s’émancipant de la rigueur professionnelle la plus triviale.
Pourtant, l’affaire n’est pas compliquée à deviner. Il s’agit, n’en déplaise aux détracteurs des Mouknass, d’un partenariat commercial d’une banalité évidente. C’est tout simplement une affaire commerciale matérialisée par une usine, ayant pignon sur rue, à Nouadhibou, dont cette famille détient encore 20%, jusqu’à ce jour. Il aurait , pourtant, à l’instar de l’escroquerie régnante dans ce milieu, pu s’approprier cette usine, dans son intégralité, par le truchement d’une OPA juridico-commerciale. Ça se fait ici et ça passe comme une lettre à la poste. Ou comme, pour insister sur la banalité de la chose, publier un document à charge ou à décharge, sans éclairages, ni arguments, dans un site soi-disant de la presse mauritanienne. C’est une autre lettre à la poste. Mais il n’est pas dans la culture encore moins dans les habitudes de cette respectable famille de s’adonner à telles malversations qui, tôt ou tard, reviennent, tel un boomerang, à la face de leurs exécutants. Et puis, tout compte fait, la vie est courte et tout finit par se savoir.
Ben Abdalla
Pourtant, l’affaire n’est pas compliquée à deviner. Il s’agit, n’en déplaise aux détracteurs des Mouknass, d’un partenariat commercial d’une banalité évidente. C’est tout simplement une affaire commerciale matérialisée par une usine, ayant pignon sur rue, à Nouadhibou, dont cette famille détient encore 20%, jusqu’à ce jour. Il aurait , pourtant, à l’instar de l’escroquerie régnante dans ce milieu, pu s’approprier cette usine, dans son intégralité, par le truchement d’une OPA juridico-commerciale. Ça se fait ici et ça passe comme une lettre à la poste. Ou comme, pour insister sur la banalité de la chose, publier un document à charge ou à décharge, sans éclairages, ni arguments, dans un site soi-disant de la presse mauritanienne. C’est une autre lettre à la poste. Mais il n’est pas dans la culture encore moins dans les habitudes de cette respectable famille de s’adonner à telles malversations qui, tôt ou tard, reviennent, tel un boomerang, à la face de leurs exécutants. Et puis, tout compte fait, la vie est courte et tout finit par se savoir.
Ben Abdalla