Ce n’est plus un secret pour personne. Le secteur privé est identifié comme le moteur de croissance économique dans toute économie libérale. Or, même si elle reste une véritable locomotive pour toute l’économie nationale, la Snim, reste extravertie en raison de la nature de ses activités mais aussi de clients «bien introduits».
Du haut de ses 60 ans d’expérience, la Société nationale industrielle et minière (Snim) a toujours servi de fer de lance pour l’économie du pays. Elle est aujourd’hui le 2ème producteur de fer sur le Continent Africain et 7ème à l’échelle mondiale. Elle fait également office de second employeur mauritanien avec un peu plus de 6000 travailleurs. Elle a également joué un rôle crucial dans la résilience du pays pendant la pandémie de la Covid-19. C’est cela la Snim aujourd’hui.
Mais elle était surtout connue, il y a quelques décennies, pour la rigueur de sa gestion et le professionnalisme de ses hommes. Tant qu’elle était loin d’un rôle « politique » que certains régimes lui ont fait jouer, elle était bien tenue. Mais elle n’a pas, malheureusement, échappé à l’expansion de la culture du « thieb-thieb » qui a tout gangrené ces dernières années. Pourtant, malgré les suspicions qui lui collent encore, ses résultats en 2021 semblent encourageants. Elle fait, en effet, avec 13 millions de tonnes de production, en 2021, un chiffre d’affaires de 1.6 milliards Usd.
Une activité où le secteur privé national pourrait bien trouver des rails pour son développement. C’est en tout cas l’esprit et le vœu qui animent l’UNPM et ses affiliés, reçus récemment dans une mission d’immersion au sein de l’activité du fleuron de l’aventure industrielle du pays. Une visite qui coïncide avec des résultants bien probants pour la société qui, pour le même exercice, a honoré à concurrence de 17% sa contribution au budget de l’Etat, 58% des exportations nationales et 15% du PIB.
Cette introspection par les hommes d’affaires avait été suivie par une réunion du patronat avec le Premier Ministre, Mohamed Ould Bilal, afin de baliser le terrain en vue d’une dynamisation des mécanismes de partenariat entre les secteurs public et privé. Ce dernier est toujours perçu comme véritable moteur de croissance. Ce qui n’échappe apparemment pas au PM qui atteste que « le gouvernement est prêt à contribuer avec toutes les facilités et stimulations pour aider notre secteur privé national ».
Le gouvernement qui a fait sien le développement via la rampe du secteur privé sait que «la croissance a rebondi de 2,4 % en 2021 grâce à une augmentation de la consommation privée et de l’investissement, ainsi qu’à une amélioration des performances du secteur des services » (rapport de la BM sur la situation économique en Mauritanie).
Cette première visite des hommes d’affaires à la Snim n’est-elle qu’un prélude à une ouverture plus grande et plus transparente au profit du secteur privé national ?
depeche.mr
Du haut de ses 60 ans d’expérience, la Société nationale industrielle et minière (Snim) a toujours servi de fer de lance pour l’économie du pays. Elle est aujourd’hui le 2ème producteur de fer sur le Continent Africain et 7ème à l’échelle mondiale. Elle fait également office de second employeur mauritanien avec un peu plus de 6000 travailleurs. Elle a également joué un rôle crucial dans la résilience du pays pendant la pandémie de la Covid-19. C’est cela la Snim aujourd’hui.
Mais elle était surtout connue, il y a quelques décennies, pour la rigueur de sa gestion et le professionnalisme de ses hommes. Tant qu’elle était loin d’un rôle « politique » que certains régimes lui ont fait jouer, elle était bien tenue. Mais elle n’a pas, malheureusement, échappé à l’expansion de la culture du « thieb-thieb » qui a tout gangrené ces dernières années. Pourtant, malgré les suspicions qui lui collent encore, ses résultats en 2021 semblent encourageants. Elle fait, en effet, avec 13 millions de tonnes de production, en 2021, un chiffre d’affaires de 1.6 milliards Usd.
Une activité où le secteur privé national pourrait bien trouver des rails pour son développement. C’est en tout cas l’esprit et le vœu qui animent l’UNPM et ses affiliés, reçus récemment dans une mission d’immersion au sein de l’activité du fleuron de l’aventure industrielle du pays. Une visite qui coïncide avec des résultants bien probants pour la société qui, pour le même exercice, a honoré à concurrence de 17% sa contribution au budget de l’Etat, 58% des exportations nationales et 15% du PIB.
Cette introspection par les hommes d’affaires avait été suivie par une réunion du patronat avec le Premier Ministre, Mohamed Ould Bilal, afin de baliser le terrain en vue d’une dynamisation des mécanismes de partenariat entre les secteurs public et privé. Ce dernier est toujours perçu comme véritable moteur de croissance. Ce qui n’échappe apparemment pas au PM qui atteste que « le gouvernement est prêt à contribuer avec toutes les facilités et stimulations pour aider notre secteur privé national ».
Le gouvernement qui a fait sien le développement via la rampe du secteur privé sait que «la croissance a rebondi de 2,4 % en 2021 grâce à une augmentation de la consommation privée et de l’investissement, ainsi qu’à une amélioration des performances du secteur des services » (rapport de la BM sur la situation économique en Mauritanie).
Cette première visite des hommes d’affaires à la Snim n’est-elle qu’un prélude à une ouverture plus grande et plus transparente au profit du secteur privé national ?
depeche.mr