Les voyageurs qui vont au Sénégal, où ceux qui entrent en Mauritanie, sont de plus en plus nombreux à éviter l’escale de Rosso. Si les plus nantis substituent dorénavant à ce passage, la route de Diama dont le coût de transport avoisine pourtant le quintuple du prix ordinaire entre les capitales des deux pays, la grande masse des voyageurs est tout aussi nombreuse à effectuer de longs détours - plus au sud- passant par les villes de Richard Toll, Baghdad, Boghé voire Kaédi.
Cause de cet état de fait ?... le comportement d’éléments des forces de sécurité sans scrupule, qui ne ratent la moindre occasion, pour se faire des fonds auprès des voyageurs. De part et d’autre des frontières de Rosso, en plus de l’arnaque qui est érigée en règle de conduite, c’est surtout le manque de respect, et l’oppression qui étouffent les voyageurs. Autant le Mauritanien qui tente de se rendre à Dakar est soumis à des taxes et autres contraventions, obligé qu’il est, de subir les humeurs des agents de la police, des Douanes et de la gendarmerie, autant le Sénégalais qui pose le pied sur la partie mauritanienne est amené à vivre les pires moments de son existence.
Que l’on soit pourvu de ses documents de voyage ou pas, un minimum de présence de trois heures d’horloge est requis sur place, le traitement étant le même pour tout étranger qui se retrouve sur le territoire voisin : visite corporelle et des bagages, contrôle poussée, paiement de la taxe municipale, de la taxe sur les devises, du droit d’entrée, du titre de séjour… Obligation de se mettre en rang, souvent sous un soleil de plomb et dans la poussière, devant les postes des Douanes, de la police, de la Gendarmerie et devant le guichet de banque. Ici, les droits de l’homme sont foulés au sol et la personne humaine n’a de valeur que ce qu’elle peut rapporter à l’agent qui se tient devant elle.
Aujourd’hui, le pire ne relève pas seulement du fait que de part et d’autre des frontières de Rosso, les agents sécuritaires continuent de sévir impunément et vont même jusqu’à se livrer à la concurrence consistant à savoir qui détient les meilleures méthodes pour soutirer voire malmener ses voyageurs, le pire est que les Autorités supérieures des deux Etats sont bel et bien au courant de la situation, et continuent de faire la sourde oreille et de se taire.
JOB
source lauthentic.info
Cause de cet état de fait ?... le comportement d’éléments des forces de sécurité sans scrupule, qui ne ratent la moindre occasion, pour se faire des fonds auprès des voyageurs. De part et d’autre des frontières de Rosso, en plus de l’arnaque qui est érigée en règle de conduite, c’est surtout le manque de respect, et l’oppression qui étouffent les voyageurs. Autant le Mauritanien qui tente de se rendre à Dakar est soumis à des taxes et autres contraventions, obligé qu’il est, de subir les humeurs des agents de la police, des Douanes et de la gendarmerie, autant le Sénégalais qui pose le pied sur la partie mauritanienne est amené à vivre les pires moments de son existence.
Que l’on soit pourvu de ses documents de voyage ou pas, un minimum de présence de trois heures d’horloge est requis sur place, le traitement étant le même pour tout étranger qui se retrouve sur le territoire voisin : visite corporelle et des bagages, contrôle poussée, paiement de la taxe municipale, de la taxe sur les devises, du droit d’entrée, du titre de séjour… Obligation de se mettre en rang, souvent sous un soleil de plomb et dans la poussière, devant les postes des Douanes, de la police, de la Gendarmerie et devant le guichet de banque. Ici, les droits de l’homme sont foulés au sol et la personne humaine n’a de valeur que ce qu’elle peut rapporter à l’agent qui se tient devant elle.
Aujourd’hui, le pire ne relève pas seulement du fait que de part et d’autre des frontières de Rosso, les agents sécuritaires continuent de sévir impunément et vont même jusqu’à se livrer à la concurrence consistant à savoir qui détient les meilleures méthodes pour soutirer voire malmener ses voyageurs, le pire est que les Autorités supérieures des deux Etats sont bel et bien au courant de la situation, et continuent de faire la sourde oreille et de se taire.
JOB
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