Le ministre qatari des Affaires étrangères a dénoncé lundi à Paris les mesures "iniques" et "illégales" imposées par des pays du Golfe et l'Egypte contre son pays, assurant que personne ne pouvait dicter à Doha, accusé de "soutenir le terrorisme", sa politique étrangère.
"Nous n'avons aucune idée des raisons" qui ont conduit l'Arabie saoudite et ses alliés à imposer un blocus à Doha, a déclaré cheikh Mohammad ben Abdel Rahman Al Thani, lors d'une conférence de presse à l'ambassade du Qatar à Paris. "Il semble que l'on vise à se débarrasser du Qatar", a-t-il ajouté.
Il a expliqué qu'il effectuait une tournée dans les pays "alliés et amis", qui l'a notamment conduit, outre la France, au Royaume-Uni et en Allemagne, pays dont il a salué les efforts pour "lever les sanctions illégales et iniques" imposées au Qatar. Le ministre, qui a rencontré à Paris son homologue français Jean-Yves Le Drian, a expliqué que le Qatar approuvait la médiation du Koweït, "soutenue par des pays amis comme les Etats-Unis", mais qu'il n'y avait "pas de médiation de la part de pays européens".
Le ministre qatari a assuré que personne ne pouvait dicter "la politique étrangère" de son pays, accusé par ses voisins du Golfe d'être trop conciliant à l'égard de l'Iran et de soutenir les Frères musulmans et des organisations terroristes dans le monde arabe.
"Le Qatar est prêt à s'asseoir et négocier (avec les pays du Golfe) au sujet de la sécurité du Golfe. Mais personne n'a le droit de discuter de notre politique étrangère", a-t-il affirmé. "Nous avons une politique étrangère indépendante, personne ne peut en discuter".
Il a qualifié de "complètement fausses" les accusation de soutien du Hamas palestinien et des Frères musulmans. "Le Qatar traite avec des gouvernements, pas avec des mouvements", a-t-il assuré.
Le 5 juin, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l'Egypte et d'autres pays ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en l'accusant de "soutenir le terrorisme et des organisations extrémistes". Doha a rejeté ces accusations.
Les trois pays du Golfe ont également fermé leurs frontières terrestres et maritimes avec le petit mais richissime émirat gazier, et lui ont imposé de sévères restrictions aériennes.
L'Iran, rival chiite de l'Arabie saoudite, s'est empressé d'envoyer des tonnes de produits alimentaires au Qatar et la Turquie, autre allié de Doha, a également offert son aide.
Depuis le début de la crise, les Etats-Unis, qui disposent au Qatar d'une base militaire cruciale dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), ont soufflé le chaud et le froid, mais vendredi le président Donald Trump a exhorté Doha à arrêter "immédiatement" de financer "le terrorisme".
source (©AFP / 12 juin 2017 17h33)
"Nous n'avons aucune idée des raisons" qui ont conduit l'Arabie saoudite et ses alliés à imposer un blocus à Doha, a déclaré cheikh Mohammad ben Abdel Rahman Al Thani, lors d'une conférence de presse à l'ambassade du Qatar à Paris. "Il semble que l'on vise à se débarrasser du Qatar", a-t-il ajouté.
Il a expliqué qu'il effectuait une tournée dans les pays "alliés et amis", qui l'a notamment conduit, outre la France, au Royaume-Uni et en Allemagne, pays dont il a salué les efforts pour "lever les sanctions illégales et iniques" imposées au Qatar. Le ministre, qui a rencontré à Paris son homologue français Jean-Yves Le Drian, a expliqué que le Qatar approuvait la médiation du Koweït, "soutenue par des pays amis comme les Etats-Unis", mais qu'il n'y avait "pas de médiation de la part de pays européens".
Le ministre qatari a assuré que personne ne pouvait dicter "la politique étrangère" de son pays, accusé par ses voisins du Golfe d'être trop conciliant à l'égard de l'Iran et de soutenir les Frères musulmans et des organisations terroristes dans le monde arabe.
"Le Qatar est prêt à s'asseoir et négocier (avec les pays du Golfe) au sujet de la sécurité du Golfe. Mais personne n'a le droit de discuter de notre politique étrangère", a-t-il affirmé. "Nous avons une politique étrangère indépendante, personne ne peut en discuter".
Il a qualifié de "complètement fausses" les accusation de soutien du Hamas palestinien et des Frères musulmans. "Le Qatar traite avec des gouvernements, pas avec des mouvements", a-t-il assuré.
Le 5 juin, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l'Egypte et d'autres pays ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en l'accusant de "soutenir le terrorisme et des organisations extrémistes". Doha a rejeté ces accusations.
Les trois pays du Golfe ont également fermé leurs frontières terrestres et maritimes avec le petit mais richissime émirat gazier, et lui ont imposé de sévères restrictions aériennes.
L'Iran, rival chiite de l'Arabie saoudite, s'est empressé d'envoyer des tonnes de produits alimentaires au Qatar et la Turquie, autre allié de Doha, a également offert son aide.
Depuis le début de la crise, les Etats-Unis, qui disposent au Qatar d'une base militaire cruciale dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), ont soufflé le chaud et le froid, mais vendredi le président Donald Trump a exhorté Doha à arrêter "immédiatement" de financer "le terrorisme".
source (©AFP / 12 juin 2017 17h33)