Mme Aminetou Mint Moctar présidente de l’Association de Femmes chefs de familles (AFCF), activiste très connue des droits de l’homme et grande pourfendeuse du pouvoir d’Ould Abdel Aziz proteste vigoureusement contre ce qu’elle appelle les « manœuvres » de celui-ci visant à l’écarter de la délégation des acteurs de la société civile qui pourraient rencontrer le président français, Emmanuel Macron lors son séjour à Nouakchott à l’occasion du 31e sommet de l’Union africaine, prévu les 1er et 2 juillet 18.
La présidente d’AFCF s’est vue écartée, dit-elle, des réunions et autres rencontres des acteurs de la société civile parce que le pouvoir est convaincu qu’elle ne ratera pas cette occasion pour étaler les questions qui fâchent et irritent pour attirer l’attention du président français sur les violations répétées des droits de l’homme en Mauritanie, la persistance des pratiques de l’esclavage et le refus de régler le passif humanitaire, le rétrécissement du champ des libertés, l’exclusion de certaines composantes du pays de l’ensemble des sphères de l’état.
« On cherche, par cette exclusion à me museler, à me faire taire, ce que je ne vais jamais accepter, je proteste avec la dernière énergie contre cette pratique digne des régimes despotiques », tempête Mint Moctar, qui, rappelons le avait déjà annoncé les couleurs en adressant, quelques jours avant le sommet, une lettre au président français pour justement attirer son attention sur la « nature véritable » du régime de Nouakchott.
source lecalame.info
La présidente d’AFCF s’est vue écartée, dit-elle, des réunions et autres rencontres des acteurs de la société civile parce que le pouvoir est convaincu qu’elle ne ratera pas cette occasion pour étaler les questions qui fâchent et irritent pour attirer l’attention du président français sur les violations répétées des droits de l’homme en Mauritanie, la persistance des pratiques de l’esclavage et le refus de régler le passif humanitaire, le rétrécissement du champ des libertés, l’exclusion de certaines composantes du pays de l’ensemble des sphères de l’état.
« On cherche, par cette exclusion à me museler, à me faire taire, ce que je ne vais jamais accepter, je proteste avec la dernière énergie contre cette pratique digne des régimes despotiques », tempête Mint Moctar, qui, rappelons le avait déjà annoncé les couleurs en adressant, quelques jours avant le sommet, une lettre au président français pour justement attirer son attention sur la « nature véritable » du régime de Nouakchott.
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