La Corée du Nord a procédé lundi à un nouveau tir de missile balistique, sur fond de tensions très élevées sur la péninsule et en violation des résolutions de l'ONU.
Pyongyang, qui a procédé à des dizaines de tirs de missiles et deux essais nucléaires depuis le début de 2016, cherche à mettre au point un missile balistique intercontinental (ICBM) capable de porter le feu nucléaire sur le continent américain.
Selon l'état-major sud-coréen, "un missile balistique non identifié (qui pourrait être un Scud)" a été tiré à 05H09 locales (21H39 GMT dimanche) d'un lieu situé non loin de la ville côtière nord-coréenne de Wonsan en direction de l'est. "Il a parcouru environ 450 km", a ajouté l'état-major dans un communiqué.
Le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga a déclaré que le missile était apparemment tombé dans la zone économique exclusive (EEZ) japonaise, une zone maritime qui s'étend jusqu'à 200 milles marins (environ 370 km) des côtes nippones.
Le Commandement américain du Pacifique a confirmé ce tir, précisant que le missile de courte portée a été suivi durant six minutes sur les radars jusqu'à ce qu'il tombe en mer du Japon, et qu'il ne représentait aucun danger pour l'Amérique du Nord.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a aussitôt condamné ce nouveau tir et souhaité une "réaction concrète" avec les Etats-Unis. "Nous ne tolèrerons jamais que la Corée du Nord continue ses provocations et ignore les avertissements répétés de la communauté internationale", a déclaré M. Abe à des journalistes.
A Washington, un porte-parole du Conseil national de sécurité a indiqué que le président américain Donald Trump avait été averti.
A Séoul, le nouveau président, Moon Jae-In, a convoqué une réunion du conseil de sécurité nationale, selon Yonhap.
- Menace grave -
Les dirigeants du G7, réunis à Taormina, en Italie, ont qualifié samedi les tests nucléaires et de missiles nord-coréens de "menace grave" et se sont dit prêts à prendre des mesures, une démarche saluée par le Japon.
Ce nouveau tir intervient au lendemain de l'annonce par l'agence officielle KCNA que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a supervisé le test d'un nouveau système de lutte antiaérienne destiné à "détecter et frapper différentes cibles volant dans toutes les directions".
Ces derniers mois, le jeune dirigeant a assisté à de nombreux tests à caractère militaire, et encore il y a une semaine quand il a supervisé l'essai d'un missile balistique de portée intermédiaire. Un tir condamné lundi par le Conseil de sécurité des Nations unies qui a menacé Pyongyang de sanctions renforcées.
Vendredi lors d'une rencontre bilatérale avec Shinzo Abe, Donald Trump avait affirmé que le "problème Nord-Coréen" serait "résolu à un moment donné".
Mardi dernier, le Washington Post a rapporté que le président américain avait qualifié le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un de "fou avec des armes nucléaires" lors d'une conversation téléphonique fin avril avec son homologue philippin Rodrigo Duterte.
La Chine, seule alliée de Pyongyang, et les Etats-Unis négocient depuis des semaines une nouvelle résolution qui resserrerait l'étau autour de la Corée du Nord mais aucun texte n'a encore émergé de ces tractations.
source (©AFP / 29 mai 2017 03h14)
Pyongyang, qui a procédé à des dizaines de tirs de missiles et deux essais nucléaires depuis le début de 2016, cherche à mettre au point un missile balistique intercontinental (ICBM) capable de porter le feu nucléaire sur le continent américain.
Selon l'état-major sud-coréen, "un missile balistique non identifié (qui pourrait être un Scud)" a été tiré à 05H09 locales (21H39 GMT dimanche) d'un lieu situé non loin de la ville côtière nord-coréenne de Wonsan en direction de l'est. "Il a parcouru environ 450 km", a ajouté l'état-major dans un communiqué.
Le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga a déclaré que le missile était apparemment tombé dans la zone économique exclusive (EEZ) japonaise, une zone maritime qui s'étend jusqu'à 200 milles marins (environ 370 km) des côtes nippones.
Le Commandement américain du Pacifique a confirmé ce tir, précisant que le missile de courte portée a été suivi durant six minutes sur les radars jusqu'à ce qu'il tombe en mer du Japon, et qu'il ne représentait aucun danger pour l'Amérique du Nord.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a aussitôt condamné ce nouveau tir et souhaité une "réaction concrète" avec les Etats-Unis. "Nous ne tolèrerons jamais que la Corée du Nord continue ses provocations et ignore les avertissements répétés de la communauté internationale", a déclaré M. Abe à des journalistes.
A Washington, un porte-parole du Conseil national de sécurité a indiqué que le président américain Donald Trump avait été averti.
A Séoul, le nouveau président, Moon Jae-In, a convoqué une réunion du conseil de sécurité nationale, selon Yonhap.
- Menace grave -
Les dirigeants du G7, réunis à Taormina, en Italie, ont qualifié samedi les tests nucléaires et de missiles nord-coréens de "menace grave" et se sont dit prêts à prendre des mesures, une démarche saluée par le Japon.
Ce nouveau tir intervient au lendemain de l'annonce par l'agence officielle KCNA que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a supervisé le test d'un nouveau système de lutte antiaérienne destiné à "détecter et frapper différentes cibles volant dans toutes les directions".
Ces derniers mois, le jeune dirigeant a assisté à de nombreux tests à caractère militaire, et encore il y a une semaine quand il a supervisé l'essai d'un missile balistique de portée intermédiaire. Un tir condamné lundi par le Conseil de sécurité des Nations unies qui a menacé Pyongyang de sanctions renforcées.
Vendredi lors d'une rencontre bilatérale avec Shinzo Abe, Donald Trump avait affirmé que le "problème Nord-Coréen" serait "résolu à un moment donné".
Mardi dernier, le Washington Post a rapporté que le président américain avait qualifié le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un de "fou avec des armes nucléaires" lors d'une conversation téléphonique fin avril avec son homologue philippin Rodrigo Duterte.
La Chine, seule alliée de Pyongyang, et les Etats-Unis négocient depuis des semaines une nouvelle résolution qui resserrerait l'étau autour de la Corée du Nord mais aucun texte n'a encore émergé de ces tractations.
source (©AFP / 29 mai 2017 03h14)