Le parti INSAF a jeté son dévolu sur Bâ Ismaila, ISMA pour les intimes, directeur des écoles privées Cheikh Moussa CAMARA pour briguer la mairie de Sebkha, une bourgade populaire de Nouakchott ouest. Un gros challenge pour cet inspecteur d’anglais, converti en entrepreneur. Son nom circulait depuis quelques temps. L’homme s’est investi depuis des mois pour se faire investir par son parti. Le travail de terrain avait démarré depuis plus d'une année, un staff mis en place dans la foulée pour sensibiliser et ensuite mobiliser etles citoyens de Sebkha. Lors des opérations du RAVEL, ses équipes ont drainé des populations vers des bureaux de recensement, et le maillage de la circonscription se poursuit toujours. Donc, avec son choix, on peut dire que ses efforts ont été récompensés pour cette première étape du combat.
Vaincre le signe indien
Aussi pour fonder son choix, le parti s’est appuyé très certainement sur la proximité d’Isma avec les populations de la très frondeuse Sebkha; il y dispose de familles, amis et sympathisants. On rappelle qu'à Sebkha, les candidats du pouvoir sont souvent battus, à plate couture par les partis de l'opposition ou de la majorité présidentielle. Le nouveau candidat devra vaincre ce signe indien ; il reconnaît le défi qu’il devra relever. Joint depuis Nouadhibou où il est en déplacement, le candidat de INSAF reconnaît que « le plus difficile commence à partir de maintenant ». Et lors d’une rencontre avec un reporter du Calame, en février 2022, il a affiché ses ambitions pour cette commune (http://lecalame.info/?q=node/13047 ). Et même si le terrain est bien balisé et qu'il dispose de sérieux atouts, ISMA devra retrousser les manches et comme disent les sportifs, mouiller le maillot, les concurrents ne manquent pas dans cette commune. Nous y reviendrons.
lecalame