Les journées de concertation nationales sur le développement durable du secteur de la pêche, du 13 au 15 janvier, à Nouadhibou, ont été l’occasion de la présentation de plusieurs rapports. L’objectif de ces rapports est de fournir au département les bases d’une stratégie globale devant assurer l’essor du secteur.
L’un des documents présentés est relatif au développement des activités de la pêche maritime e des chaînes de valeur. Il établit un diagnostic détaillé, fruit de plusieurs rencontres avec les institutions du ministère des pêches et de l’économie maritime et avec l’ensemble des acteurs du secteur.
Le rapport s’appesantit sur les voies susceptibles d’améliorer les performances du secteur, à travers de nouvelles orientations, des suggestions d’organisation et de multiples activités, dans le cadre de la restructuration qui sera mise en œuvre par la stratégie 2020-2024.
Le document indique que les ressources halieutiques de la zone économique exclusive mauritanienne (ZEE) sont exploitées par un nombre élevé de navires, battant pavillon national et étrange, utilisant une grande diversité de systèmes d’exploitation. La réglementation en vigueur définit deux régimes d’accès à la ressource : un régime national pour les navires, quel que soit leur pavillon, dont les prise sont débarquées, traitées et exportées sur le sol national. Le régime national englobe t les embarcations artisanales. Le second régime, dit « étranger », concerne les navires non mauritaniens, dont les prises ne sont pas débarquées en Mauritanie.
Le rapport révèle que :
- la flotte hauturière est composée de 182 navires, dont 150 battants pavillons mauritaniens, vétustes pour la plupart et ne répondant pas aux normes de sécurité.
- sur l’ensemble de la flotte côtière, 174 navires battant pavillon étranger sont affrétés.
Ces navires côtiers sont à l’origine de l’augmentation considérable des volumes des petits pélagiques débarqués en Mauritanie, ces dernières années, mais ils ne disposent pas d’installations permettant d’assurer une bonne conservation du poisson à bord. Ainsi la quasi-totalité des captures réalisées par ces bateaux est destinée aux industries de farine de poisson, en dépit de la décision du ministère des pêches exigeant que 20% des captures soient conservés aux fins de consommation par les ménages.
Le rapport souligne, enfin, que la pêche de fond fait face un important déficit en main d’œuvre spécialisée et expérimentée dans les techniques de pêche adaptées à cette activité.
AMI
L’un des documents présentés est relatif au développement des activités de la pêche maritime e des chaînes de valeur. Il établit un diagnostic détaillé, fruit de plusieurs rencontres avec les institutions du ministère des pêches et de l’économie maritime et avec l’ensemble des acteurs du secteur.
Le rapport s’appesantit sur les voies susceptibles d’améliorer les performances du secteur, à travers de nouvelles orientations, des suggestions d’organisation et de multiples activités, dans le cadre de la restructuration qui sera mise en œuvre par la stratégie 2020-2024.
Le document indique que les ressources halieutiques de la zone économique exclusive mauritanienne (ZEE) sont exploitées par un nombre élevé de navires, battant pavillon national et étrange, utilisant une grande diversité de systèmes d’exploitation. La réglementation en vigueur définit deux régimes d’accès à la ressource : un régime national pour les navires, quel que soit leur pavillon, dont les prise sont débarquées, traitées et exportées sur le sol national. Le régime national englobe t les embarcations artisanales. Le second régime, dit « étranger », concerne les navires non mauritaniens, dont les prises ne sont pas débarquées en Mauritanie.
Le rapport révèle que :
- la flotte hauturière est composée de 182 navires, dont 150 battants pavillons mauritaniens, vétustes pour la plupart et ne répondant pas aux normes de sécurité.
- sur l’ensemble de la flotte côtière, 174 navires battant pavillon étranger sont affrétés.
Ces navires côtiers sont à l’origine de l’augmentation considérable des volumes des petits pélagiques débarqués en Mauritanie, ces dernières années, mais ils ne disposent pas d’installations permettant d’assurer une bonne conservation du poisson à bord. Ainsi la quasi-totalité des captures réalisées par ces bateaux est destinée aux industries de farine de poisson, en dépit de la décision du ministère des pêches exigeant que 20% des captures soient conservés aux fins de consommation par les ménages.
Le rapport souligne, enfin, que la pêche de fond fait face un important déficit en main d’œuvre spécialisée et expérimentée dans les techniques de pêche adaptées à cette activité.
AMI