Paris, France, 1er juillet (Infosplusgabon) - Amnesty international (AI) a demandé, samedi, la veille de l’ouverture de sommet de l’Union Africaine à Nouakchott, aux autorités mauritaniennes de libérer deux militants antiesclavagistes emprisonnés sans jugement depuis deux ans et victimes d’actes de torture.
« Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz doit libérer sans condition deux militants antiesclavagistes détenus uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression et pour avoir dénoncé l’injustice », a déclaré Amnesty International alors que la Mauritanie accueille la 31ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine ce dimanche à Nouakchott.
Il s’agit de Moussa Biram et Abdallahi Matallah Saleck arrêtés le 29 juin 2016 à Nouakchott, après une manifestation contre une expulsion forcée qui devait avoir lieu alors qu’ils n’avaient pourtant pas organisé cet événement et n’y avaient pas participé, a précisé Amnesty.
« Détenus dans un lieu tenu secret, les deux hommes ont été torturés pendant les premiers jours de leur détention. Le 23 novembre 2016, ils ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis, pour incitation à des émeutes et à la rébellion violente contre le gouvernement », a souligné l’organisation.
En décembre 2016, après leur procès, Moussa Biram et Abdallahi Matallah Saleck ont été transférés vers une prison éloignée, à 1 200 km de la capitale, où sont souvent détenues des personnes condamnées à mort et où leurs avocats et leurs proches ne peuvent pas leur rendre visite.
« Le cas de ces deux militants antiesclavagistes n’est pas isolé : les autorités mauritaniennes continuent de nier l’existence d’esclavage et de discrimination et répriment les défenseurs des droits humains qui contestent ce discours officiel », a indiqué AI.
Depuis 2014, l’organisation pour la défense des droits humains a recueilli des informations faisant état de plus de 168 défenseurs des droits humains arrêtés arbitrairement, dont 17 au moins ont subi des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements.
« Lors du sommet à Nouakchott, l’Assemblée de l’Union Africaine ne doit pas garder le silence face aux violations des droits humains et aux violences en Mauritanie. Les chefs d’État et de gouvernement participant à ce sommet doivent profiter de leur présence dans le pays pour demander aux autorités mauritaniennes de mettre fin à la détention arbitraire de tous les militants antiesclavagistes et du blogueur Mohamed Cheikh Ould Mkhaïtir », a conclu Amnesty.
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« Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz doit libérer sans condition deux militants antiesclavagistes détenus uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression et pour avoir dénoncé l’injustice », a déclaré Amnesty International alors que la Mauritanie accueille la 31ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine ce dimanche à Nouakchott.
Il s’agit de Moussa Biram et Abdallahi Matallah Saleck arrêtés le 29 juin 2016 à Nouakchott, après une manifestation contre une expulsion forcée qui devait avoir lieu alors qu’ils n’avaient pourtant pas organisé cet événement et n’y avaient pas participé, a précisé Amnesty.
« Détenus dans un lieu tenu secret, les deux hommes ont été torturés pendant les premiers jours de leur détention. Le 23 novembre 2016, ils ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis, pour incitation à des émeutes et à la rébellion violente contre le gouvernement », a souligné l’organisation.
En décembre 2016, après leur procès, Moussa Biram et Abdallahi Matallah Saleck ont été transférés vers une prison éloignée, à 1 200 km de la capitale, où sont souvent détenues des personnes condamnées à mort et où leurs avocats et leurs proches ne peuvent pas leur rendre visite.
« Le cas de ces deux militants antiesclavagistes n’est pas isolé : les autorités mauritaniennes continuent de nier l’existence d’esclavage et de discrimination et répriment les défenseurs des droits humains qui contestent ce discours officiel », a indiqué AI.
Depuis 2014, l’organisation pour la défense des droits humains a recueilli des informations faisant état de plus de 168 défenseurs des droits humains arrêtés arbitrairement, dont 17 au moins ont subi des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements.
« Lors du sommet à Nouakchott, l’Assemblée de l’Union Africaine ne doit pas garder le silence face aux violations des droits humains et aux violences en Mauritanie. Les chefs d’État et de gouvernement participant à ce sommet doivent profiter de leur présence dans le pays pour demander aux autorités mauritaniennes de mettre fin à la détention arbitraire de tous les militants antiesclavagistes et du blogueur Mohamed Cheikh Ould Mkhaïtir », a conclu Amnesty.
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