« Il s’agit d’enfants sans papiers d’état-civil, d’enfants non scolarisés ou d’enfants victimes de dur labeur », a-t-elle précisé à l’ouverture d’un atelier de mise à jour de la Stratégie nationale de protection de l’enfance.
Cette rencontre a pour but de soumettre, pour étude, aux différents intervenants dans le domaine de la protection de l’enfance le projet de stratégie élaboré par des experts désignés dans le cadre de la coopération entre la Mauritanie, l’UNICEF et l’ONG « SOS Enfants ».
La ministre mauritanienne a souligné que la préparation des enfants et la protection de leurs droits représentent un pilier fondamental du programme sociétal national qui « voit en l’enfant l’espoir du pays pour un avenir radieux ».
Elle a rappelé que Nouakchott a ratifié les différentes conventions et chartes internationales relatives aux droits de l’enfant tout en œuvrant à développer son propre système juridique pour le rendre cohérent avec les problématiques qui se posent dans le monde d’aujourd’hui.
Selon elle, la présente stratégie procède d’une approche globale intégrée cherchant à améliorer la situation de l’enfant tout en prenant en compte les spécificités nationales socioculturelles.
« Jusqu’ici, la mise en œuvre de cette stratégie a permis de créer 10 tables régionales et 30 systèmes municipaux pour la protection de l’enfance, avec pour objectif de coordonner les efforts de tous les acteurs dans ce domaine », a précisé Mint Mohamed Taghi.