"La constitution [mauritanienne] interdit les arrestations et détentions arbitraires, mais les autorités n'ont pas toujours respecté ces interdictions." C’est l’un des multiples dysfonctionnements pointés par le Département d'État américain dans son rapport annuel sur les droits de l'Homme publié le 30 mars. Ce rapport indexe les conditions de détention difficiles dans les prisons, les restrictions à la liberté d'association, la corruption généralisée, les arrestations arbitraires, la persistance de l'esclavage et des pratiques liées à l'esclavage…
Le rapport évoque le meurtre d’Abass Diallo, 34 ans, abattu le 30 mai 2020 par une patrouille de l'armée alors qu’il transportait des marchandises près de la frontière sud du pays. "Le procureur régional a ouvert une enquête sur l’incident ; il n'y avait pas eu de poursuites", note Washington. Le rapport met en évidence aussi "l'impunité" qui "est un problème grave au sein des forces de sécurité et elle a été identifiée au sein des forces de police et de la Garde nationale", lit-on dans ce rapport.
En 2020, de nombreux journalistes mauritaniens ont fait l’objet d’arrestations, indique Washington qui a critiqué également la limitation des libertés de réunion et d'association pacifiques. Washington rappelle dans ce sens l’arrestation de 15 personnes, dont la plupart avaient participé à une réunion organisée dans une résidence privée par l'Alliance pour la refondation de l'État mauritanien (AREM), un groupe qui prône la laïcité en Mauritanie.
Le département d’État américain souligne aussi le manque de transparence de la part du Gouvernement en ce qui concerne les déclarations de patrimoine des hauts fonctionnaires y compris le président de la République. "Ces informations ne sont pas accessibles au public. Il n'y a pas eu de pénalités pour non-respect", souligne le Département d’Etat américain.
Washington note enfin le peu de coopération de la part des autorités mauritaniennes au sujet d'allégations d'atteinte aux droits de l'homme.
lecalame.info
Le rapport évoque le meurtre d’Abass Diallo, 34 ans, abattu le 30 mai 2020 par une patrouille de l'armée alors qu’il transportait des marchandises près de la frontière sud du pays. "Le procureur régional a ouvert une enquête sur l’incident ; il n'y avait pas eu de poursuites", note Washington. Le rapport met en évidence aussi "l'impunité" qui "est un problème grave au sein des forces de sécurité et elle a été identifiée au sein des forces de police et de la Garde nationale", lit-on dans ce rapport.
En 2020, de nombreux journalistes mauritaniens ont fait l’objet d’arrestations, indique Washington qui a critiqué également la limitation des libertés de réunion et d'association pacifiques. Washington rappelle dans ce sens l’arrestation de 15 personnes, dont la plupart avaient participé à une réunion organisée dans une résidence privée par l'Alliance pour la refondation de l'État mauritanien (AREM), un groupe qui prône la laïcité en Mauritanie.
Le département d’État américain souligne aussi le manque de transparence de la part du Gouvernement en ce qui concerne les déclarations de patrimoine des hauts fonctionnaires y compris le président de la République. "Ces informations ne sont pas accessibles au public. Il n'y a pas eu de pénalités pour non-respect", souligne le Département d’Etat américain.
Washington note enfin le peu de coopération de la part des autorités mauritaniennes au sujet d'allégations d'atteinte aux droits de l'homme.
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